Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?
La préparation immunisante contre la rougeole, les oreillons et la rubéole appartient au groupe de médicaments appelés vaccins. Elle s'utilise pour prévenir une infection par le virus de la rougeole, des oreillons et de la rubéole.
Le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole est fabriqué à partir de virus vivants de la rougeole, des oreillons et de la rubéole. Il a été affaibli au point de ne pas causer l'affection. Ce vaccin est destiné à des personnes âgées de 12 mois ou plus. Dans certains cas, un médecin peut décider d'utiliser ce médicament pour des nourrissons âgés de moins de 12 mois. Il agit en stimulant la production d'anticorps dans l'organisme où il a été introduit, et il y restera, prêt à attaquer l'un de ces 3 types de virus qui entreraient dans le corps naturellement.
Il se pourrait que le médecin ait suggéré ce vaccin contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. En outre, certaines formes de ce vaccin pourraient ne pas être utilisées contre toutes les pathologies mentionnées dans cet article. Si vous n'en avez pas encore discuté avec le médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles ce vaccin est donné à vous ou à votre enfant, abordez le sujet avec votre médecin.
Comment doit-on employer ce médicament?
La dose recommandée pour quiconque âgé de 12 mois ou plus est 0,5 mL en injection sous-cutanée (sous la peau), de préférence dans la face externe de la partie supérieure du bras. Pour une meilleure protection contre la rougeole, il est habituellement recommandé que les enfants reçoivent une 2e dose (de 0,5 mL) au moins 1 mois après la 1re dose (elle est généralement injectée quand ils ont 18 mois, ou avant qu'ils ne commencent à fréquenter l'école vers 4 ans ou 6 ans). Si un enfant a été vacciné avant d'avoir 12 mois, il devrait recevoir 2 doses supplémentaires (de 0,5 mL chacune) après l'âge de 12 mois.
Les enfants et les adolescents de 17 ans ou moins, qui n'ont pas été vaccinés dans leur petite enfance, devraient recevoir 2 doses du vaccin (de 0,5 mL chacune) : la 1re dose aussitôt que possible, et la 2e dose 2 mois plus tard.
Les adultes susceptibles de contracter ces affections, et qui n'ont pas été vaccinés durant leur enfance, devraient recevoir 1 dose (de 0,5 mL).
Ce vaccin est donné par un professionnel de la santé dans un cabinet de médecin ou dans une clinique.
Il est très important que ce médicament soit utilisé selon un horaire régulier conformément aux indications de votre médecin. Consultez le professionnel de la santé qui s'occupe de vous et de votre enfant si l'un de vous deux ne reçoit pas l'une des doses de ce vaccin. Inscrivez tous les vaccins que vous recevez dans votre carnet de vaccination et faites de même pour votre enfant.
Mettez ce médicament au réfrigérateur et à l'abri de la lumière. Vous pouvez conserver le diluant qui sert à reconstituer le vaccin à la température ambiante, ou au réfrigérateur, mais évitez le gel.
Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?
Chaque dose de 0,5 mL de Priorix® contient :
- au moins 103,0 DICT50 de virus rougeoleux vivant, atténué (souche de Schwarz; produit sur des cellules d'embryon de poulet) – dose infectieuse sur culture tissulaire 50 %;
- au moins 103,7 DICT50 de virus ourlien vivant, atténué (souche RIT 4385, dérivée de la souche de Jeryl Lynn; produit sur des cellules d'embryon de poulet) – dose infectieuse sur culture tissulaire 50 %;
- au moins 103,0 DICT50 de virus rubéoleux vivant, atténué (souche RA 27/3 de Wistar; produit sur des cultures de cellules diploïdes humaines (MRC5)) – dose infectieuse sur culture tissulaire 50 %.
Ingrédients non médicinaux : acides aminés, lactose, mannitol, sulfate de néomycine, sorbitol et eau pour injection.
Comment doit-on employer ce médicament ?
La dose recommandée pour quiconque âgé de 12 mois ou plus est 0,5 mL en injection sous-cutanée (sous la peau), de préférence dans la face externe de la partie supérieure du bras. Pour une meilleure protection contre la rougeole, il est habituellement recommandé que les enfants reçoivent une 2e dose (de 0,5 mL) au moins 1 mois après la 1re dose (elle est généralement injectée quand ils ont 18 mois, ou avant qu'ils ne commencent à fréquenter l'école vers 4 ans ou 6 ans). Si un enfant a été vacciné avant d'avoir 12 mois, il devrait recevoir 2 doses supplémentaires (de 0,5 mL chacune) après l'âge de 12 mois.
Les enfants et les adolescents de 17 ans ou moins, qui n'ont pas été vaccinés dans leur petite enfance, devraient recevoir 2 doses du vaccin (de 0,5 mL chacune) : la 1re dose aussitôt que possible, et la 2e dose 2 mois plus tard.
Les adultes susceptibles de contracter ces affections, et qui n'ont pas été vaccinés durant leur enfance, devraient recevoir 1 dose (de 0,5 mL).
Ce vaccin est donné par un professionnel de la santé dans un cabinet de médecin ou dans une clinique.
Il est très important que ce médicament soit utilisé selon un horaire régulier conformément aux indications de votre médecin. Consultez le professionnel de la santé qui s'occupe de vous et de votre enfant si l'un de vous deux ne reçoit pas l'une des doses de ce vaccin. Inscrivez tous les vaccins que vous recevez dans votre carnet de vaccination et faites de même pour votre enfant.
Mettez ce médicament au réfrigérateur et à l'abri de la lumière. Vous pouvez conserver le diluant qui sert à reconstituer le vaccin à la température ambiante, ou au réfrigérateur, mais évitez le gel.
Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.
Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?
Ce vaccin ne devrait pas être utilisé dans les circonstances ci-après :
- une allergie au vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole ou à l'un des ingrédients du vaccin;
- une allergie à la néomycine;
- des antécédents familiaux d'immunodéficience, au moins jusqu'à ce que le médecin détermine si le système immunitaire de la personne fonctionne d'une façon satisfaisante;
- certains désordres sanguins, une leucémie, un lymphome de n'importe quel type, ou d'autres types de cancer touchant la moelle osseuse ou le système lymphatique;
- un déficit immunitaire primaire ou acquis – un trouble freinant ou entravant l'activité d'une partie du système immunitaire (par ex. le VIH symptomatique, le sida, des déficits de l'immunité cellulaire);
- une grossesse ou la planification d'une grossesse au cours des 3 prochains mois;
- des maux associés à une fièvre;
- un traitement par la corticotrophine (l'ACTH), des corticostéroïdes (sauf s'il s'agit d'un traitement de substitution), la radiothérapie, des agents alcoylants (par ex. le cisplatine, le cyclophosphamide) ou des antimétabolites (par ex. le fluorouracile, le méthotrexate);
- une tuberculose évolutive et négligée.
Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?
Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent. Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce vaccin. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce vaccin avec votre médecin.
Au moins 1 % des personnes prenant ce vaccin ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.
Communiquez avec votre médecin si ces effets secondaires se manifestent et s'ils sont graves ou gênants pour vous ou votre enfant. Votre pharmacien peut être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissent :
- des articulations douloureuses ou enflées;
- une diarrhée;
- un écoulement nasal;
- une fièvre;
- de l'irritabilité ou des pleurs;
- une perte d'appétit;
- une sensation de cuisson ou de picotement au lieu d'injection;
- des symptômes d'un rhume (par ex. un écoulement nasal ou une congestion nasale, des maux de gorge);
- des troubles du sommeil.
La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne consultez pas votre médecin ou si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :
- une desquamation ou des cloques sur la peau;
- de la douleur, une douleur à la pression ou une enflure des testicules et du scrotum;
- des ecchymoses ou des taches violettes sur la peau;
- une éruption cutanée;
- des glandes enflées à l'intérieur des joues;
- une infection oculaire;
- des maux de tête (intenses);
- de la nausée ou des vomissements;
- de la raideur dans le cou;
- une syncope;
- une toux.
Sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :
- des crises épileptiques,
- des symptômes d'une grave réaction allergique (une difficulté respiratoire ou d'avaler, de l'urticaire, une enflure de la bouche, de la gorge ou du visage).
Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Parlez au médecin si vous observez la survenue d'un symptôme qui vous inquiète après votre vaccination ou celle de votre enfant.
Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?
Avant votre vaccination, ou celle de votre enfant, ne manquez pas d'informer le médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé ou celle de votre enfant. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs peuvent influer sur votre vaccination, ou celle de votre enfant.
Allergie aux œufs : les personnes qui ont une allergie aux œufs susceptible de causer une réaction anaphylactique (par ex. de l'urticaire, une enflure de la bouche et de la gorge, une difficulté respiratoire) devraient discuter avec leur médecin des risques et des bienfaits de cette vaccination, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Baisse de la numération des plaquettes : les personnes atteintes d'une thrombocytopénie (baisse de la numération des plaquettes) ou qui subissent une baisse de la numération des plaquettes après la première dose de ce vaccin, devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur état pathologique et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Convulsions ou fièvre : les personnes qui ont des antécédents personnels ou familiaux de convulsions, de lésions cérébrales, ou de tout autre état où le stress provoqué par la fièvre doit être évité, devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur état pathologique et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Infection : le médecin de votre enfant pourrait décider de retarder l'administration de ce vaccin si celui-ci est atteint d'une infection aigue ou de fièvre. Les infections sans fièvre bénignes telles que les rhumes ne nécessitent généralement pas un report du vaccin.
Infection à VIH non symptomatique : les enfants et les jeunes adultes qui ont une infection à VIH confirmée, mais sans symptômes, peuvent recevoir le vaccin. Ils feront toutefois l'objet d'une surveillance médicale stricte au cas où ils seraient exposés à des affections qui pourraient être prévenues par un vaccin parce que la vaccination pourrait être moins efficace.
Protection conférée par le vaccin : comme tout vaccin, il se peut que le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole ne protège pas 100 % des personnes qui le reçoivent et qu'il ne prévienne pas l'infection pour les personnes déjà infectées par une bactérie.
Système immunitaire : au même titre que les autres, ce vaccin pourrait avoir une efficacité limité chez les personnes possédant un système immunitaire affaibli (notamment les personnes étant sous chimiothérapie, les personnes ayant subi une greffe d'organe ou les personnes étant atteintes du VIH).
Grossesse : ce vaccin n'est pas recommandé aux femmes enceintes ou qui ont l'intention de concevoir au cours des 3 prochains mois. Il est fortement recommandé aux femmes en âge de procréer d'utiliser des méthodes de contraception efficaces au cours des 3 mois qui suivent la vaccination. Si une grossesse advenait dans les 3 mois qui suivent la vaccination, vous devriez consulter votre médecin.
Allaitement : le virus de la rubéole peut passer dans le ait maternel, mais on ignore si le vaccin contre les oreillons ou la rougeole passe dans le lait maternel. Si une mère qui allaite recevait ce vaccin, son bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.
Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce vaccin n'a été établie en ce qui concerne les enfants âgés de moins de 12 mois. Dans des situations extraordinaires, le médecin de votre enfant pourrait toutefois recommander l'administration de ce vaccin pour des enfants ayant moins de 12 mois.
D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?
Il pourrait se produire une interaction entre le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole et l'un des agents ci-après :
- l'abatacept;
- l'acétaminophène;
- l'acide acétylsalicylique (AAS);
- les agents antinéoplasiques (la chimiothérapie; par ex. la capécitabine, la doxorubicine, l'étoposide, l'ifosfamide, le paclitaxel, le témozolomide);
- l'anakinra;
- les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS (par ex. le diclofénac, l'ibuprofène, le kétorolac, le naproxène);
- les anticorps monoclonaux (par ex. l'adalimumab, le golimumab, l'infliximab, l'ocrélizumab, le rituximab, le sarilumab, le tocilizumab);
- l'azathioprine;
- les corticostéroïdes (par ex. la prednisone, la dexaméthasone);
- la cyclosporine;
- le diméthylfumarate;
- les épreuves à la tuberculine;
- l'étanercept;
- le fingolimod;
- les immunoglobulines;
- les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le dasatinib, l'imatinib, le pazopanib, le tofacitinib);
- la lénalidomide;
- le mycophénolate;
- l'ozanimod;
- le ponésimod;
- la romidepsine;
- le siponimod;
- le sirolimus;
- le tacrolimus;
- le tériflunomide.
Si l'un de ces médicaments est employé par vous, ou votre enfant, consultez le médecin ou un pharmacien. Dans ce cas-là, le médecin pourrait demander à vous, ou à votre enfant, de :
- cesser la prise de l'un des médicaments,
- remplacer l'un des médicaments par un autre,
- modifier la manière dont votre enfant prend l'un des médicaments, ou les deux, ou
- ne rien changer du tout.
L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.
D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce vaccin. Signalez au médecin de votre enfant ou au médecin prescripteur tout ce que votre enfant prend, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre (sans ordonnance), de suppléments, et de remèdes à base de plantes médicinales. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.
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