Le rhume des foins

Affections mineures

 

Vous connaissez sans doute le terme « rhume des foins », mais les allergies saisonnières, aussi connues sous le nom de rhinite allergique saisonnière, sont déclenchées par différents types de pollen et non par les foins. Au printemps, lorsque les arbres et les herbes commencent à pousser, ils produisent un pollen léger et poudreux qui flotte au gré du vent. Si vous êtes allergique à ce pollen, vous pourriez présenter les symptômes suivants : reniflements, éternuements, respiration sifflante, écoulement nasal, irritation des yeux et larmoiement. Pour certaines personnes asthmatiques, le pollen peut aussi déclencher une crise d'asthme.

Les facteurs pouvant déclencher une allergie, appelés allergènes, varient selon la période de l'année. À la fin de l'été et au début de l'automne, le pollen des mauvaises herbes, particulièrement celui de l'herbe à poux, et les spores fongiques sont les principaux coupables. Le facteur principal au début de printemps est le pollen d'arbres, tandis qu'à la fin de printemps et l'été c'est le pollen de plantes herbacées. Les allergènes spécifiques à l'environnement varient aussi en fonction de la région géographique.

Comment donc profiter des activités de plein air sans souffrir de ces symptômes désagréables? Voici quelques petits conseils :

  • maintenez les fenêtres fermées afin que le pollen ne puisse pas pénétrer. Par temps chaud et humide, la climatisation augmentera votre confort. Mais n'oubliez pas que les climatiseurs sont aussi à l'origine de la croissance de moisissures à l'intérieur de la maison. Faites un grand nettoyage de printemps, et assurez le suivi;
  • si possible, restez à l'intérieur lorsque le niveau de pollen est élevé (surveillez les bulletins météorologiques) et pendant les journées où le vent peut disperser le pollen et les spores. Évitez de sortir le matin (entre 5 et 10 heures), car c'est le moment où le niveau de pollen est généralement le plus élevé;
  • si vous avez passé la journée à l'extérieur, enlevez les vêtements que vous avez portés et mettez-les au lavage; prenez une douche à votre arrivée. De cette façon, le pollen de l'extérieur ne vous suivra pas au lit;
  • ne mettez pas votre linge à sécher à l'extérieur. Le pollen et des moisissures peuvent y adhérer et pénétrer ensuite à l'intérieur de la maison. Utilisez de préférence la sécheuse.

Si ces mesures ne semblent pas efficaces et que vous avez toujours des allergies, consultez un professionnel de la santé sur les mesures à prendre.

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L'herbe à la puce

Premiers soins Affections mineures

 

La dermatite de contact est un autre type d'allergie; elle se manifeste sous la forme d'une éruption cutanée si vous êtes entré en contact avec un allergène. L'herbe à la puce est l'un des facteurs déclenchants de la dermatite de contact que l'on retrouve le plus fréquemment dans la nature. La sève de cette plante contient une substance huileuse, appelée urushiol, qui se dégage facilement lorsque les feuilles sont froissées, frottées ou brûlées.

La plupart des personnes qui ont un contact avec l'herbe à la puce dans son milieu naturel auront une réaction. Environ 24 à 48 heures après avoir frôlé cet arbrisseau d'apparence inoffensive, les personnes qui y sont sensibles remarqueront généralement l'apparition d'une rougeur sur leur peau. Elle se transformera en une éruption cutanée accompagnée d'une démangeaison puis de petites élevures surmontées de vésicules. Après quelques jours, ces vésicules éclatent et les plaies suintantes commencent à former des croûtes et à se guérir.

La meilleure façon de vous protéger est d'éviter tout contact avec l'herbe à la puce. Apprenez à la reconnaître à ses feuilles vertes légèrement luisantes groupées par trois – quoique leur forme puisse varier. En région boisée où il est impossible de les éviter, portez des manches longues, un pantalon, et des gants. N'oubliez pas que leur substance huileuse peut adhérer aux poils de votre animal de compagnie. Faites donc preuve de prudence lorsque vous le touchez après une sortie en région boisée. Un bain sera peut-être nécessaire.

Que faire si vous avez la malchance d'avoir été en contact avec de l’herbe à puce? Premièrement, essayez de vous laver au plus tôt. Un ruisseau peut faire l'affaire, mais de l'eau et du savon constituent le moyen le plus efficace pour empêcher cette substance – et cette éruption – de s'étendre. L'éruption disparaîtra habituellement d'elle-même après quelques jours, mais elle vous causera du désagrément entretemps. Si vous n'avez pas de savon, vous pouvez utiliser du vinaigre (2 cuillères à soupe dans une tasse d'eau) ou de l'alcool à friction. La prise d'antihistaminiques par voie orale peut également aider à apaiser les démangeaisons. Consultez un médecin si : l'éruption cutanée est grave ou étendue, touche le visage ou les parties génitales. Dans ces cas-là, des médicaments délivrés sur ordonnance, tels que certains antihistaminiques et corticostéroïdes, peuvent être utiles.

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La désensibilisation

 

Si vous souffrez d'allergies graves, vous avez peut-être, de concert avec votre allergologue, envisagé avoir d'avoir recours à une méthode thérapeutique comme l'immunothérapie spécifique, autrement dit à des injections d'extraits des substances auxquelles vous êtes allergique. Mais ces injections en valent-elles la peine? Pour certains, la réponse est affirmative.

Tout comme la vaccination, l'immunothérapie vous permet d'acquérir une certaine « résistance » ou immunité aux substances auxquelles vous êtes allergique. Ainsi, votre corps ne réagira pas exagérément lorsque vous serez exposé à ces facteurs déclenchants, ou allergènes, et les symptômes n'interféreront plus autant avec vos activités quotidiennes.

Cette thérapie peut cependant exiger de la patience de votre part. L'immunothérapie spécifique ne consiste pas en une seule injection, mais plutôt en une série de piqûres. En effet, le médecin ou allergologue commence par injecter une faible dose de l'allergène, puis en augmente la dose chaque semaine, en fonction de votre sensibilité personnelle. Ce processus peut durer 4 à 6 mois, sur la base d'injections hebdomadaires, en vue d'atteindre la dose nécessaire à l'immunisation, appelée dose d'entretien. Cette dose est administrée d'abord à intervalles de 1 ou 2 semaines, et ensuite toutes les 3 à 4 semaines pendant 3 à 5 ans, voire davantage.

La bonne nouvelle? C'est qu'une fois que la personne allergique a suivi tout ce protocole, elle devient généralement moins sensible, et peut donc réduire, voire arrêter sa consommation de médicaments destinés à soulager les symptômes. Elle peut donc vaquer plus facilement à ses activités quotidiennes. L'immunothérapie pourrait être nécessaire pour quelqu'un qui doit s'exposer à beaucoup d'allergènes (pollen, acarien de la poussière) sans possibilité de les éviter, ou encore lorsque les symptômes d'allergie sont si graves qu'ils ne peuvent être maîtrisés à l'aide de médicaments. Selon les spécialistes, l'immunothérapie serait particulièrement utile pour les personnes asthmatiques, car leurs crises sont souvent déclenchées par des allergènes Certains types d'immunothérapies sont maintenant disponibles sous formes de comprimés à dissoudre sous la langue dépendamment de l'allergène.

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Le pouvoir des parents dans la lutte contre l'asthme

 

Les spécialistes savent qu'il existe un lien entre les allergies et l'asthme. En effet, les enfants atteints d'allergies sont souvent également sujets à l'asthme et à une affection de la peau appelée dermatite atopique (eczéma). Comme les facteurs déclenchant l'allergie peuvent mener à des crises d'asthme, une maîtrise efficace de ces allergies peut mener à une meilleure maîtrise de l'asthme. Savoir quels sont les facteurs déclenchants et les éviter aiderait à prévenir les crises d'asthme. Il se peut aussi que les symptômes d'asthme soient déclenchés par l'exercice physique, une infection des voies respiratoires d'origine virale et l'exposition à certains gaz ou émanations. Malheureusement, les crises d'asthme ne peuvent pas toujours être évitées.

Voir son enfant faire une crise d'asthme est toujours source d'inquiétude, de grande peur et d'insécurité quant à la conduite à adopter lors d'une prochaine crise. Le médecin de votre enfant et votre pharmacien vous recommanderont le médicament ou les médicaments, les doses et le dispositif d'administration qui lui conviennent pour le traitement d'une crise d'asthme. Les médicaments peuvent être présentés sous forme d'aérosol-doseurs ou d'inhalateurs de poudre sèche comme Turbuhaler ou Diskus.

Apprenez à lui administrer ses médicaments de façon appropriée et assurez-vous de bien comprendre le « plan d'action » conçu pour faire face le mieux possible à l'asthme de votre enfant. Un plan d'action comprend d'une part des mesures visant à prévenir les crises d'asthme, par l'évitement des facteurs déclenchants et la prise de médicaments, et d'autre part des mesures d'urgence à appliquer si crise d'asthme se déclenche. Conservez ce plan d'action à portée de main : c'est une liste qui vous guide étape par étape pour déterminer si les symptômes de l'asthme s'aggravent, ce qu'il faut faire durant une crise d'asthme, quelle dose de médicaments il faut prendre, et quand faire appel à un médecin. Il est également possible que l'on vous conseille d'utiliser un débitmètre de pointe à la maison. Cet appareil vous permet d'évaluer le fonctionnement des poumons.

Dans l'ensemble, le traitement de l'asthme et le plan d'action visent à supprimer tous les symptômes d'asthme (c'est-à-dire pas de respiration sifflante, pas de toux ni d'essoufflement). Vous savez que l'asthme est bien maîtrisé lorsque votre enfant ne s'absente plus à l'école à cause de son état, peut faire des activités physiques normales, a des bonnes nuits de sommeil qui ne sont pas perturbées par des symptômes d'asthme, et n'a pas besoin de prendre son médicament de secours antiasthmatique 3 fois par semaine ou plus.

Si votre enfant fait une crise d'asthme, voici la marche à suivre :

  • gardez votre calme et votre assurance, parlez à l'enfant d'une façon rassurante;
  • donnez les médicaments destinés à soulager les symptômes dès les premiers signes de crise conformément aux instructions du médecin;
  • essayez de déterminer le facteur qui a pu déclencher la crise et éliminez-le de l'environnement de l'enfant;
  • suivez le plan d'action. Si votre enfant utilise un débitmètre, prenez une mesure pour l'utiliser dans le cadre du plan d'action;
  • si la crise est maîtrisée, vous pouvez vous détendre. Sinon, suivez les instructions du plan d'action - vous devrez peut-être appeler le médecin ou obtenir des soins médicaux immédiats.
Vous pouvez être le meilleur allié de votre enfant dans la maîtrise de son asthme. Faites circuler l'information auprès des enseignants, directeurs et infirmières scolaires, entraîneurs et gardiens. Indiquez-leur ce qui déclenche l'asthme et décrivez la marche à suivre pendant une crise. Au fur et à mesure que l'enfant grandit, expliquez-lui comment il doit agir en cas de symptômes. Et si vous fumez, essayez d'abandonner, ou du moins, ne fumez pas dans la maison : la fumée aggrave les symptômes de l'asthme.

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Aspirez-vous au soulagement ?

Gestion des médicaments

 

Si vous souffrez d'allergies, d'un rhume ou d'une affection chronique comme la migraine, vous pourriez avoir le choix entre plusieurs façons de prendre votre médicament. Une option de plus en plus courante est le médicament en vaporisateur nasal. Sous cette forme posologique, un médicament est habituellement utilisé pour soulager la congestion nasale causée par un rhume, des allergies ou une migraine. Mais des traitements sont aussi administrés en vaporisateur nasal pour lutter contre l'ostéoporose et le diabète insipide ; diverses présentations posologiques ciblant d'autres affections sont mises au point.

Les médicaments que les vaporisateurs délivrent sont absorbés par la muqueuse nasale, membrane humide qui tapisse la cavité nasale. De nombreux vaisseaux sanguins irriguent ce tissu, par conséquent le médicament est rapidement absorbé par l'organisme.

Les vaporisateurs nasaux peuvent aussi s'avérer un bon choix si vous avez de la difficulté à avaler des pilules, si votre affection s'accompagne de vomissements, ou si vous êtes atteint d'une affection qui exige que vous preniez votre médicament sur-le-champ dans des endroits où vous ne pouvez pas vous procurer un verre d'eau.

À part les effets secondaires susceptibles d'être associés au médicament que vous prenez, les vaporisateurs nasaux laissent parfois un goût déplaisant dans la bouche ou peuvent irriter le nez ou la gorge. Certaines personnes accusent les médicaments en vaporisateur nasal d'avoir une odeur désagréable ou de leur donner l'impression d'avoir un écoulement dans l'arrière-gorge. Mais, les vaporisateurs nasaux compensent ces désavantages possibles par leur mode d'action rapide. Ce qu'il faut, c'est discuter de vos problèmes avec votre médecin, ou un pharmacien, parce que l'un comme l'autre peut vous aider à composer avec ces effets et à trouver le traitement qui vous convient.

Comme tout autre médicament, les vaporisateurs nasaux doivent être utilisés suivant les directives médicales.

Lorsque vous choisissez la forme posologique d'un médicament, il importe de peser les avantages et les désavantages en fonction de votre état de santé et de votre cadre de vie. Mais, votre médecin peut vous aider à prendre cette décision.

Si vous tenez à en savoir davantage sur les vaporisateurs nasaux, prenez rendez-vous chez votre médecin et demandez-lui si un médicament en vaporisateur nasal vous conviendrait.

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