Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?
Cette association médicamenteuse contient 2 ingrédients actifs : l'oxycodone et l'acétaminophène. L'acétaminophène appartient au groupe de médicaments appelés analgésiques(les médicaments antidouleurs) et antipyrétiques(les médicaments qui abaissent une fièvre). L'oxycodone appartient au groupe de médicaments appelés narcotiques analgésiques. Ce médicament s'utilise pour soulager la douleur modérée à relativement sévère, y compris les états associés à la fièvre. On ne doit utiliser ce médicament que lorsque les autres analgésiques non narcotiques ne sont pas efficaces ou tolérés.
Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées pour tous les troubles mentionnés dans cet article. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.
Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.
Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?
Chaque comprimé, rond, biconvexe, blanc, portant les inscriptions « 5 » et « 325 » de part et d'autre d'une ligne gravées sur une face et « CET » sur l'autre, contient 5 mg de chlorhydrate d'oxycodone et 325 mg d'acétaminophène. Ingrédients non médicinaux :acide stéarique, amidon prégélatinisé, cellulose microcristalline, dioxyde de silice colloïdale, glycolate d'amidon sodique, lactose, povidone et stéarate de magnésium.
Comment doit-on employer ce médicament ?
La dose varie selon la personne traitée et en fonction de l'intensité de la douleur et de la réponse au médicament.
La dose usuelle recommandée pour un adulte est 1 comprimé toutes les 6 heures selon l'intensité de la douleur. Chaque comprimé contient 5 mg d'oxycodone et 325 mg d'acétaminophène. On doit utiliser ce médicament à la plus faible dose permettant de soulager la douleur et pendant un maximum de 7 jours.
Avalez les comprimés entiers avec un peu d'eau. On ne doit pas fractionner, briser, broyer, mâcher ou dissoudre les comprimés. Si on le fait, on s'expose à des effets secondaires dangereux, voire à la mort.
Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.
Ce médicament peut créer une accoutumance s'il est pris pendant de longues périodes. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable. Si vous cessez de prendre ce médicament soudainement, vous pourriez éprouver des symptômes de sevrage comme de l'anxiété, de la sudation, des troubles du sommeil, des frissonnements, de la nausée, des tremblements, de la diarrhée ou des hallucinations. Si vous envisagez de mettre fin au traitement, votre médecin vous demandera peut-être de réduire graduellement la dose afin d'atténuer les effets de sevrage.
Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Si vous oubliez une dose, prenez le médicament dès que vous constatez l'omission et reprenez la suite du traitement aussitôt que possible. S'il est presque temps de votre prochaine dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.
Conservez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité et hors de la portée des enfants.
Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations, ou les deux. Une marque de ce médicament pourrait ne pas être disponible sous toutes les présentations énumérées ici. Vous trouverez les diverses présentations sous lesquelles cette marque particulière est mise à votre disposition dans la section : « Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ? »
La dose varie selon la personne traitée et en fonction de l'intensité de la douleur et de la réponse au médicament.
La dose usuelle recommandée pour un adulte est 1 comprimé toutes les 6 heures selon l'intensité de la douleur. Chaque comprimé contient 5 mg d'oxycodone et 325 mg d'acétaminophène. On doit utiliser ce médicament à la plus faible dose permettant de soulager la douleur et pendant un maximum de 7 jours.
Avalez les comprimés entiers avec un peu d'eau. On ne doit pas fractionner, briser, broyer, mâcher ou dissoudre les comprimés. Si on le fait, on s'expose à des effets secondaires dangereux, voire à la mort.
Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.
Ce médicament peut créer une accoutumance s'il est pris pendant de longues périodes. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable. Si vous cessez de prendre ce médicament soudainement, vous pourriez éprouver des symptômes de sevrage comme de l'anxiété, de la sudation, des troubles du sommeil, des frissonnements, de la nausée, des tremblements, de la diarrhée ou des hallucinations. Si vous envisagez de mettre fin au traitement, votre médecin vous demandera peut-être de réduire graduellement la dose afin d'atténuer les effets de sevrage.
Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Si vous oubliez une dose, prenez le médicament dès que vous constatez l'omission et reprenez la suite du traitement aussitôt que possible. S'il est presque temps de votre prochaine dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.
Conservez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité et hors de la portée des enfants.
Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations, ou les deux. Une marque de ce médicament pourrait ne pas être disponible sous toutes les présentations énumérées ici. Vous trouverez les diverses présentations sous lesquelles cette marque particulière est mise à votre disposition dans la section : « Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ? »
Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.
Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?
L'association oxycodone - acétaminophène ne devrait pas s'employer dans les circonstances ci-après :
- une allergie à l'oxycodone, à l'acétaminophène ou à l'un des ingrédients du médicament;
- une affection abdominale de nécessiter une intervention chirurgicale immédiate (par ex. une appendicite, une pancréatite);
- un alcoolisme aigu;
- un asthme aigu ou une autre affection obstructive des voies aériennes supérieures;
- un cœur pulmonaire(une insuffisance cardiaque causée par une hypertension artérielle pulmonaire chronique);
- un delirium tremens (par ex. de la confusion, de la diarrhée, des tremblements, une fièvre, des hallucinations, de la désorientation) lié à un sevrage en boissons alcoolisées;
- une dépression respiratoire préexistante;
- une douleur légère susceptible de répondre à l'utilisation occasionnelle d'analgésiques;
- une élévation du taux de dioxyde de carbone sanguin;
- un état de mal asthmatique (asthme réfractaire);
- une grossesse ou l'allaitement au sein, ou pendant le travail;
- la présence ou la possibilité de problèmes intestinaux ou du système digestif (par ex. un iléus paralytique) ou d'un blocage du système digestif;
- une pression du liquide céphalo-rachidien accrue;
- la prise actuelle ou au cours des derniers 14 jours d'un inhibiteur de la MAO (par ex. de la phénelzine, de la tranylcypromine);
- une réduction importante de la fonction hépatique ou une maladie hépatique active;
- un traumatisme crânien;
- des troubles épileptiques;
- une tumeur cérébrale.
Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?
Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent. Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.
Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.
Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :
- un assoupissement;
- une baisse des capacités sexuelles ou de l'intérêt pour des activités sexuelles;
- de la constipation;
- une coordination amoindrie;
- une démangeaison;
- des étourdissements;
- de la faiblesse;
- des maux de tête;
- de la nausée;
- une sensation de tête légère ou un sentiment de défaillance;
- de la sudation;
- des vomissements.
La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne consultez pas votre médecin ou si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :
- des battements cardiaques lents, rapides ou forts;
- des étourdissements suivant le passage de la station couchée ou assise à la station debout;
- une perte d'appétit;
- une sécheresse de la bouche;
- des symptômes de sevrage (par ex. de la nausée, des vomissements, de la diarrhée, de l'anxiété, des frissons, de la froideur et de la moiteur de la peau, des douleurs musculaires, une perte de l'appétit, une sudation excessive);
- des troubles du sommeil;
- une vision floue ou double, ou toute autre anomalie de la vision.
Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit uneréponse comme :
- des convulsions (crises épileptiques);
- des signes attribuables à une importante réaction cutanée (par ex. la formation d'ampoules, le décollement de la peau, l'apparition d'une éruption cutanée recouvrant une grande surface du corps ou qui s'agrandit rapidement ou qui est accompagnée de fièvre ou d'inconfort);
- des signes d'une obstruction intestinale (une douleur abdominale, de la nausée, une grave constipation);
- des signes d'une réaction allergique grave (par ex. des crampes abdominales, une difficulté respiratoire, de la nausée et des vomissements, ou une boursouflure du visage ou une enflure de la gorge);
- des signes de troubles respiratoires comme une respiration superficielle et rapide ou une respiration lente ou difficile;
- les symptômes d'une surdose comme une peau moite et froide, une respiration anormalement lente ou faible, de graves étourdissements, de la confusion, un faible rythme cardiaque ou une somnolence extrême;
- des symptômes du syndrome sérotoninergique (par ex. de la confusion, battements de cœur rapides, des hallucinations, un état d'excitation, des tremblements, des frissonnements, des soudaines contractions des muscles, de la sudation).
Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.
Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?
Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.
AVIS DE SANTÉ CANADA
19 février 2021
Santé Canada a émis de nouvelles mises en garde concernant l'emploi de l'acétaminophène. Pour lire dans son intégralité l'avis de Santé Canada, rendez-vous vers le site Web de Santé Canada à l'adresse www.hc-sc.gc.ca.Alcool et d'autres médicaments entraînant de la somnolence : les personnes qui prennent ce médicament ne doivent pas prendre de l'alcool en même temps et doivent éviter d'utiliser d'autres médicaments qui provoquent de la somnolence ou qui ralentissent la respiration (par ex. les antidépresseurs, les somnifères, les anxiolytiques). Des effets secondaires cumulatifs comme une sédation importante, une réduction de la respiration et possiblement le coma peuvent se produire de façon dangereuse et possiblement mortelle.
Autres troubles médicaux : les personnes qui sont sur le point de subir une intervention chirurgicale ciblant les voies biliaires devraient faire preuve de prudence pendant qu'elles emploient l'oxycodone, car ce médicament pourrait aggraver leur affection. La prise d'oxycodone rendra les effets d'une intoxication alcoolique aiguë, et du delirium tremens, plus pénibles à supporter.
Les personnes atteintes d'un rythme cardiaque irrégulier, d'une pression artérielle basse, d'hypothyroïdie, de la maladie d'Addison, d'une hypertrophie bénigne de la prostate (une augmentation du volume de la prostate), d'un rétrécissement de l'urètre, d'une insuffisance surrénalienne ou de porphyrie devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur état pathologique, comment leur état pathologique pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Crises épileptiques : ce médicament peut causer des crises épileptiques, surtout lorsqu'il est employé à de fortes doses ou lorsqu'il est pris en même temps que d'autres médicaments. En outre, le risque de crises épileptiques est plus grand pour les personnes atteintes d'épilepsie, celles qui ont des antécédents de crises épileptiques ou qui risquent d'avoir des crises épileptiques (par ex. les personnes ayant subi un traumatisme crânien).
Dépendance et sevrage : ce médicament contient de l'oxycodone. Des phénomènes de dépendance physique et psychique ainsi que des abus se sont produits durant l'emploi de l'oxycodone. Les personnes qui ont eu, ou qui ont, des problèmes liés à la consommation d'alcool et de drogues pourraient courir un risque accru de mésusage ou d'accoutumance pendant qu'elles emploient de l'oxycodone. Un emploi abusif n'est pas un problème que connaissent les personnes qui ont besoin de ce médicament pour le soulagement de la douleur.
Si l'emploi de ce médicament cesse soudainement, vous pourriez observer des symptômes de sevrage comme de l'anxiété, de la sudation, des troubles du sommeil, un secouement, de la douleur, de la nausée, des tremblements, de la diarrhée et des hallucinations. Si vous prenez ce médicament depuis longtemps, vous devriez vous conformer aux instructions de votre médecin pour cesser d'utiliser le médicament progressivement.
Fonction hépatique : l'acétaminophène peut causer des lésions hépatiques graves et possiblement mortelles. Il s'agit d'un ingrédient souvent utilisé dans les médicaments disponibles en vente libre pour le traitement du rhume et de la grippe, de la douleur, de l'arthrite et de la fièvre. Vérifiez les étiquettes de tous les médicaments que vous prenez afin de vous assurer que vous n'excédez pas la dose d'acétaminophène recommandée. Une surdose d'acétaminophène peut causer des lésions hépatiques potentiellement mortelles.
Prenez contact avec votre médecin immédiatement si vous observez la survenue de symptômes de troubles hépatiques comme de la fatigue, une sensation de malaise, une perte de l'appétit, de la nausée, le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une urine foncée, des selles claires, une douleur abdominale, ou une enflure et une démangeaison cutanée.
Fonction rénale : les maladies rénales ou la diminution de la fonction rénale peuvent causer l'accumulation de ce médicament dans le corps, ce qui provoque des effets secondaires. Si vous êtes atteint d'une maladie rénale ou si votre fonction rénale est diminuée, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Pression artérielle basse : ce médicament peut abaisser une tension artérielle normale ou réduire davantage une tension artérielle déjà basse. Si vous subissez des étourdissements importants, en particulier lorsque vous passez de la position assise ou couchée à la position debout, communiquez avec votre médecin.
Respiration : ce médicament peut causer un arrêt respiratoire. Les personnes qui présentent des facteurs de risque de difficultés respiratoires comme l'asthme devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Somnolence ou vigilance réduite : ce médicament peut causer de la somnolence. Évitez de conduire, de faire fonctionner des machines ou d'accomplir d'autres tâches potentiellement dangereuses jusqu'au moment où vous aurez déterminé l'effet de ce médicament sur vos capacités de réaction.
Syndrome sérotoninergique : de graves réactions sont susceptibles de se produire lorsque l'utilisation de l'oxycodone est combinée à celle de certains médicaments servant au traitement de la dépression, comme les antidépresseurs tricycliques et les inhibiteurs du recaptage de la sérotonine. Si possible, on doit éviter ces combinaisons. Les symptômes d'une réaction sont, entre autres, une rigidité et des spasmes musculaires, une difficulté à bouger ou une altération de l'état mental – y compris un délire et de l'agitation. Le coma et la mort pourraient également se produire.
Si vous utilisez des médicaments pour traiter la dépression, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Traumatisme crânien : les personnes souffrant d'un traumatisme crânien ou d'une pression intracrânienne accrue courent un risque accru d'effets secondaires (troubles respiratoires) ou d'aggravation de leur trouble pendant qu'elles prennent ce médicament. Elles devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur état pathologique, comment leur état pathologique pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Troubles abdominaux : l'oxycodone peut rendre le diagnostic de troubles abdominaux plus difficile ou aggraver ces troubles. Les personnes atteintes de troubles abdominaux comme une maladie inflammatoire ou obstructive de l'intestin, une cholécystite aiguë ou une pancréatite devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Utilisation accidentelle : lorsque l'association oxycodone - acétaminophène est utilisée par une personne à qui elle n'était pas prescrite, les effets du médicaments peuvent être mortels. Les enfants sont particulièrement à risque. Conservez ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Les femmes qui employaient l'oxycodone durant leur grossesse ont donné le jour à des enfants manifestant des signes de sevrage. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
Allaitement : ce médicament passe dans le lait maternel. Si vous employez l'association oxycodone-acétaminophène pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.
Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité des comprimés à pleine concentration n'a été établie en ce qui concerne les enfants âgés de moins de 18 ans.
Aînés : les aînés qui prennent ce médicament courent un risque plus élevé d'effets secondaires ou d'aggravation de troubles médicaux préexistants.
D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?
Il pourrait se produire une interaction entre l'association oxycodone - acétaminophène et l'un des agents ci-après :
- l'acétazolamide;
- l'aclidinium;
- l'alcool;
- les amphétamines (par ex. la dextroamphétamine, la lisdexamfétamine);
- les analogues de la somatostatine (par ex. la lanréotide, l'octréotide, la pasiréotide);
- les anesthésiques;
- les antibiotiques macrolides (par ex. la clarithromycine, l'érythromycine);
- les anticonvulsivants (par ex. la carbamazépine, le felbamate, la lamotrigine, le lévétiracétam, la phénytoïne, la primidone, le topiramate, la vigabatrine);
- les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, la désipramine, l'imipramine);
- les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. le fluconazole, l'itraconazole, le kétoconazole);
- les antihistaminiques (par ex. la bilastine, la cétirizine, le dimenhydrinate, la diphenhydramine, l'hydroxyzine, la rupatadine);
- les antipsychotiques (par ex. l'halopéridol, l'olanzapine, la perphénazine, la quétiapine, la rispéridone, la thioridazine);
- l'aprépitant;
- l'atropine;
- d'autres analgésiques narcotiques (par ex. la codéine, le fentanyl, la morphine);
- l'azélastine;
- les barbituriques (par ex. le butalbital, le phénobarbital);
- les benzodiazépines (par ex. l'alprazolam, le diazépam, le lorazépam);
- la benztropine;
- le bleu de méthylène;
- le bosentan;
- la brimonidine;
- la buprénorphine;
- le bupropion;
- la buspirone;
- le butorphanol;
- le cannabis;
- le clidinium;
- le cobicistat;
- le conivaptan;
- la desmopressine;
- le diltiazem;
- le diphénoxylate;
- le disopyramide;
- les diurétiques (par ex. l'amiloride, le bumétanide, le furosémide, l'hydrochlorothiazide);
- le dompéridone;
- la dronédarone;
- l'éfavirenz;
- l'éluxadoline;
- l'entacapone;
- l'enzalutamide;
- l'éplérénone;
- l'eskétamine;
- l'étravirine;
- la fésotérodine;
- la flibansérine;
- la flunarizine;
- le glycopyrrolate;
- l'hydrate de chloral;
- les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la phénelzine, la rasagiline, la sélégiline, la tranylcypromine);
- les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. le darunavir, l'indinavir, le lopinavir, le ritonavir, le saquinavir);
- les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le céritinib, le crizotinib, le dabrafénib, le dasatinib, l'imatinib, le nilotinib);
- les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, la fluoxétine, la sertraline);
- les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
- l'ipratropium;
- l'isoniazide;
- le jus de pamplemousse;
- le kava;
- le lemborexant;
- le letermovir;
- la lidocaïne;
- le linézolide;
- le lithium;
- la métoclopramide;
- la mifépristone;
- le millepertuis;
- le mirabégron;
- la mirtazapine;
- le modafinil;
- la naltrexone;
- l'oxybate de sodium;
- l'oxybutynine;
- le pegvisomant;
- la phényléphrine;
- la pomalidomide;
- la prégabaline;
- la quinidine;
- les relaxants musculaires (par ex. le baclofène, le méthocarbamol, l'orphénadrine);
- la rifabutine;
- la rifampine;
- le ropinirole;
- la rotigotine;
- la scopolamine;
- la tétrabénazine;
- le tiotropium;
- la tizanidine;
- la trazodone;
- le tryptophane;
- la valériane;
- le vérapamil;
- la warfarine;
- le zolpidem;
- la zopiclone.
Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :
- cesser la prise de l'un des médicaments,
- remplacer l'un des médicaments par un autre,
- modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux,
- ne rien changer du tout.
L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.
D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament.Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.
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