Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?

La codéine appartient à la classe des médicaments appelés narcotiques analgésiques (des médicaments antidouleur). Ces médicaments antidouleur sont aussi dénommés analgésiques opioïdes. Ils s'utilisent pour soulager la douleur chronique (à long terme) d'intensité légère à modérée. Les opioïdes agissent en bloquant les signaux de la douleur au niveau du cerveau. La codéine à libération contrôlée n'agit pas rapidement et on ne l'utilise qu'après avoir déterminé la dose efficace d'analgésiques à action rapide.

Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations, ou les deux. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. La prise de ce médicament sans ordonnance de leur médecin peut s'avérer nuisible et même mortelle pour certaines personnes.

Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?

50 mg
Chaque comprimé enrobé, rond, bleu, portant l'inscription « PF » d'un côté et « CC 50 » de l'autre, contient 26,5 mg de monohydrate de codéine et 31,35 mg de trihydrate de sulfate de codéine (équivalent chacun à 25 mg de codéine anhydre). Ingrédients non médicinaux : alcool stéarylique, hydroxyéthylcellulose, lactose, stéarate de magnésium et talc; pelliculage : Opadry bleu Y-5-10544, laque d'aluminium AD et C bleu nº 2, dioxyde de titane, hydroxypropyl cellulose, hydroxypropylméthylcellulose et polyéthylèneglycol.

100 mg
Chaque comprimé enrobé, rond, sécable, jaune, portant l'inscription « PF » d'un côté et « CC 100 » de l'autre, contient 53 mg de monohydrate de codéine et 62,7 mg de trihydrate de sulfate de codéine (équivalent chacun à 50 mg de codéine anhydre). Ingrédients non médicinaux : alcool stéarylique, hydroxyéthylcellulose, lactose, stéarate de magnésium et talc; pelliculage : Opadry jaune Y-5-2036, laque d'aluminium D et C jaune nº 10, laque d'aluminium AD et C jaune nº 5, hydroxypropylcellulose, hydroxypropylméthylcellulose, polyéthylèneglycol et dioxyde de titane.

150 mg
Chaque comprimé enrobé, rond, sécable, rouge, portant l'inscription « PF » d'un côté et « CC 150 » de l'autre, contient 79,5 mg de monohydrate de codéine et 94,1 mg de trihydrate de sulfate de codéine (équivalent chacun à 75 mg de codéine anhydre). Ingrédients non médicinaux : alcool stéarylique, hydroxyéthylcellulose, lactose, stéarate de magnésium et talc; pelliculage : Opadry rouge Y-5-1842, laque d'aluminium AD et C jaune nº 6, laque d'aluminium AD et C rouge nº 40, dioxyde de titane, hydroxypropylcellulose, hydroxypropylméthylcellulose et polyéthylèneglycol.

200 mg
Chaque comprimé enrobé, en forme de caplet, sécable, orange, portant l'inscription « PF » d'un côté et « CC 200 » de l'autre, contient 106 mg de monohydrate de codéine et 125,4 mg de trihydrate de sulfate de codéine (équivalent chacun à 100 mg de codéine anhydre). Ingrédients non médicinaux : alcool stéarylique, hydroxyéthylcellulose, lactose, stéarate de magnésium et talc; pelliculage : Opadry orange Y-5-2467, laque d'aluminium AD et C jaune nº 6, dioxyde de titane, hydroxypropylcellulose, hydroxypropylméthylcellulose et polyéthylèneglycol.

Comment doit-on employer ce médicament ?

La dose nécessaire est établie en fonction de la cause et de la gravité de la douleur, ainsi que des antécédents d'utilisation des analgésiques narcotiques. Le médecin convertira la dose d'analgésiques à action brève en une dose équivalente de codéine à libération contrôlée.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

La codéine à libération contrôlée en comprimé devrait se prendre toutes les 12 heures afin de maintenir le niveau de soulagement. Les comprimés devraient s'avaler tout entier, sans tenter de les dissoudre, de les croquer ou de les mâcher. Dans le cas contraire, de graves complications, parfois mortelles pourraient avoir lieu. Les comprimés de toutes les teneurs, sauf ceux de 50 mg, peuvent être coupés en deux. Les demi-comprimés doivent également s'avaler sans croquer ni mâcher.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Avec le temps, ce médicament peut provoquer de la tolérance et une dépendance physique alors que votre corps s'habitue au médicament. Une tolérance se produit lorsqu'une dose qui procurait auparavant un soulagement acceptable de la douleur n'est plus efficace et qu'il est nécessaire d'utiliser des doses plus fortes pour obtenir le même apaisement de la douleur. La dépendance physique résulte de la consommation d'un médicament, et elle se manifeste par un état de manque lorsque sa prise est interrompue brusquement. Si vous absorbez de la codéine régulièrement, et depuis longtemps, discutez avec votre médecin des symptômes de sevrage avant de cesser la prise de ce médicament, car vous pourriez observer un état de manque.

La tolérance et la dépendance physique diffèrent de la toxicomanie. On définit la toxicomanie comme un besoin psychique d'utiliser le médicament pour d'autres raisons que le soulagement de la douleur. Bien qu'il soit possible de faire un usage abusif de ce médicament par suite d'une accoutumance, ce phénomène se produit plus communément pour les personnes qui ont eu un comportement toxicomaniaque à l'égard d'autres substances dans le passé.

Ce médicament est susceptible de causer une dépendance si on le prend pendant une période de temps prolongée. Vous pourriez ressentir des symptômes de sevrage si vous cessiez brusquement de prendre ce médicament après en avoir fait un usage à long terme. Si vous prévoyez cesser le médicament, il se peut que votre médecin vous recommande de réduire la dose graduellement pour diminuer l'importance des effets de sevrage.

Il est très important que ce médicament soit pris conformément aux indications de votre médecin. Si vous oubliez une dose, prenez le médicament dès que vous constatez l'omission et reprenez la suite du traitement aussitôt que possible. S'il est presque temps de votre prochaine dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Conservez ce médicament à la température ambiante et hors de la portée des enfants. Une ingestion accidentelle de ce médicament par un enfant peut engendrer des complications très sévères voire mortelles.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?

Abstenez-vous d'employer ce médicament dans les circonstances ci-après :

  • si vous êtes âgé de moins de 18 ans, en particulier après une intervention chirurgicale pour l'ablation des amygdales ou des adénoïdes pour le traitement de l'apnée du sommeil;
  • si on vous a identifié comme un métabolisateur ultra-rapide de la codéine (votre organisme change la codéine en sa forme active plus rapidement et plus complètement que les autres personnes);
  • un allaitement, une grossesse ou durant l'accouchement;
  • une allergie à la codéine ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • une allergie aux narcotiques analgésiques;
  • un asthme aigu ou une autre affection obstructive des voies aériennes supérieures;
  • le besoin d'une analgésie à court terme seulement;
  • un cœur pulmonaire;
  • une dépression importante du système nerveux central (c.-à-d. une sédation);
  • une dépression respiratoire aiguë;
  • une douleur traitable par la prise occasionnelle d'analgésiques;
  • une obstruction des voies digestives, en particulier un iléus paralytique;
  • la présence d'alcoolisme ou de delirium tremens;
  • la présence d'un abdomen aiguë (une affection abdominale grave qui nécessite habituellement une intervention chirurgicale);
  • la prise des inhibiteurs de la monoamine oxydase (MAO) (par ex. la phénelzine, la tranylcypromine) au cours des 14 jours précédents;
  • un traumatisme crânien ou une augmentation de la pression intracrânienne ou de la moelle épinière;
  • des troubles convulsifs.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.

Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • des battements de cœur rapides, lents ou irréguliers;
  • de la confusion;
  • de la constipation;
  • une coordination amoindrie;
  • une démangeaison;
  • des étourdissements, une sensation de tête légère ou la sensation de perdre connaissance;
  • de la faiblesse;
  • des maux de tête;
  • de la nausée;
  • une réduction des capacités sexuelles ou de la libido;
  • une sécheresse de la bouche;
  • des signes d'une obstruction intestinale (une douleur abdominale, de la nausée, une grave constipation);
  • de la somnolence;
  • de la sudation;
  • des troubles du sommeil;
  • des vomissements.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • une perte d'appétit;
  • des symptômes de sevrage (par ex. de la nausée, des vomissements, de la diarrhée, de l'anxiété, des frissons, de la froideur et de la moiteur de la peau, des douleurs musculaires, une perte de l'appétit, une sudation excessive);
  • des symptômes du syndrome sérotoninergique (par ex. de la confusion, battements de coeur rapides, des hallucinations, un état d'excitation, des tremblements, des frissonnements, des soudaines contractions des muscles, de la sudation);
  • une vision floue.

Cessez la prise du médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

  • une respiration lente, superficielle ou faible;
  • des signes d'une grave réaction allergique (par ex. des crampes abdominales, une difficulté respiratoire, de la nausée et des vomissements, ou une boursouflure du visage et une enflure de la gorge);
  • des symptômes d'une surdose (par ex. une peau moite et froide, une respiration anormalement lente ou faible, de graves étourdissements, de la confusion, un faible rythme cardiaque ou une somnolence extrême).

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Affections abdominales : la codéine, comme d'autres narcotiques analgésiques, peut ralentir le passage des matières le long de l'appareil digestif et compliquer l'établissement du diagnostic de certaines affections. Elle peut également aggraver certaines affections abdominales, ou si vous êtes atteint d'une affection abdominale ou si vous avez des antécédents d'affection abdominale, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Apnée du sommeil : l'apnée du sommeil est une affection caractérisée par l'arrêt de la respiration pendant de courtes périodes du sommeil. Cette affection peut être causée ou accentuée par des médicaments comme la codéine qui ralentissent la respiration. Si votre partenaire ou vous-même remarquez des épisodes pendant lesquels vous ne respirez pas suivis d'un retour subit de la respiration, communiquez dès que possible avec votre médecin.

Asthme et affections respiratoires : la codéine, comme d'autres narcotiques analgésiques, peut freiner les mécanismes régulateurs de la respiration. Par conséquent, les personnes atteintes de problèmes respiratoires sont plus susceptibles de manquer d'oxygène. Si vous êtes atteint d'asthme ou de problèmes respiratoires, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Blessures à la tête : la codéine peut provoquer une augmentation de la pression intracrânienne (pression à l'intérieur de la tête) et causer une décélération et même un arrêt de la respiration chez les personnes qui ont subi une blessure à la tête. Si vous avez subi une blessure à la tête ou si vous êtes atteint d'autres affections qui augmentent la pression intracrânienne, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Consommation d'alcool : les personnes utilisant ce médicament ne devraient pas consommer d'alcool ou d'autres médicaments (par ex. des antidépresseurs, des somnnifères, des anxiolytiques) qui provoquent de la somnolence car cela peut augmenter la possibilité de développer des effets secondaires potentiellement mortels. Ce médicament n'est pas recommandé pour les personnes ayant un problème d'alcoolisme.

Constipation : la constipation est un effet secondaire courant d'un emploi régulier de narcotiques analgésiques. L'une des complications de la constipation est un bouchon de selles dures, appelé fécalome, qui se forme le plus fréquemment parmi les aînés ou les personnes alitées. Cette accumulation de matières fécales constitue une urgence médicale quand elle n'est pas traitée rapidement. C'est l'une des raisons pour lesquelles un bon transit intestinal est très important. Votre médecin pourrait vous prescrire des laxatifs stimulants, des émollients fécaux et vous recommander d'autres mesures à mettre en œuvre au besoin.

Convulsions : la codéine, comme les autres médicaments narcotiques, peut aggraver certains désordres convulsifs préexistants. Si vous avez un trouble convulsif, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, comment votre affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Dépendance et sevrage : ce médicament peut engendrer une accoutumance s'il est pris à long terme. L'abus de médicament ne représente pas un problème pour les personnes qui ont besoin de ce médicament pour soulager leurs douleurs. La dépendance physique (le besoin d'absorber des doses à intervalles réguliers pour prévenir les symptômes physiques) a été associée à la prise des analgésiques narcotiques comme la codéine. Des symptômes de sevrage peuvent être ressentis si la dose est considérablement réduite ou suspendue brusquement. Parmi ces symptômes, on retrouve des convulsions, de l'irritabilité, des troubles du sommeil, de l'agitation, des tremblements, une diarrhée, des crampes abdominales, des vomissements, des maux de tête, des crampes musculaires, un état d'anxiété extrême, de la tension, de l'agitation, une sudation excessive et de la confusion.  Une diminution progressive de la dose sous surveillance médicale peut aider à prévenir ou à diminuer ces symptômes de sevrage quand l'utilisation de ce médicament n'est plus nécessaire pour le traitement de la douleur.

Fonction hépatique : si vous avez une fonction hépatique diminuée ou une atteinte hépatique, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Fonction rénale : une maladie des reins ou une fonction rénale diminuée peut provoquer une accumulation de ce médicament dans l'organisme, causant ainsi des effets secondaires. Si votre fonction rénale est réduite ou si vous êtes atteint d'une maladie rénale, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Maladie thyroïdienne : les personnes atteintes de maladies thyroïdiennes (hypothyroïdie ou maladie d'Addison, par exemple) peuvent être plus sensibles aux effets de la codéine à libération contrôlée et peuvent avoir besoin de doses plus faibles.

Pression artérielle : la codéine et les autres analgésiques narcotiques peuvent provoquer une baisse importante de la pression artérielle chez certaines personnes. Communiquez au plus tôt avec votre médecin en cas de graves étourdissements ou de syncope.

Problèmes des glandes surrénales : les glandes surrénales produisent des messagers chimiques responsables de la fonction normale des organes, notamment de notre réponse aux blessures ou au stress. Il arrive, rarement, que la codéine provoque une dysfonction des glandes surrénales; il se peut que votre médecin porte une attention spéciale à la fonction de ces glandes, en particulier si vous avez subi un stress comme une intervention chirurgicale, une blessure ou une infection importante.

Somnolence ou vigilance réduite : la codéine peut influer sur les capacités mentales ou physiques exigées pour accomplir des activités potentiellement dangereuses comme conduire une voiture ou faire fonctionner des machines. Évitez les activités qui nécessitent de la vigilance jusqu'à ce que vous sachiez comment la codéine agit sur vous.

Syndrome sérotoninergique : des réactions graves peuvent se produire quand la codéine est associée à des médicaments servant au traitement de la dépression. Les symptômes d'une réaction sont, entre autres, une rigidité et des spasmes musculaires, une difficulté à bouger, une altération de l'état mental – y compris un délire et de l'agitation. Le coma et la mort pourraient également se produire. Si vous prenez des médicaments pour la dépression ou les migraines, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Troubles des voies urinaires : la codéine et d'autres narcotiques analgésiques peuvent exercer une action qui freine le passage de l'urine dans les voies urinaires. Si vous êtes atteint d'une hypertrophie de la prostate ou d'autres troubles des voies urinaires, comme un rétrécissement de l'urètre, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Les femmes qui employaient la codéine durant leur grossesse ont donné le jour à des enfants manifestant des signes de sevrage, ce qui peut mettre la vie en danger. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Allaitement : ce médicament passe dans le lait maternel. Une fois la dose de codéine ingérée, une partie de celle-ci est transformée en morphine par l'organisme. La transformation peut se produire plus rapidement chez certaines personnes. Dans le cas d'une mère allaitant son enfant, le bébé pourrait risquer de recevoir une surdose de morphine via le lait maternel. La codéine à libération contrôlée n'est pas recommandée chez les femmes qui allaitent.

Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les personnes ayant moins de 18 ans.

Aînés: les aînés pourraient être plus sensibles aux effets de la codéine et de plus faibles doses pourraient leur suffire.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?

Il pourrait se produire une interaction entre la codéine à libération contrôlée et l'un des agents ci-après :

  • l'abiratérone;
  • l'aclidinium;
  • l'alcool;
  • les amphétamines (par ex. la dextroamphétamine, la lisdexamfétamine);
  • les anesthésiques généraux (les médicaments utilisés pour provoquer un sommeil profond avant une intervention chirurgicale);
  • les antibiotiques macrolides (par ex. la clarithromycine, l'érythromycine);
  • les anticonvulsivants (par ex. la carbamazépine, le clobazam, la gabapentine, la lamotrigine, le lévétiracétam, la phénytoïne, le rufinamide, le topiramate);
  • les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, l'imipramine);
  • les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. le fluconazole, l'itraconazole, le kétoconazole, le voriconazole);
  • les antihistaminiques qui induisent la somnolence (par ex. l'azélastine, la cétirizine, la chlorphéniramine, la diphenhydramine, l'hydroxyzine, la rupatadine);
  • les antipsychotiques (par ex. la quétiapine, la rispéridone, la ziprasidone);
  • l'apalutamide;
  • l'aprépitant;
  • les autres analgésiques narcotiques (par ex. le fentanyl, la morphine, le tapentadol, le tramadol);
  • les barbituriques (par ex. le phénobarbital);
  • les benzodiazépines (par ex. l'alprazolam, le diazépam, le lorazépam);
  • le bosentan;
  • la brimonidine;
  • la buprénorphine;
  • le bupropion;
  • la buspirone;
  • le cannabis;
  • le cinacalcet;
  • le clidinium;
  • la clonidine;
  • le cobicistat;
  • la darifénacine;
  • le darunavir;
  • la desmopressine;
  • le diltiazem;
  • le disopyramide;
  • les diurétiques (pilules pour éliminer l'eau; par ex. l'hydrochlorothiazide, l'indapamide);
  • le dompéridone;
  • la dronédarone;
  • l'éluxadoline;
  • l'entacapone;
  • l'enzalutamide;
  • le glycopyrrolate;
  • l'hydrate de chloral;
  • les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la rasagiline, la sélégiline, la tranylcypromine);
  • les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, l'indinavir, le ritonavir, le saquinavir, le tipranavir);
  • les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le crizotinib, le dabrafénib, l'imatinib, le nilotinib, le ribociclib)
  • les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH (INNTIs; par ex. la doravirine, l'éfavirenz, l'étravirine, la névirapine, la rilpivirine);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
  • l'ipratropium;
  • le jus de pamplemousse;
  • le lanréotide;
  • le lemborexant;
  • la lidocaïne;
  • le lithium;
  • le lumacaftor et l'ivacaftor;
  • la méthadone;
  • la métoclopramide;
  • la mifépristone;
  • le millepertuis;
  • le mirabégron;
  • la mirtazapine;
  • le modafinil;
  • la nalbuphine;
  • la naltrexone;
  • l'octréotide;
  • l'oxybutynine;
  • le pasiréotide;
  • le pegvisomant;
  • la pomalidomide;
  • le pramipexole;
  • la prégabaline;
  • la quinidine;
  • les relaxants musculaires (par ex. le baclofène, la cyclobenzaprine, le méthocarbamol, l'orphénadrine);
  • la rifabutine;
  • la rifampine;
  • le ropinirole;
  • la rotigotine;
  • la scopolamine;
  • la solifénacine;
  • la somatostatine;
  • la terbinafine;
  • la thalidomide;
  • le tiotropium;
  • la tizanidine;
  • la toltérodine;
  • la trazodone;
  • le tryptophane;
  • l'uméclidinium;
  • le vérapamil;
  • le zolpidem;
  • la zopiclone.

Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments;
  • remplacer l'un des médicaments par un autre;
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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