7 mythes sur la santé sexuelle démystifiés

Bien-être sexuel

 


La santé sexuelle n’est pas seulement la prévention des infections sexuellement transmissibles. Il s’agit d’être conscient de votre corps et de prendre des décisions éclairées qui peuvent affecter votre santé.

Mythe 1 : Si je n’ai aucun symptôme, je n’ai pas d’IST.

Fait : Les IST peuvent provoquer de nombreux types de symptômes, notamment des démangeaisons, des éruptions cutanées et des mictions douloureuses. Cependant, de nombreuses IST sont asymptomatiques, c’est-à-dire qu’elles ne présentent aucun signe mais peuvent quand même être transmises. Il est important de se faire tester régulièrement pour prévenir la propagation des IST, surtout si vous avez un nouveau partenaire sexuel, et pour éviter les complications au fil du temps. Vous devriez également vous faire tester si vous ou votre partenaire :

  • Sont ou ont été sexuellement actifs avec d'autres personnes
  • Avez ou avez eu une IST
  • Remarquez un préservatif cassé ou ne l'utilisez pas pendant les rapports sexuels
  • Partagez des aiguilles pour la drogue, le tatouage ou le perçage.

Mythe 2 : Le dépistage des IST est douloureux et peu pratique.

Fait : De nombreux tests d’IST ne sont ni douloureux ni trop gênants. Ceux-ci peuvent inclure une simple analyse de sang et d’urine, un prélèvement de la gorge, du col de l’utérus, de l’anus ou de l’urètre. Votre médecin peut également inspecter la région génitale pour rechercher des bosses ou des douleurs. Des tests réguliers sont importants pour maintenir la santé sexuelle et la tranquillité d’esprit.

Mythe 3 : Vous pouvez contracter des IST à cause des sièges de toilettes.

Fait : Il s’agit d’une idée fausse très répandue, mais rassurez-vous, il est pratiquement impossible de contracter une IST à partir d’un siège de toilette. Les IST sont causées par des virus, des bactéries et des parasites qui ne survivent pas longtemps sur les surfaces dures. Votre peau est une barrière protectrice qui empêche les organismes de pénétrer dans le corps, sauf si vous avez une plaie ouverte. Vous êtes plus susceptible de contracter des germes provenant d’autres zones chaudes, comme les poignées de robinet ou les distributeurs de serviettes, qui peuvent être éliminés par un lavage approprié des mains.

Mythe 4 : La contraception peut provoquer l’infertilité.

Fait : La contraception se présente sous de nombreuses formes, comme les pilules, les dispositifs intra-utérins (DIU), les timbres hormonaux, etc. Il existe également des options non hormonales comme les préservatifs, les DIU à base de cuivre et les diaphragmes. L’infertilité fait généralement référence à une situation dans laquelle vous ne parvenez pas à tomber enceinte après avoir essayé d’avoir des relations sexuelles pendant au moins 1 an sans utiliser de méthode contraceptive (ou 6 mois si vous avez plus de 35 ans).

La vérité est que la contraception, y compris les options hormonales, ne provoque pas l’infertilité. Cependant, la contraception hormonale peut affecter temporairement votre cycle menstruel après son arrêt, ce qui rend plus difficile une grossesse immédiate. Certaines options, comme les hormones injectées et les patchs, peuvent affecter votre fertilité pendant plusieurs cycles ou mois après leur arrêt.

Mythe 5 : Les antibiotiques peuvent rendre le contrôle des naissances moins efficace.

Fait : La plupart des antibiotiques, comme ceux que l’on prend pour traiter les infections respiratoires, n’interfèrent pas avec la contraception hormonale. Il existe une exception, à savoir l’antibiotique appelé rifampicine. Cependant, de nombreux médicaments peuvent interagir avec les contraceptifs hormonaux. Il est donc préférable de consulter votre pharmacien en cas de doute.

Mythe 6 : Si j’oublie de prendre une pilule contraceptive, je devrais la prendre dès que je m’en souviens.

Fait : Chaque pilule contraceptive est légèrement différente et l’action appropriée dépend de la pilule spécifique. Le moment exact compte également : à quel moment de votre cycle avez-vous oublié votre pilule ? Combien de pilules ont été oubliées ? Par exemple, dans certains cas, vous devrez peut-être même doubler votre dose de pilule ou commencer un nouveau paquet. En cas de doute, consultez votre pharmacien. Le même conseil s’applique aux autres types de contraception hormonale, comme les patchs ou les anneaux vaginaux.

Mythe 7 : Uriner après un rapport sexuel peut aider à prévenir les IST.

Fait : Les IST se propagent par contact direct de certaines parties du corps avec des fluides corporels infectés, ce qui se produit souvent lors des rapports sexuels. Uriner après un rapport sexuel peut aider à éliminer l’urètre, mais ce processus ne prévient pas les IST. L’utilisation de préservatifs ou d’autres méthodes barrières est le seul moyen de prévenir les IST.

Des tests réguliers, une communication ouverte avec votre professionnel de la santé et des pratiques sexuelles protégées sont essentiels au maintien de votre santé sexuelle. Restez informé et proactif pour vous protéger ainsi que vos partenaires.

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