Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?

L'hydromorphone appartient à la famille des médicaments appelés analgésiques opioïdes (des narcotiques analgésiques). Elle s'utilise pour soigner une douleur d'intensité modérée à grave, notamment la douleur postopératoire.

L'hydromorphone exerce une action sur le cerveau qui augmente la capacité de tolérer la douleur. Le médicament commence à agir dans les 30 minutes sous sa forme orale (à prendre par la bouche).

Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations, ou les deux. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.

Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?

Teva-Hydromorphone n'est plus fabriqué ni vendu au Canada. Lancez une recherche en tapant le mot « hydromorphone » pour trouver des marques qui sont encore offertes. Cet article n'est disponible qu'à des fins de consultation. Si vous utilisez ce médicament, discutez avec votre médecin ou un pharmacien de vos options thérapeutiques.

Comment doit-on employer ce médicament ?

La dose initiale habituelle d'hydromorphone par voie orale pour adulte va de 2 mg à 4 mg pris toutes les 4 à 6 heures au besoin. Vous ne devez pas utiliser l'hydromorphone pendant plus de 3 jours sans consulter votre médecin au préalable.

Avalez les comprimés entiers avec du liquide. Couper, casser, mastiquer, écraser ou dissoudre les comprimés d'hydromorphone pourrait entraîner de dangereux effets secondaires, y compris la mort.

Utilisez une seringue orale pour mesurer chaque dose, car vous obtiendrez une mesure plus juste qu'avec des cuillerées à thé de ménage. La solution orale peut être diluée dans du jus de fruits ou une autre boisson, si vous voulez.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Après qu'une certaine dose d'hydromorphone ait été prise pendant une période de temps donnée, il arrive souvent que l'organisme devienne habitué à celle-ci et qu'une plus forte dose d'hydromorphone soit nécessaire pour soulager la douleur. En général, votre médecin tentera d'établir la dose d'hydromorphone qui vous donnera une analgésie raisonnable sans que vous subissiez un niveau inacceptable de réactions indésirables. Cela aide à réduire les effets secondaires du médicament et permet d'augmenter la dose au besoin. Dites toujours à votre médecin s'il vous semble que votre médicament n'est plus efficace.

Avec le temps, ce médicament peut provoquer de la tolérance et une dépendance physique alors que votre corps s'habitue au médicament. Une tolérance se produit lorsqu'une dose qui procurait auparavant un soulagement acceptable de la douleur n'est plus efficace et qu'il est nécessaire d'utiliser des doses plus fortes pour obtenir le même apaisement de la douleur. La dépendance physique résulte de la consommation d'un médicament, et elle se manifeste par un état de manque lorsque sa prise est interrompue brusquement. Si vous absorbez de la morphine régulièrement, et depuis longtemps, discutez avec votre médecin des symptômes de sevrage avant de cesser la prise de ce médicament, car vous pourriez observer un état de manque.

La tolérance et la dépendance physique diffèrent de la toxicomanie. On définit la toxicomanie comme un besoin psychique d'utiliser le médicament pour d'autres raisons que le soulagement de la douleur. Bien qu'il soit possible de faire un usage abusif de ce médicament par suite d'une accoutumance, ce phénomène se produit plus communément pour les personnes qui ont eu un comportement toxicomaniaque à l'égard d'autres substances dans le passé.

Il est très important que ce médicament soit pris conformément aux indications de votre médecin. Si vous oubliez une dose, prenez le médicament dès que vous constatez l'omission et reprenez la suite du traitement aussitôt que possible. S'il est presque temps de votre prochaine dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Conservez ce médicament à la température ambiante et hors de la portée des enfants.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?

Abstenez-vous d'employer l'hydromorphone dans les circonstances ci-après :

  • une allergie à d'autres analgésiques opioïdes (des narcotiques) comme la morphine, la codéine, l'oxycodone;
  • une allergie à l'hydromorphone ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • un alcoolisme aigu ou la présence de delirium tremens;
  • un asthme aigu ou une autre affection obstructive des voies aériennes supérieures;
  • une dépression respiratoire aiguë (une respiration ralentie);
  • une intense dépression du système nerveux central (SNC) (par ex. un système nerveux ralenti);
  • une obstruction des voies digestives, en particulier un iléus paralytique;
  • la possibilité d'une affection abdominale susceptible de nécessiter une intervention chirurgicale (par ex. une appendicite, une pancréatite);
  • un traumatisme crânien ou une augmentation de la pression intracrânienne (une pression accrue à l'intérieur de la tête);
  • un trouble convulsif;
  • si votre douleur est légère ou intermittente et qu'elle peut être traitée par d'autres analgésiques;
  • si vous êtes enceinte ou pendant l'accouchement, si vous allaitez;
  • si vous prenez, ou avez pris, un inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO) comme la tranylcypromine, la rasagiline, la sélégiline, le moclobémide) au cours des 14 derniers jours.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.

Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • une baisse de la capacité sexuelle ou de l'intérêt pour l'activité sexuelle;
  • une baisse de l'appétit;
  • des cauchemars ou des rêves insolites;
  • de la confusion;
  • de la constipation;
  • une coordination amoindrie;
  • des étourdissements, une sensation de tête légère ou la sensation de perdre connaissance;
  • de la faiblesse;
  • des maux de tête;
  • de la nausée;
  • une sécheresse de la bouche;
  • de la somnolence;
  • des troubles du sommeil;
  • des vomissements.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • de l'anxiété;
  • des battements de cœur rapides, ralentis ou très forts;
  • une démangeaison;
  • une sudation accrue;
  • des symptômes attribuables à un blocage intestinal (par ex. de la douleur abdominale, une constipation extrême, de la nausée);
  • des symptômes de retrait (par ex. de la nausée, des vomissements, de la diarrhée, de l'anxiété, des frissons, de la froideur et de la moiteur de la peau, des douleurs musculaires, une perte d'appétit, une sudation excessive);
  • des tremblements ou des mouvements musculaires involontaires;
  • une vision floue ou double ou autres troubles de la vue.

Cessez la prise du médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

  • des crises convulsives;
  • une respiration ralentie ou difficile;
  • des signes d'une grave réaction allergique (de l'urticaire, une difficulté respiratoire, une boursouflure du visage, une enflure de la gorge ou de la langue).
  • des symptômes de surdose (par ex. des hallucinations, de la confusion, l'incapacité de marcher normalement, une respiration lente ou faible, une contraction extrême (myosis) des pupilles, un état de torpeur extrême, un état vertigineux, des muscles flasques, une peau froide et moite);
  • des symptômes du syndrome de la sérotonine (par ex. de l'agitation ou une impatience musculaire, la perte de contrôle des muscles, des spasmes musculaires, des tremblements, une diarrhée).

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Affections abdominales : l'hydromorphone, comme les autres médicaments narcotiques, est susceptible de rendre le diagnostic de certaines affections abdominales plus difficile ou d'aggraver ces affections. Si vous avez des antécédents de troubles abdominaux, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Alcool et autres médicaments causant de la somnolence :les personnes qui prennent ce médicament ne doivent pas le combiner avec de l'alcool et doivent éviter de le combiner avec d'autres médicaments qui provoquent de la somnolence comme des sédatifs, des médicaments antidépresseurs ou des médicaments anxiolytiques. Sinon, cela pourrait provoquer un effet additif de la somnolence et une baisse de la respiration, de même que certains autres effets secondaires possiblement dangereux et possiblement mortelles.

Autres troubles médicaux : l'hydromorphone peut augmenter les symptômes ou, paradoxalement, masquer les symptômes d'une aggravation de la maladie chez les personnes atteintes des affections suivantes :

  • une augmentation du volume de la prostate (hypertrophie bénigne de la prostate);
  • une hypothyroïdie;
  • des irrégularités du rythme cardiaque;
  • la maladie d'Addison;
  • un rétrécissement de l'urètre.

Si vous souffrez de l'une de ces affections, vous devriez discuter avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Constipation : la prise régulière d'analgésiques opioïdes (de narcotiques) entraîne fréquemment une constipation. Demandez à votre médecin ou à un pharmacien des conseils sur la façon de maîtriser la constipation.

Convulsions : l'hydromorphone peut aggraver certains désordres convulsifs préexistants. Si une tolérance au médicament se produit et si la dose est augmentée bien au-dessus des doses recommandées, des personnes qui n'ont pas d'antécédents de troubles épileptiques pourraient faire des convulsions. Si vous avez des antécédents de troubles épileptiques, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Dépendance et sevrage : ce médicament, comme tout autre opiacé (des narcotiques), peut créer une dépendance s'il est employé pour une période prolongée. Quand l'hydromorphone est employée d'une façon adéquate pour le soulagement de la douleur, il n'y a pas lieu de se préoccuper de la possibilité d'abus. Si l'emploi de l'hydromorphone cesse soudainement, vous pourriez observer des symptômes de sevrage (par ex. des courbatures, de la diarrhée, de la nausée, un état de nervosité, d'agitation, un écoulement nasal, des éternuements, la chair de poule, des tremblements, des tremblements, des crampes d'estomac, une fréquence cardiaque rapide, une fièvre, de la sudation). Une diminution progressive de la dose sous surveillance médicale peut aider à prévenir ou à diminuer ces symptômes de sevrage quand l'utilisation de ce médicament n'est plus nécessaire pour le traitement de la douleur.

Difficulté respiratoire : l'hydromorphone peut causer de graves problèmes respiratoires. Si votre respiration ralentit ou si vous observez une difficulté respiratoire, sollicitez immédiatement des soins médicaux. Le risque de cette complication est plus élevé pour les personnes qui sont atteintes d'affections pulmonaires, celles qui ont subi un traumatisme à la tête ou celles qui prennent d'autres médicaments susceptibles de ralentir la respiration. Ne manquez pas d'observer les instructions sur la bonne façon d'employer ce médicament. Si vous avez des questions, consultez votre médecin ou votre pharmacien. Si vous êtes atteint d'une affection pulmonaire chronique (par ex. la bronchite chronique, l'emphysème, l'asthme, l'apnée du sommeil), discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Fonction hépatique : la maladie hépatique ou la réduction de la fonction hépatique peut provoquer une accumulation de ce médicament dans l'organisme, causant ainsi des effets secondaires. En cas de fonction hépatique diminuée, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Fonction rénale : la maladie rénale ou la réduction de la fonction rénale peut provoquer une accumulation de ce médicament dans l'organisme, causant ainsi des effets secondaires. En cas de diminution de la fonction rénale, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Pression artérielle basse : l'hydromorphone peut faire baisser encore plus votre pression artérielle ou entraîner une baisse de la pression artérielle qui peut être considérable. Si vous ressentez des étourdissements graves, surtout quand vous vous levez après avoir été en position assise ou couchée, communiquez avec votre médecin.

Problèmes des glandes surrénales : les glandes surrénales produisent des messagers chimiques responsables de la fonction normale des organes, notamment de notre réponse aux blessures ou au stress. Il arrive, rarement, notamment s'il est pris pendant plus d'un mois, que l'hydromorphone provoque une dysfonction des glandes surrénales; il se peut que votre médecin porte une attention spéciale à la fonction de ces glandes, en particulier si vous avez subi un stress comme une intervention chirurgicale, une blessure ou une infection importante.

Somnolence ou vigilance réduite : l'hydromorphone peut influer sur les capacités mentales ou physiques exigées pour accomplir des activités potentiellement dangereuses comme conduire une voiture ou faire fonctionner des machines. Évitez de conduire un véhicule ou d'actionner des machines dangereuses à moins que vous n'ayez déterminé que ce médicament n'influe pas sur vos capacités de réaction.

Syndrome sérotoninergique : l'association de l'hydromorphone avec d'autres médicaments qui agissent sur la sérotonine, par ex. les antidépresseurs tricycliques et les inhibiteurs du recaptage de la sérotonine (des médicaments employés pour traiter la dépression), peut entraîner des réactions graves. Les symptômes d'une réaction sont, entre autres, une rigidité et des spasmes musculaires, une difficulté à bouger et une altération de l'état mental – y compris un délire et de l'agitation. Le coma et la mort sont possibles.

Si vous prenez des antidépresseurs, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Traumatisme crânien : l'hydromorphone peut causer une augmentation de la pression intracrânienne. Si vous avez subi un traumatisme à la tête ou si vous êtes atteint d'une affection qui augmente votre pression intracrânienne, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Utilisation accidentelle : l'ingestion accidentelle ou la prise de seulement une dose d'hydromorphone par quelqu'un pour qui le médicament n'a pas été prescrit peut produire une surdose fatale. C'est un risque auquel les enfants sont particulièrement susceptibles. Gardez ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement. Les tout-petits dont la mère a fait une consommation prolongée de l'hydromorphone ou qui avait une dépendance physique à l'hydromorphone auront une dépendance physique à ce médicament, et elle pourrait se manifester par des symptômes de difficultés respiratoires et de sevrage.

Allaitement : ce médicament passe dans le lait maternel. Si vous employez l'hydromorphone pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.

Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de l'hydromorphone n'a été établie en ce qui concerne les enfants.

Aînés: les aînés sont probablement plus sensibles aux effets de l'hydromorphone et devront peut-être utiliser de plus faibles doses pour diminuer le risque d'effets secondaires.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?

Il pourrait se produire une interaction entre l'hydromorphone et l'un des agents ci-après :

  • l'acétazolamide;
  • l'aclidinium;
  • l'alcool;
  • les amphétamines (par ex. la dextroamphétamine, la lisdexamfétamine);
  • les analogues de la somatostatine (par ex. la lanréotide, l'octréotide, la pasiréotide);
  • les anesthésiques généraux (les médicaments utilisés pour provoquer un sommeil profond avant une intervention chirurgicale);
  • les anticonvulsivants (par ex. l'acide valproïque, la carbamazépine, le clobazam, le lévétiracétam, le phénobarbital, la phénytoïne, la primidone, le topiramate, le zonisamide);
  • les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, la désipramine);
  • les antihistaminiques qui induisent la somnolence (par ex. l'azélastine, la cétirizine, la chlorphéniramine, la diphenhydramine, la doxylamine, l'hydroxyzine, la loratadine, la rupatadine);
  • les antipsychotiques (par ex. l'aripiprazole, la chlorpromazine, la clozapine, l'halopéridol, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone);
  • l'atropine;
  • d'autres opioïdes (par ex. le butorphanol, la codéine, le fentanyl, la morphine, l'oxycodone, le tramadol);
  • les barbituriques (par ex. le phénobarbital, le butalbital, le thiopental);
  • les benzodiazépines (par ex. le clonazépam, le diazépam, le lorazépam);
  • la benztropine;
  • les bêtabloquants (par ex. l'aténolol, le métoprolol);
  • la brimonidine;
  • la buprénorphine;
  • le cannabis;
  • le clidinium;
  • la clonidine;
  • la darifénacine;
  • la desmopressine;
  • le dimenhydrinate;
  • le diphénoxylate;
  • le disopyramide;
  • les diurétiques (pilules pour éliminer l'eau; par ex. le furosémide, l'hydrochlorothiazide, le triamtérène);
  • le dompéridone;
  • l'éfavirenz;
  • l'éluxadoline;
  • l'entacapone;
  • l'éplérénone;
  • l'eskétamine;
  • la fésotérodine;
  • le glycopyrrolate;
  • l'hydrate de chloral;
  • les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la phénelzine, la rasagiline, la sélégiline, la tranylcypromine) pris au cours des 14 jours précédents;
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
  • l'ipratropium;
  • le kava;
  • le kétotifène;
  • le lemborexant;
  • le linézolide;
  • le lithium;
  • la méthadone;
  • la métoclopramide;
  • la mirtazapine;
  • le nabilone;
  • la naltrexone;
  • l'oxybutynine;
  • le pegvisomant;
  • le pizotifène;
  • la pomalidomide;
  • la prégabaline;
  • la quinidine;
  • les relaxants musculaires (par ex. le baclofène, la cyclobenzaprine, le méthocarbamol, l'orphénadrine, la tizanidine);
  • le ropinirole;
  • la rotigotine;
  • la scopolamine;
  • la solifénacine;
  • la tétrabénazine;
  • la thalidomide;
  • le tiotropium;
  • la toltérodine;
  • la trazodone;
  • le trihexyphénidyl;
  • le trospium;
  • le tryptophane;
  • l'uméclidinium;
  • le zolpidem;
  • la zopiclone.

Si vous prenez un médicament qui a un effet sédatif, parlez-en à votre médecin ou à un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments;
  • remplacer l'un des médicaments par un autre;
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament.Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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