Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?
Le tramadol appartient au groupe de médicaments appelés analgésiques opioïdes. Il s'utilise pour prendre en charge la douleur modérée à moyennement intense qui dure au moins plusieurs jours ou davantage pour certaines personnes. Elle atténue la douleur en agissant sur le système nerveux central.
Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.
Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.
Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.
Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?
100 mg
Chaque comprimé à libération prolongée, rond, blanc, portant l'inscription « 100 » au-dessus de « ER » imprimée à l'encre noire, contient 100 mg de chlorhydrate de tramadol. Ingrédients non médicinaux : dioxyde de silice colloïdale, sébacate de dibutyle, ethylcellulose, alcool polyvinylique, polyvinyle pyrolidone, stéarylfumarate de sodium, et l'encre noire; encre noire : laque en écailles, alcool isopropylique, oxyde de fer noir, alcool butylique, propylèneglycol et hydroxyde d'ammonium.
200 mg
Chaque comprimé à libération prolongée, rond, blanc, portant l'inscription « 200 » au-dessus de « ER » imprimée à l'encre noire, contient 200 mg de chlorhydrate de tramadol. Ingrédients non médicinaux : dioxyde de silice colloïdale, sébacate de dibutyle, ethylcellulose, alcool polyvinylique, polyvinyle pyrolidone, stéarylfumarate de sodium, et l'encre noire; encre noire : laque en écailles, alcool isopropylique, oxyde de fer noir, alcool butylique, propylèneglycol et hydroxyde d'ammonium.
300 mg
Chaque comprimé à libération prolongée, rond, blanc, portant l'inscription « 300 » au-dessus de « ER » imprimée à l'encre noire, contient 300 mg de chlorhydrate de tramadol. Ingrédients non médicinaux : dioxyde de silice colloïdale, sébacate de dibutyle, ethylcellulose, alcool polyvinylique, polyvinyle pyrolidone, stéarylfumarate de sodium, et l'encre noire; encre noire : laque en écailles, alcool isopropylique, oxyde de fer noir, alcool butylique, propylèneglycol et hydroxyde d'ammonium.
Comment doit-on employer ce médicament ?
La dose initiale habituelle du tramadol à libération prolongée est de 100 mg une fois toutes les 24 heures. Votre médecin pourrait augmenter la dose graduellement par des incréments de 100 mg tous les 2 à 5 jours jusqu'à un 300 mg toutes les 24 heures.
Ce médicament s'emploie avec ou sans aliments, mais il devrait constamment être pris de la même façon (par ex. soit toujours avec des aliments soit toujours sans aliments) et avec un verre d'eau. Les capsules et les comprimés doivent s'avaler sans mâcher et ne devraient pas non plus être fractionnés, écrasés ou dissous. Sinon, trop de médicament peut être absorbé dans l'organisme au même moment et cela peut être mortel.
Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.
Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin. Si vous arrêtez subitement de prendre ce médicament, vous pourriez ressentir des symptômes de sevrage comme de l'anxiété, de la sudation excessive, des troubles du sommeil, des frissons, de la nausée, des tremblements, de la diarrhée ou des hallucinations.
Il est très important que ce médicament soit pris conformément aux indications de votre médecin. Si vous oubliez une dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien. Si vous omettez plusieurs doses à la suite, veuillez discuter avec votre maison avant de commencer ce médicament.
Conservez ce médicament à la température ambiante et hors de la portée des enfants. L'ingestion accidentelle de ce médicament par un enfant peut avoir des conséquences graves voire être fatale.
Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.
Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?
Abstenez-vous d'employer le tramadol dans les circonstances ci-après :
- une affection qui ralentit le mouvement des contenus des voies digestives, comme un iléus;
- un alcoolisme aigu ou la présence de delirium tremens;
- une allergie au tramadol ou à l'un des ingrédients du médicament;
- une allergie à d'autres médicaments opioïdes (par ex. la codéine, la morphine);
- des antécédents de convulsion;
- un asthme aigu ou une autre affection obstructive des voies aériennes supérieures;
- un blocage ou un rétrécissement des voies digestives;
- une dépression respiratoire aiguë;
- une douleur relativement peu intense, une douleur intermittente ou une douleur traitable avec d'autres médicaments;
- une grave insuffisance hépatique;
- une intoxication par de l'alcool ou par d'autres médicaments susceptibles de déprimer la respiration et le niveau de conscience – comme des médicaments hypnotiques ou d'autres opioïdes (par ex. de la codéine ou de la morphine) ou des médicaments psychotropes (certains médicaments servant à traiter des maladies mentales);
- une insuffisance rénale grave;
- la présence d'une douleur abdominale intense susceptible de nécessiter une intervention chirurgicale (appendicite, pancréatite);
- la prise actuelle, ou au cours des 14 jours précédents, d'inhibiteurs de la monoamine oxydase ou IMAO (par ex. la tranylcypromine, la phénelzine);
- si vous êtes âgé de moins de 18 ans et que vous avez subi une amygdalectomie et/ou une autre intervention chirurgicale pour traiter le syndrome de l'apnée du sommeil;
- le traitement d'une douleur provoquée par une intervention chirurgicale;
- un traumatisme crânien, une tumeur cérébrale ou une augmentation de la pression intracrânienne ou de la moelle épinière.
Ne donnez pas ce médicament aux enfants âgés de moins de 12 ans.
Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?
Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.
Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.
Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.
Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :
- un assoupissement;
- une constipation;
- des démangeaisons cutanées;
- une diminution de la capacité sexuelle;
- un évanouissement;
- des étourdissements;
- une faiblesse musculaire;
- un mal de tête;
- de la nausée;
- une perte d'appétit;
- une perte de sommeil;
- une perte d'intérêt envers l'activité sexuelle;
- une sécheresse de la bouche;
- de la sudation;
- une vision floue;
- des vomissements.
La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :
- une baisse de la pression artérielle (par ex. des étourdissements, un évanouissement, des vertiges);
- des battements de cœur rapides, lents ou irréguliers;
- une coordination amoindrie;
- des symptômes attribuables à des désordres des glandes surrénales (par ex. da la nausée, des vomissements, une perte d'appétit, de la fatigue, de la faiblesse, des étourdissements, une pression artérielle basse);
- des symptômes attribuables à un blocage intestinal (par ex. de la douleur abdominale, une constipation extrême, de la nausée);
- des symptômes attribuables à une baisse du taux de sucre sanguin (par ex. des sueurs froides, une pâleur et une fraîcheur de la peau, des maux de tête, une accélération des battements cardiaques, de la faiblesse);
- des symptômes de retrait (par ex. de la nausée, des vomissements, de la diarrhée, de l'anxiété, une sudation excessive).
Cessez la prise du médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :
- des crises convulsives;
- des hallucinations;
- une respiration lente, superficielle ou faible;
- des signes d'une grave réaction allergique (par ex. de l'urticaire, une difficulté respiratoire, une boursouflure du visage, une enflure de la bouche, de la gorge ou de la langue);
- les signes de toxicité sérotoninergique (comportant de l'agitation, de la confusion, de la diarrhée, une fièvre, des réflexes exagérés, une coordination médiocre, de l'agitation, des tremblements, de la sudation, une abondance de paroles ou une suractivité difficile à maîtriser, des frissonnements ou des tremblements, des tics);
- des symptômes de surdosage (par ex. une respiration difficile, une somnolence extrême et un ralentissement de la respiration, une respiration lente et peu profonde, une sensation d'évanouissement imminent, d'étourdissement ou de confusion; une difficulté à penser, à parler ou à marcher; des convulsions; entendre, voir ou sentir des choses qui ne sont pas réelles [c'est-à-dire avoir des hallucinations]);
Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.
Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?
Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.
Alcool et autres médicaments causant de la somnolence : la consommation d'alcool ou d'autres médicaments qui provoquent de la somnolence ou qui dépriment la respiration (par ex. les antidépresseurs, les somnifères, les anxiolytiques) pendant la prise de ce médicament augmente le risque de réactions indésirables dangereuses au médicament, notamment de problèmes respiratoires, de convulsions, de somnolence et d'une surdose possiblement mortelle. Il est recommandé d'éviter de boire de l'alcool pendant que vous utilisez ce médicament pour traiter la douleur.
Asthme et autres affections respiratoires : le tramadol à libération prolongée peut causer une augmentation des difficultés respiratoires pour les personnes qui font une crise d'asthme aiguë ou celles qui sont atteintes d'une maladie pulmonaire obstructive chronique (une bronchite chronique, un emphysème) ou d'autres affections qui affectent la respiration. Si vous avez de l'asthme ou d'autres affections respiratoires, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Blessures à la tête : si vous avez subi un traumatisme crânien ou si votre pression intracrânienne est élevée, vous courez un risque accru de subir des effets secondaires (problèmes respiratoires ou convulsions) ou une aggravation de votre état pendant que vous prenez ce médicament. Discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Chirurgie : le tramadol pourrait interagir avec les médicaments employés pendant une intervention chirurgicale. Si vous devez subir une intervention chirurgicale, signalez à votre médecin que vous prenez ce médicament.
Convulsions : ce médicament peut provoquer des convulsions, en particulier avec l'utilisation de fortes doses ou quand il est pris avec d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque de convulsions comme :
- les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, l'imipramine);
- la cyclobenzaprine;
- les inhibiteurs de la monoamine oxydase (MAO) (par ex. la phénelzine, la tranylcypromine);
- les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la duloxétine, la venlafaxine);
- les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine ou ISRS (par ex. la paroxétine, la fluoxétine, le citalopram);
- les neuroleptiques (par ex. l'halopéridol, la quétiapine, l'olanzapine, la rispéridone);
- les opioïdes (par ex. la morphine, la codéine, l'oxycodone);
- la prométhazine.
En outre, le risque de crises épileptiques est plus grand pour les personnes atteintes d'épilepsie, celles qui ont des antécédents de crises épileptiques ou qui risquent d'avoir des crises épileptiques (par ex. les personnes ayant subi un traumatisme crânien). Si vous avez des antécédents d'épilepsie ou d'affections médicales qui augmentent le risque de convulsions, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Dépendance et sevrage : ce médicament peut engendrer une accoutumance s'il est pris à long terme. Les personnes qui possèdent des antécédents de problèmes d'abus de substances et celles qui subissent activement de tels problèmes actuellement sont susceptibles d'abuser de ce médicament ou d'en devenir dépendantes. L'abus de médicament ne représente pas un problème pour les personnes qui ont besoin de ce médicament pour soulager leurs douleurs. Si vous cessez subitement de prendre ce médicament, vous pourriez ressentir des symptômes de sevrage comme de l'anxiété, de la sudation excessive, des troubles du sommeil, des frissons, de la douleur, de la nausée, des tremblements de la diarrhée et des hallucinations. Une diminution progressive de la dose sous surveillance médicale peut aider à prévenir ou à diminuer ces symptômes de sevrage quand l'utilisation de ce médicament n'est plus nécessaire pour le traitement de la douleur. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin ou un pharmacien au préalable.
Diabète : ce médicament peut être à l'origine d'une diminution des taux de sucre dans le sang (peut entraîner une perte de la maitrise du taux de glucose dans le sang) et modifier la tolérance au glucose. Les personnes atteintes du diabète peuvent trouver nécessaire de contrôler leur glycémie plus fréquemment pendant qu'elles prennent ce médicament. Si vous êtes atteint de diabète ou si vous êtes prédisposé au diabète, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Douleur non contrôlée : si votre douleur n'est pas soulagée par une dose normale de tramadol, consultez votre médecin. N'augmentez pas la quantité que vous prenez de ce médicament sans demander préalablement le conseil d'un médecin.
Fonction hépatique : le foie joue un rôle dans l'élimination du tramadol qui se trouve dans l'organisme. La maladie hépatique ou la réduction de la fonction hépatique peut provoquer une accumulation de ce médicament dans l'organisme, causant ainsi des effets secondaires. En cas de maladie du foie ou fonction hépatique diminuée, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Les personnes atteintes d'une grave altération de la fonction hépatique ne devraient pas employer le tramadol.
Fonction rénale : les reins jouent un rôle dans l'élimination du tramadol qui se trouve dans l'organisme. Les maladies rénales ou la diminution de la fonction rénale peuvent causer l'accumulation de ce médicament dans le corps, ce qui provoque des effets secondaires. En cas d'atteintes rénales ou de fonction réduite des reins, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Les personnes atteintes d'une grave altération de la fonction rénale ne devraient pas employer le tramadol.
Pression artérielle basse : la pression artérielle chute occasionnellement trop bas après la prise du tramadol. Afin de diminuer le risque d'étourdissements, vous devriez passer lentement de la position couchée ou assise à la position debout. Si la baisse de la pression artérielle provoque des étourdissements ou un évanouissement chez vous, communiquez avec votre médecin.
Problèmes des glandes surrénales : les glandes surrénales produisent des messagers chimiques responsables de la fonction normale des organes, notamment de notre réponse aux blessures ou au stress. Il arrive, rarement, que le tramadol provoque une dysfonction des glandes surrénales; il se peut que votre médecin porte une attention spéciale à la fonction de ces glandes, en particulier si vous avez subi un stress comme une intervention chirurgicale, une blessure ou une infection importante.
Respiration : le tramadol peut provoquer des problèmes respiratoires graves menaçant possiblement la vie. Si votre respiration est ralentie, superficielle ou laborieuse, demandez immédiatement de l'aide médicale. Si vous prenez d'autres médicaments pouvant ralentir la respiration (par ex. des anxiolytiques, des somnifères, de l'alcool), si vous êtes âgé ou si vous êtes atteint de bronchite chronique ou d'emphysème, votre risque de subir ces symptômes est accru.
Rythme cardiaque : le tramadol peut altérer le rythme normal du cœur, et causer notamment un allongement de l'espace QT qui se manifeste par des battements de cœur irréguliers. Cette prolongation est un trouble grave qui met la vie en danger et peut causer un évanouissement, des convulsions et la mort subite. Si vous êtes prédisposé à des problèmes du rythme cardiaque (par ex. si vous êtes atteint d'insuffisance cardiaque, si vous faites de l'angine, si vos taux de potassium ou de magnésium sont peu élevés ou si vous prenez certain médicaments), discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Somnolence ou vigilance réduite : ce médicament peut entraîner une somnolence ou nuire aux capacités mentales nécessaires à l'accomplissement de tâches dangereuses. Évitez de conduire un véhicule, de faire fonctionner des machines, d'accomplir d'autres tâches qui exigent de la vigilance, jusqu'au moment où vous aurez déterminé l'effet de ce médicament sur vos capacités de réaction mentale.
Toxicité sérotoninergique : de graves réactions sont possibles lorsque le tramadol est pris simultanément avec d'autres médicaments affectant la sérotonine tels que les antidépresseurs et les médicaments antimigraineux de la classe des « triptans ». L'association de tramadol et d'inhibiteurs de la MAO doit être évitée. Les symptômes d'une réaction peuvent inclure une raideur musculaire et des spasmes, une difficulté à bouger et des altérations de l'état mental, y compris du délire et de l'agitation. Un coma et la mort sont également possibles.
Si vous prenez des antidépresseurs, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Troubles de l'abdomen : le tramadol ralentit la motilité de l'intestin. Cela peut rendre les troubles de l'abdomen plus difficiles à diagnostiquer ou les aggraver. Si vous avez des problèmes abdominaux, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, comment votre affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Utilisation accidentelle : lorsque le tramadol est utilisé par une personne à qui il n'a pas été prescrit, les effets d'une quantité aussi petite qu'une seule dose peuvent s'avérer mortels. Conservez ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants. Si un enfant ingère accidentellement ce médicament, obtenez immédiatement de l'aide médicale.
Grossesse : l'innocuité de l'utilisation de ce médicament pendant la grossesse n'a pas établie, ni pour la mère, ni pour le bébé. On a noté des symptômes de sevrage chez des nouveau-nés de mères qui avaient utilisé le tramadol pendant leur grossesse. Ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
Allaitement : ce médicament passe dans le lait maternel. Si vous prenez le tramadol pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Vous ne devez pas utiliser ce médicament si vous allaitez.
Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants. Ce médicament n'est pas destiné à être utilisé par des personnes de moins de 18 ans.
Aînés : les aînés peuvent être plus susceptibles aux effets secondaires de ce médicament surtout les ainés âgés plus de 75 ans. Les doses pour les personnes âgées doivent en général être plus faibles et augmenter plus lentement que pour les autres adultes.
D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?
Il pourrait se produire une interaction entre le tramadol à libération prolongée et l'un des agents ci-après :
- l'abiratérone;
- l'acide acétylsalicylique (AAS);
- l'aclidinium;
- les agents antiparkinsoniens (par ex. l'amantadine, l'apomorphine, la bromocriptine, la lévodopa, le pramipexole, le ropinirole);
- les agonistes alpha (par ex. la clonidine, la guanfacine);
- l'alcool;
- les amphétamines (par ex. la dextroamphétamine, la lisdexamfétamine);
- les analogues de la somatostatine (par ex. la lanréotide, l'octréotide, la pasiréotide);
- les anesthésiques généraux (les médicaments utilisés pour provoquer un sommeil profond avant une intervention chirurgicale);
- les antagonistes de la sérotonine (les médicaments anti-émétiques; par ex. le granisétron, l'ondansétron, le palonosétron);
- les antagonistes du calcium (par ex. le diltiazem, le vérapamil);
- les antibiotiques de la famille des quinolones (par ex. la ciprofloxacine, la lévofloxacine, la norfloxacine);
- les antibiotiques macrolides (par ex. la clarithromycine, l'érythromycine);
- les anticonvulsivants (par ex. la carbamazépine, la gabapentine, le lévétiracétam, la phénytoïne, le rufinamide, le topiramate);
- les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, la clomipramine, l'imipramine);
- les antidiabétiques (par ex. l'acarbose, la canagliflozine, le glyburide, l'insuline, le lixisénatide, la metformine, la rosiglitazone, la sitagliptine);
- les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. le fluconazole, l'itraconazole, le kétoconazole);
- les antihistaminiques (par ex. l'azélastine, la cétirizine, la diphenhydramine, la doxylamine, l'hydroxyzine, la loratadine);
- les antipsychotiques (par ex. la chlorpromazine, la clozapine, l'halopéridol, l'olanzépine, la quétiapine, la rispéridone);
- l'apalutamide;
- l'aprépitant;
- l'atropine;
- d'autres analgésiques narcotiques (par ex. la codéine, le fentanyl, la morphine, l'oxycodone, le tapentadol);
- les barbituriques (par ex. le butalbital, le phénobarbital);
- les benzodiazépines (par ex. l'alprazolam, le diazépam, le lorazépam);
- la benztropine;
- le bismuth sous-salicylate;
- le bosentan;
- la brimonidine;
- la bromocriptine;
- la buprénorphine;
- le bupropion;
- la buspirone;
- le butorphanol;
- la cabergoline;
- le cannabis;
- le cinacalcet;
- le cobicistat;
- le conivaptan;
- la darifénacine;
- les dérivés de l'ergot de seigle (par ex. la dihydroergotamine, les mésylates d'ergoloïde, l'ergonovine, l'ergotamine, la méthylergonovine);
- la desmopressine;
- le dextrométhorphane;
- la digoxine;
- le dimenhydrinate;
- le diphénoxylate;
- le disopyramide;
- les diurétiques (pilules pour éliminer l'eau; par ex. le furosémide, l'hydrochlorothiazide, le triamtérène);
- le dompéridone;
- la dronédarone;
- l'entacapone;
- l'enzalutamide;
- l'éplérénone;
- l'eskétamine;
- l'étravirine;
- la fésotérodine;
- la flunarizine;
- le glycopyrrolate;
- l'hydrate de chloral;
- l'hydroxychloroquine;
- les inhibiteurs de l'anhydrase carbonique (par ex. l'acétazolamide, le méthazolamide);
- les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. la phénelzine, la tranylcypromine, le moclobémide, la sélégiline, la rasagiline);
- les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. le darunavir, l'indinavir, le lopinavir, le ritonavir);
- les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le dabrafénib, l'imatinib, le nilotinib);
- les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH (INNTIs; par ex. l'éfavirenz, l'étravirine);
- les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, l'escitalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline, la vortioxétine);
- les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
- l'ipratropium;
- le jus de pamplemousse;
- le lemborexant;
- le letermovir;
- le linézolide;
- le lithium;
- les médicaments à base d'herbes (par ex. l'ail, le gingembre, le ginseng);
- les médicaments de type « triptan » contre la migraine (par ex. l'élétriptan, le naratriptan, le sumatriptan);
- la méthadone;
- le méthylphénidate;
- la métoclopramide;
- la mifépristone;
- le millepertuis;
- la minocycline;
- le mirabégron;
- la mirtazapine;
- le mitotane;
- le modafinil;
- les modulateurs des récepteurs de la sphingosine-1-phosphate (S1P) (par ex. le fingolimod, le ponésimod, le siponimod);
- le nabilone;
- la naltrexone;
- l'olopatadine;
- l'oxybate de sodium;
- l'oxybutynine;
- le peginterféron alfa-2b;
- le pegvisomant;
- le pérampanel;
- les phosphates de sodium;
- le pizotifène;
- la pomalidomide;
- les potentialisateurs du régulateur de la perméabilité transmembranaire de la fibrose kystique (par ex. l'éléxacaftor, l'ivacaftor, le lumacaftor, le tézacaftor);
- le pramipexole;
- la prégabaline;
- la propivérine;
- le prucalopride;
- la quinine;
- les relaxants musculaires (par ex. le baclofène, la cyclobenzaprine, le méthocarbamol, l'orphénadrine);
- la rifabutine;
- la rifampine;
- le ropinirole;
- la rotigotine;
- la scopolamine;
- la spironolactone;
- le stiripentol;
- le sulfaméthoxazole;
- le sulfate de magnésium;
- la terbinafine;
- la testostérone;
- la tétrabénazine;
- le tétrahydrocannabinol;
- la thalidomide;
- le tiotropium;
- la tizanidine;
- la toltérodine;
- la trazodone;
- le trihexyphénidyl;
- le trospium;
- le tryptophane;
- l'uméclidinium;
- la warfarine;
- le zolpidem;
- la zopiclone.
Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin peut vous demander de :
- cesser la prise de l'un des médicaments,
- remplacer l'un des médicaments par un autre,
- modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux,
- ne rien changer du tout.
L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.
D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.
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