Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?
Le crizotinib appartient à la classe de médicaments anticancéreux connus sous le nom d'antinéoplasiques, et plus particulièrement au groupe de médicaments appelés inhibiteurs de la protéine tyrosine kinase. Ces médicaments ralentissent la croissance des vaisseaux sanguins qui approvisionnent les cellules cancéreuses en nutriments. En ralentissant la croissance de ces vaisseaux sanguins, le crizotinib peut aider à réduire le volume des tumeurs.
On utilise le crizotinib pour traiter un certain type de cancer bronchopulmonaire « non à petites cellules » causé par un gène défectueux appelé lymphome anaplasique kinase que l'on ne peut traiter par excision chirurgicale ou qui s'est propagé à d'autres parties du corps.
Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.
Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.
Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?
200 mg
Chaque capsule de gélatine dure, de taille 0, blanc opaque/rose opaque portant les marques « Pfizer » sur la coiffe et « CRZ 200 » sur le corps, contient 200 mg de crizotinib. Ingrédients non médicinaux : silice sublimée, cellulose microcristalline, phosphate secondaire de calcium anhydre, glycolate d'amidon sodique, stéarate de magnésium, et enveloppes de capsules en gélatine dure. L'enveloppe de capsule rose opaque contient de la gélatine, du dioxyde de titane, et de l'oxyde de fer rouge. L'enveloppe de capsule blanc opaque contient de la gélatine, et du dioxyde de titane. L'encre servant aux inscriptions contient de la laque en écailles, du propylène glycol, une solution d'ammoniaque concentrée, de l'hydroxyde de potassium, et de l'oxyde de fer noir.
250 mg
Chaque capsule en gélatine dure, de taille 0, composée d'une coiffe et d'un corps rose opaque portant respectivement la marque « Pfizer » et l'inscription « CRZ 250 », contient 250 mg de crizotinib. Ingrédients non médicinaux : silice sublimée, cellulose microcristalline, phosphate secondaire de calcium anhydre, glycolate d'amidon sodique, stéarate de magnésium, et enveloppes de capsules en gélatine dure. L'enveloppe de capsule rose opaque contient de la gélatine, du dioxyde de titane, et de l'oxyde de fer rouge. L'encre servant aux inscriptions contient de la laque en écailles, du propylène glycol, une solution d'ammoniaque concentrée, de l'hydroxyde de potassium, et de l'oxyde de fer noir.
Comment doit-on employer ce médicament ?
La dose de crizotinib habituellement recommandée est 250 mg pris par la bouche 2 fois par jour. Votre médecin pourra ajuster votre dose selon votre capacité à tolérer le crizotinib. Avalez les capsules entières – ne broyez pas, ne dissolvez pas et n'ouvrez pas les capsules. Le crizotinib se prend avec ou sans aliments. Ne prenez pas le crizotinib avec du pamplemousse, de la carambole, de la grenade, avec des oranges de Séville ni avec d'autres fruits semblables, car ils peuvent interagir avec le crizotinib.
Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.
Il est très important que ce médicament soit pris conformément aux indications de votre médecin. Si vous oubliez une dose de ce médicament, prenez la dose omise aussitôt que possible. Si votre prochaine dose est prévue dans moins de 6 heures, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.
Conservez ce médicament à la température ambiante, entre 15 °C et 30 °C, hors de la portée des enfants. Ne touchez pas aux capsules broyées ou brisées.
Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.
Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?
Abstenez-vous d'employer le crizotinib dans les circonstances ci-après :
- une allergie au crizotinib ou à l'un des ingrédients du médicament;
- la présence du syndrome congénital (présent à la naissance) du QT long.
Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?
Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.
Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.
Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.
Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :
- une altération du goût;
- une baisse de l'appétit;
- une constipation;
- une douleur dans les mains, les pieds, les bras et les jambes;
- des douleurs dorsales ou articulaires;
- un dérangement d'estomac;
- une diarrhée;
- une enflure des mains et des pieds;
- une éruption cutanée;
- un essoufflement;
- des étourdissements;
- de la faiblesse;
- de la fatigue;
- un mal de tête;
- de la nausée;
- des symptômes attribuables à une neuropathie (par ex. des engourdissements, des picotements ou des sensations de piqûre, de brûlure ou de froid intense ou des douleurs pulsatives ou des élancements);
- une toux;
- des troubles du sommeil;
- des ulcérations buccales;
- des vomissements.
La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne consultez pas votre médecin ou si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :
- l'augmentation de la fréquence des infections (parmi les symptômes, on peut retrouver de la fièvre ou des frissons, une diarrhée importante, de l'essoufflement, des étourdissements prolongés, des maux de tête, une raideur nuquale (de la nuque), une perte de poids, de la douleur aux sinus ou à la gorge, une extinction de voix ou de l'apathie);
- des anomalies du champ visuel (par ex. une vision floue, éclairs lumineux, une vision double);
- une anomalie du rythme cardiaque (par ex. des étourdissements, un évanouissement ou un inconfort à la poitrine);
- une douleur thoracique;
- une fièvre;
- une pression artérielle basse;
- un ralentissement de la fréquence cardiaque;
- des signes attribuables à l'anémie (réduction du nombre de globules rouges; par ex. des étourdissements, de la pâleur, de la fatigue ou de la faiblesse inhabituelle, un essoufflement);
- des signes attribuables à une insuffisance cardiaque (par ex. de l'essoufflement; de la fatigue; une enflure des jambes, des chevilles et des pieds);
- des symptômes attribuables à une infection pulmonaire (par ex. une fièvre, des frissons, un essoufflement, une toux);
- des symptômes attribuables à une infection ou une inflammation pulmonaire (par ex. des difficultés respiratoires, de la toux ou de la fièvre);
- des symptômes attribuables à des problèmes hépatiques (par ex. une fatigue inusitée, une réduction de l'appétit, un jaunissement de la peau ou de la conjonctive (blanc des yeux), de la douleur abdominale, la présence d'urines foncées, de la nausée, des vomissements, des démangeaisons ou des saignements ou une tendance aux ecchymoses plus grande qu'à la normale);
- des symptômes attribuables à des problèmes rénaux (par ex. de la douleur au dos ou aux flancs, la présence de sang dans l'urine).
Cessez la prise du médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme:
- une perte partielle ou totale de la vue se produisant sur un seul œil ou les deux;
- des signes d'une réaction allergique grave (par ex. une boursouflure du visage ou une enflure de la gorge, de l'urticaire ou une difficulté respiratoire).
Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.
Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?
Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.
Anomalies du rythme cardiaque : ce médicament pourrait causer des anomalies du rythme cardiaque. Certains médicaments (par ex. le sotalol, la quinidine, la thioridazine, la chlorpromazine, le pimozide, la moxifloxacine, la méfloquine, la pentamidine, le trioxyde de diarsenic, le probucol, le tacrolimus) peuvent augmenter le risque d'un type de rythme cardiaque anormal appelé allongement de l'espace QT, et ils ne devraient pas s'utiliser en combinaison avec le le crizotinib. Certains facteurs constituent un risque accru de ce type de rythme cardiaque anormal, et de ses complications, notamment :
- l'appartenance au sexe féminin;
- l'âge (pour les personnes ayant plus de 65 ans);
- un allongement congénital de l'espace QT;
- des antécédents de maladie cardiaque ou d'anomalies du rythme cardiaque;
- des antécédents familiaux de mort cardiaque subite;
- des déficiences nutritionnelles;
- du diabète;
- un ralentissement de la fréquence cardiaque;
- un taux bas de potassium, de magnésium ou de calcium;
- vous avez déjà subi un accident vasculaire cérébral.
Si vous êtes atteint d'une maladie cardiaque ou d'anomalies du rythme cardiaque ou si vous prenez certains médicaments (par ex. le vérapamil, l'atazanavir), discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Caillots de sang : l'utilisation de crizotinib peut provoquer la formation de caillots sanguins dans les jambes (thrombose veineuse profonde) qui peuvent se déplacer vers les poumons (embolie pulmonaire). Les caillots sanguins peuvent également provoquer une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral. Communiquez avec votre médecin aussitôt que possible en cas de douleur, de rougeur, ou d'une enflure des jambes. Si une douleur thoracique et un essoufflement apparaissent, obtenez des soins médicaux immédiatement. Consultez également un médecin immédiatement si des maux de tête, des étourdissements, des troubles de l'élocution, des problèmes visuels, des engourdissements, ou de la faiblesse apparaissent subitement, même si ces problèmes sont temporaires. Si, dans le passé, un caillot sanguin s'est déjà formé dans vos veines, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Fatigue et étourdissements : l'utilisation du crizotinib peut provoquer de la fatigue et des étourdissements. Ne conduisez pas de véhicule et ne manœuvrez pas de machinerie avant d'avoir établi si ce médicament nuit à votre capacité d'effectuer ces tâches.
Fonction hépatique : une réduction de la fonction hépatique ou une maladie hépatique peut provoquer une accumulation de ce médicament dans l'organisme, provoquant ainsi des effets secondaires. Le crizotinib peut également réduire la fonction hépatique et provoquer des problèmes hépatiques possiblement graves. Vous ferez l'objet d'une surveillance médicale exercée par le biais d'analyses de sang régulières ciblant le fonctionnement de votre foie pendant que vous êtes sous traitement par ce médicament. En cas de troubles hépatiques, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Si vous observez la survenue de symptômes de troubles hépatiques comme de la fatigue, une sensation de malaise, une perte de l'appétit, de la nausée, le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une urine foncée, des selles claires, une douleur abdominale, ou une enflure et une démangeaison cutanée, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
Infection : le crizotinib peut faire chuter le nombre de cellules qui combattent l'infection dans le corps (les globules blancs). Si possible, évitez d'entrer en contact avec les personnes ayant une infection contagieuse. Communiquez avec votre médecin immédiatement si vous observez des signes d'une infection, comme une fièvre, ou des frissons, une diarrhée aiguë, un essoufflement, des étourdissements prolongés, des maux de tête, de la raideur dans le cou, une perte de poids ou un manque d'énergie. Vous ferez l'objet d'une surveillance médicale exercée au moyen d'analyses de sang ciblant des types spécifiques de cellules sanguines.
Inflammation des poumons : l'inflammation des poumons (maladie pulmonaire interstitielle), entraînant des difficultés respiratoires, bien que rare, est survenue chez certaines personnes prenant ce médicament. Cette complication peut être grave et peut parfois entraîner la mort. Si votre essoufflement s'aggrave ou vous ressentez soudain un essoufflement, accompagné ou non d'une fièvre, à n'importe quel moment durant votre traitement par le crizotinib, communiquez immédiatement avec votre médecin.
Problèmes cardiaques : ce médicament pourrait ralentir la fréquence cardiaque et diminuer la pression artérielle. L'utilisation de ce médicament peut nuire à la fonction cardiaque, ce qui peut mener à une insuffisance cardiaque ou à une aggravation des symptômes imputables à la maladie cardiaque. Si vous êtes atteint d'une maladie cardiaque comme de l'angine, une insuffisance cardiaque congestive ou une arythmie, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Si vous observez des symptômes d'insuffisance cardiaque comme une fatigue inaccoutumée, un essoufflement ou une enflure des pieds et des chevilles, communiquez avec votre médecin.
Problèmes nerveux : les personnes qui prennent ce médicament peuvent subir des symptômes attribuables à une neuropathie (lésion nerveuse) comme des engourdissements, des sensations de picotement, de piqûre, de brûlure ou de froid intense ou des douleurs pulsatives et/ou des élancements. Communiquez avec votre médecin si vous observez l'un de ces symptômes.
Problèmes oculaires : vous pouvez subir des troubles de la vision comme le passage d'éclairs dans votre vision, ou l'apparition de corps flottants ou de vision double ou brouillée. Communiquez avec votre médecin si vous observez l'un de ces symptômes. Ne conduisez pas de véhicule et ne manœuvrez pas de machinerie avant d'avoir établi si ce médicament nuit à votre capacité d'effectuer ces tâches. Il a été signalé que ce médicament est à l'origine de perte de la vision chez les personnes l'utilisant. Si vous remarquez une dégradation de votre vue se produisant au niveau d'un œil ou des deux, communiquez avec votre médecin dès que possible.
Problèmes rénaux : une réduction de la fonction rénale peut provoquer l'accumulation de ce médicament dans le corps, provoquant ainsi des effets secondaires. Si vous avez des problèmes rénaux importants, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse. Les hommes et les femmes doivent utiliser une méthode de contraception efficace (par ex. des condoms, des contraceptifs oraux) pendant le traitement et pendant au moins 90 jours après la fin du traitement. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
La fertilité des hommes et des femmes peut être modifiée par le traitement avec le crizotinib. Discutez avec votre médecin de toute préoccupation que vous pouvez avoir à ce sujet.
Allaitement : on ignore si le crizotinib passe dans le lait maternel. Si vous prenez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. À cause du potentiel de lésion grave pour un bébé s'il est exposé à ce médicament, nous avertissons les femmes qui allaitent leur bébé de ne pas utiliser ce médicament. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.
Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans.
D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?
Il pourrait se produire une interaction entre le crizotinib et l'un des agents ci-après :
- les agonistes alpha (par ex. la clonidine, le méthyldopa);
- l'alitrétinoïne;
- les alphabloquants (par ex. l'alfuzosin, la doxazosine, la silodosine, la tamsulosine);
- les antagonistes de la sérotonine (les médicaments anti-émétiques; par ex. le granisétron, l'ondansétron);
- les antagonistes du calcium (par ex. l'amlodipine, le diltiazem, la nifédipine, le vérapamil);
- les antiarythmiques (par ex. l'amiodarone, le disopyramide, le dronédarone, la lidocaïne, la procaïnamide, le propafénone, la quinidine, le sotalol);
- les antibiotiques de la famille des quinolones (par ex. la ciprofloxacine, la moxifloxacine, la norfloxacine);
- les antibiotiques macrolides (par ex. la clarithromycine, l'érythromycine);
- les anticancéreux (par ex. l'apalutamide, le cabazitaxel, le docétaxel, la doxorubicine, l'étoposide, l'ifosfamide, l'irinotécan, la vincristine);
- les anticonvulsivants (par ex. la carbamazépine, la gabapentine, le lacosamide, le lévétiracétam, le phénobarbital, la phénytoïne, la primidone, le topiramate);
- les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, la clomipramine, la désipramine, la trimipramine);
- les antidiabétiques « gliptine » (par ex. la linagliptine, la saxagliptine, la sitagliptine);
- les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. l'itraconazole, le kétoconazole, le posaconazole, le voriconazole);
- les antihistaminiques (par ex. la cétirizine, la diphenhydramine, la doxylamine, l'hydroxyzine, la loratadine, la rupatadine);
- les antipaludiques (par ex.la chloroquine, la méfloquine, la quinine, la primaquine, le praziquantel);
- les antipsychotiques (par ex. la chlorpromazine, la clozapine, l'halopéridol, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone);
- l'apixaban;
- l'aprépitant;
- les autres inhibiteurs de la protéine kinase (par ex. le bosutinib, le dabrafénib, le dasatinib, le nilotinib, le pazopanib, le sunitinib);
- les benzodiazépines (par ex. le chlordiazépoxide, le clonazépam, le diazépam, le lorazépam, le triazolam);
- les bêta-2 agonistes (par ex. le formotérol, l'indacatérol, le salmétérol);
- les bêtabloquants (par ex. l'aténolol, le métoprolol, le propranolol);
- le bicalutamide;
- le bosentan;
- la bromocriptine;
- la buprénorphine;
- le bupropion;
- la buspirone;
- le calcitriol;
- le cannabis;
- le cobicistat;
- la colchicine;
- le conivaptan;
- les corticostéroïdes (par ex. le budésonide, la dexaméthasone, la fluticasone, l'hydrocortisone, la prednisone);
- la cyclosporine;
- la darifénacine;
- le déférasirox;
- les dérivés nitrés (par ex. le dinitrate d'isosorbide, le mononitrate d'isosorbide);
- la digoxine;
- les diurétiques (pilules pour éliminer l'eau; par ex. le furosémide, l'hydrochlorothiazide, le triamtérène);
- le dompéridone;
- l'élagolix;
- l'éliglustat;
- l'enzalutamide;
- l'éplérénone;
- l'évérolimus;
- le fingolimod;
- la flibansérine;
- la galantamine;
- la guanfacine;
- la guanfacine;
- les inhibiteurs de la phosphodiestérase-5 (par ex. le sildénafil, le tadalafil, le vardénafil);
- les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, l'indinavir, le ritonavir, le saquinavir);
- les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH (INNTIs; par ex. l'éfavirenz, l'étravirine, la névirapine);
- les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline);
- l'ivabradine;
- l'ivacaftor;
- le jus de pamplemousse;
- le lanréotide;
- les laxatifs;
- le lemborexant;
- le lomitapide;
- le macitentan;
- le maraviroc;
- les médicaments antimigraineux de la classe des « triptans » (par ex. l'élétriptan, le sumatriptan);
- les médicaments de type « statine » pour traiter les niveaux élevés de cholestérol (par ex. l'atorvastatine, la lovastatine, la simvastatine);
- la méthadone;
- la métoclopramide;
- la mifépristone;
- le millepertuis;
- le naloxégol;
- les narcotiques analgésiques (par ex. la codéine, le fentanyl, la morphine, l'oxycodone);
- l'octréotide;
- les œstrogènes (par ex. les œstrogènes conjugués, l'œstradiol, l'éthinylœstradiol);
- la pentamidine;
- le pimécrolimus;
- la quinine;
- la rifabutine;
- la rifampine;
- la rivastigmine;
- le sarilumab;
- le siltuximab;
- le siponimod;
- le sirolimus;
- le tacrolimus;
- le tamoxifène;
- le ticagrélor;
- la tizanidine;
- le tocilizumab;
- la toltérodine;
- le tolvaptan;
- la trazodone;
- l'ulipristal;
- la zopiclone.
Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :
- cesser la prise de l'un des médicaments;
- remplacer l'un des médicaments par un autre;
- modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
- ne rien changer du tout.
L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.
D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.
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