La démangeaison et le grattage

 

Si vous avez une démangeaison, que pouvez-vous faire d'autre que la gratter?

Les chercheurs ont examiné toutes les facettes de la démangeaison, notamment les relations entre l'acné, l'eczéma et la peau sèche, y compris la façon dont la sensation de démangeaison peut être ressentie dans le corps et l'esprit et la façon dont le cerveau réagit au grattage.

Il peut sembler étrange de consacrer autant d'effort à un phénomène aussi banal que la démangeaison. Vous vous grattez et elle disparaît, pas vrai? Ce n'est pas le cas pour tout le monde. La démangeaison peut devenir un fléau chronique et insupportable pour les personnes atteintes de certaines affections de la peau ou d'autres affections sous-jacentes.

Beaucoup de démangeaisons proviennent de la surface de la peau, certaines émanent de troubles du système nerveux, et d'autres sont des créations de l'esprit. La plupart du temps nous ressentons le besoin impérieux de nous gratter parce qu'il se passe quelque chose à la surface de notre peau, ce pourrait être une réaction due à une allergie de contact (par ex. au sumac vénéneux), au dessèchement ou à des piqûres d'insectes. Quelquefois, une éruption cutanée s'accompagne d'une démangeaison, mais pas toujours. D'autres démangeaisons ont des causes internes. Une insuffisance rénale, une affection du foie comme une hépatite, des troubles de la thyroïde et certains troubles neurologiques peuvent causer une sensation de démangeaison.

Le lien commun entre toutes ces différentes sortes de démangeaisons? L'indiscutable réflexe de grattage. Cependant, le fait de se gratter ne soulage que temporairement la démangeaison. Tout comme la douleur, une démangeaison cause une réaction réflexe. Mais alors que la douleur déclenche le réflexe d'éloignement de la stimulation, une démangeaison vous attire sur la zone où elle siège – et à la gratter! Mais ce geste peut engendrer un cercle vicieux de démangeaison-grattage-démangeaison-grattage qui peut irriter la peau, et l'abîmer.

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Les frémissements et les secousses

 

Vous sentez l'assoupissement vous gagner, et tout à coup votre corps se contracte brusquement comme si vous veniez de glisser du bord du trottoir ou de manquer une marche en descendant l'escalier. Ou vous êtes en position assise à votre bureau, l'esprit occupé par votre travail et d'un seul coup vous avez l'impression que l'une de vos paupières s'est mise à frémir. Ou peut-être qu'au cours d'un dîner une conversation animée se trouve ponctuée par le son guttural d'un hoquet qui déchaîne l'hilarité. Chacune de ces bizarres secousses constitue un mouvement appelé spasme myoclonique – c'est-à-dire une secousse ou un spasme musculaire involontaire de courte durée.

Vous avez peut-être déjà ressenti une sorte de spasme myoclonique que l'on désigne secousse hypnique ou « sursaut du sommeil ». Il s'agit de cette secousse qui se produit occasionnellement quand vous êtes sur le point de vous endormir ou quand un rêve vous effraie ou vous réveille brusquement. Environ 60 % ou 70 % d'entre nous en ont fait l'expérience de temps à autre. Leur cause est plutôt mystérieuse. Les hypothèses varient, certaines avancent qu'il s'agit d'un des phénomènes qui surviennent naturellement au cours du stade de l'endormissement, d'autres proposent qu'il s'agit d'un automatisme de la mémoire évolutionnaire primitive qui remonte au temps où l'espèce humaine dormait dans les arbres.

Quelle que soit leur origine, les sursauts du sommeil ne sont habituellement pas des phénomènes dont vous devriez vous soucier du moment que vous ne donnez pas de coups de pied à votre partenaire et que vous ne vous écrasez pas les orteils contre la colonne de lit. De mauvaises habitudes de sommeil ou trop de caféine, de stress, ou d'exercices physiques avant d'aller au lit semblent provoquer des épisodes plus fréquents et plus intenses. Consultez un médecin ou un spécialiste du sommeil si des secousses hypniques vous empêchent de faire un bon somme.

La fermeture et l'ouverture de vos yeux font appel à un groupe de muscles oculomoteurs qui éprouvent de petites secousses de temps à autre. La plupart du temps, les frémissements des paupières ne durent que quelques minutes, mais ils peuvent se reproduire au cours des prochains jours. Tout comme les sursauts du sommeil, les frémissements des paupières semblent être causés par la caféine et la fatigue. Communiquez avec votre ophtalmologue si les battements de la paupière persistent, s'ils causent son abaissement sur l'œil, s'ils se propagent à d'autres parties du visage, ou s'ils s'accompagnent d'une rougeur, d'une enflure ou d'un écoulement.

Une forme courante du spasme myoclonique est le hoquet. Le hoquet est un spasme spontané du diaphragme, le large muscle plat et fort, situé sous les poumons. Le spasme cause la fermeture des cordes vocales et déclenche un « hok » caractéristique. Parmi les déclencheurs, on retrouve les aliments chauds épicés, le rire, la toux, ou rien du tout.

Tout le monde a le hoquet, même le bébé à naître. C'est peut-être une façon d'exercer son appareil respiratoire en développement ou de prévenir le liquide amniotique de pénétrer dans les poumons. Une fascinante théorie relie le réflexe de succion au hoquet. Les chercheurs suggèrent que le hoquet pourrait être un trait qui nous lie à des ancêtres amphibiens comme les grenouilles et d'autres animaux qui respirent au moyen de branchies.

Bon, le hoquet peut certainement vous secouer, mais ses secousses ne durent habituellement que quelques minutes! Si le hoquet dure plus de quelques jours, consultez un médecin. Dans de rares circonstances, le hoquet peut durer pendant des jours, des semaines, ou même des mois, et il serait imputable à une cause sous-jacente plus grave.

Les remèdes que l'Histoire nous a légués

Bien qu'elles se résolvent généralement d'elles-mêmes, les crises de hoquet ont inspiré beaucoup de « remèdes » au cours des siècles. Il n'existe pas un moyen bien précis d'arrêter le hoquet, mais ceux de cette liste pourraient s'avérer utiles. Voici quelques conseils qui ont été préconisés par des professionnels de la santé :

  • respirez dans un sac en papier;
  • buvez rapidement un verre d'eau froide;
  • mangez 1 cuillerée de sucre ou de miel;
  • retenez votre respiration et comptez jusqu’à ;
  • tirez doucement sur votre langue.

Les remèdes ci-après sont moins éprouvés, mais pour certaines personnes, il n'y a rien de tel :

  • prenez 1 cuillerée de jus de cornichons, de moutarde, de beurre d'arachide, ou de vinaigrette française;
  • buvez de l'eau avec 2 pailles en même temps;
  • toussez ou criez quand vous ressentez la contraction qui précède l'appel d'air d'un hoquet. Recommencez jusqu'à ce que le hoquet cesse;
  • embrassez quelqu'un;
  • bâillez;
  • chatouillez-vous le palais au moyen d'un écouvillon;
  • placez un paquet de glace sur votre diaphragme;
  • demandez à quelqu'un de vous chatouiller pendant que vous retenez votre respiration;
  • tapez délicatement sur votre front, au milieu, juste au-dessus du nez;
  • comptez à rebours depuis 100.

Le meilleur remède contre le hoquet? La patience.

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Au sujet des chatouilles

 

Un chatouillement peut titiller ou traumatiser (c'est probablement le cas si vous aviez une grande sœur qui avait l'habitude de vous clouer au sol pour vous infliger le supplice des chatouilles). Les sensations de chatouillement se classent dans 2 catégories dont le nom prête à rire : la knismésie qui résulte d'un attouchement aussi léger que celui d'une plume, et la gargalésie qui est le type de chatouillement à l'origine du gros rire qui semble provenir du plus profond des entrailles. Un sujet comme le chatouillement est fascinant, il nous pousse à nous demander pourquoi un toucher déclenche le rire et pourquoi nous ne pouvons pas nous chatouiller.

De toute façon, pourquoi rions-nous à la pression et à la palpation et à l'effleurement de notre peau? Qu'y a-t-il de drôle au sujet des chatouilles? Y aurait-il un rapport entre l'humeur et le toucher? Certains chercheurs pensent aux chatouilles dans le cadre des jeux de combat, pour eux c'est une façon aimable et sans danger d'apprendre à nous défendre. D'autres croient que les sourires et le rire déclenchés par le chatouillement diffèrent des sourires et du rire suscités par une bonne plaisanterie ou un moment de bonheur. Ces fous rires et ces grands sourires seraient-ils davantage apparentés au rire nerveux ou à une expression de la soumission à une autorité supérieure? Ce serait possible, étant donné que presque tout le monde a subi des chatouilles jusqu'au point d'en ressentir de la douleur et d'implorer grâce.

Quant à savoir pourquoi nous ne pouvons pas nous chatouiller, c'est peut-être tout simplement parce que notre cerveau est étonnamment intelligent et réceptif. Quand quelqu'un d'autre nous chatouille, notre cerveau n'a pas suffisamment de temps pour élaborer une réponse calme et mesurée. En revanche, nous sommes nombreux à adopter le mode de réaction réflexe qui se traduit par le fou rire, le rire, des secouements et finalement par une retraite qui semble motivée par de réelles douleurs. Mais quand nous essayons de nous chatouiller, on estime qu'une aire du cerveau prévoit l'action et se prépare en conséquence. Il semble que la surprise combinée à l'incertitude devienne un facteur qui retarde suffisamment la réaction du cerveau pour que la réponse réflexe au chatouillement entre en action.

On pourrait penser que les études menées sur les chatouilles sont une façon ridicule d'employer le temps des chercheurs, mais elles ont permis d'élaborer des théories très intéressantes sur les troubles du cerveau, notamment la schizophrénie. Des études ont suggéré que les personnes atteintes de schizophrénie sont plus susceptibles de se chatouiller elles-mêmes que celles qui n'en sont pas atteintes. On ne sait pas exactement pourquoi elles peuvent se chatouiller, mais de nombreux scientifiques pensent que cela est dû à leur incapacité à différencier les sensations qui proviennent de l'intérieur de celles qui viennent du monde extérieur. Qui aurait cru que les chatouilles pourraient être aussi révélatrices?

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Notre corps craque, crépite et cliquette

 

Le corps humain donne des signes de vieillissement qui se traduisent par des bruits de plus en plus audibles. Des grincements et des craquements surprenants semblent émaner de nos os quand nous sortons du lit le matin, ou quand nous nous mettons debout ou faisons des étirements un peu plus ambitieux que d'habitude. D'autres petits bruits évoquant une crépitation émergent de l'intérieur de nos oreilles, et nous entendons encore ce bruit familier et rassurant quand nous faisons craquer les jointures de nos doigts ou de nos orteils. La plupart de ces petits bruits amusants ne sont pas des signes de danger. Mais pourquoi notre corps produit-il ce concert de craquements, de crépitations et de cliquettements?

Le bruit qui provient des os évoque peut-être les fabulations dont les squelettes errants aux os qui s'entrechoquent donnent la chair de poule. Mais ce ne sont pas vraiment vos os qui font tout ce bruit. Ce sont vos tendons, ligaments et articulations qui orchestrent la symphonie de grincements, de crépitations et de craquements.

Les tendons attachent les muscles aux os, et les ligaments relient les os entre eux tout en entourant les articulations qu'ils renforcent. Quand vous vous déplacez et que vous vous baissez, ces tissus conjonctifs s'étirent et s'étalent sur la surface des articulations. Par conséquent, lorsque vous montez un escalier ou que vous passez de la position assise à la position debout, vous pourriez entendre le claquement d'un tendon ou d'un ligament qui se remet en place autour d'une des articulations mobiles.

Vos articulations sont enrobées d'un liquide synovial protecteur contenant des nutriments et des gaz, notamment de l'oxygène, de l'azote et du dioxyde de carbone. C'est comme une enveloppe de sécurité autour de vos articulations. Lorsque vous causez un « cliquettement », la pression due au mouvement ou à l'étirement de l'articulation fait éclater les bulles du gaz contenu dans le liquide synovial. Vous créez tout simplement un peu d'espace dans vos articulations. Après environ 20 minutes, les gaz qui se trouvaient dans l'enveloppe réintègrent le liquide synovial, et c'est la raison pour laquelle la même articulation ne produira pas un nouveau cliquettement sur-le-champ. C'est sans danger, et dans l'immédiat vous ressentirez du bien-être. Mais au fil du temps, les cliquettements et les crépitations intentionnellement provoqués pourraient endommager vos articulations.

Les jointures des doigts et des orteils cliquettent souvent, mais c'est également un son qui peut provenir de votre mâchoire et vous surprendre de temps à autre. Entre les articulations de la mâchoire supérieure et inférieure se trouve un disque faisant fonction de coussin qui se décentre occasionnellement. Quand il reprend sa place, il produit un cliquettement. Pour les personnes atteintes d'une affection de l'articulation temporomandibulaire (ATM) ce bruit peut s'accompagner de maux de tête, d'un endolorissement du cou, d'une douleur articulaire à la pression, d'une difficulté à ouvrir la bouche et d'une douleur dans l'oreille.

Des crépitations et des cliquettements peuvent aussi provenir de vos oreilles. Vous pouvez les entendre quand vous avalez et que l'air provenant de l'arrière des fosses nasales passe dans votre oreille moyenne jusqu'à la trompe d'Eustache. Mais quand vous êtes dans un avion qui décolle ou atterrit, les bruits pourraient être plus intenses. C'est parce qu'un rapide changement d'altitude ou de pression augmente considérablement la charge de travail de votre trompe d'Eustache qui doit s'ouvrir et se refermer maintes et maintes fois pour égaliser la pression des deux côtés du tympan. Vous pouvez aussi entendre les bébés pleurer davantage dans l'avion parce qu'ils ne savent pas comment débloquer leurs oreilles. Donnez à votre bébé un biberon ou une tétine, l'action de la succion ouvrira les trompes d'Eustache. Quant à vous, il vous suffira tout simplement d'avaler votre salive, de mâcher de la gomme ou de bâiller, pour que vos oreilles se débouchent aussi.

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