Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?
Les œstrogènes conjugués en crème vaginale appartiennent à la classe des médicaments constituant une méthode thérapeutique appelée œstrogénothérapie substitutive. Les œstrogènes conjugués en crème vaginale s'utilisent pour prendre en charge les symptômes de la ménopause comme les troubles vaginaux et urinaires entraînant une sensation de démangeaison, de brûlure, de sécheresse dans le vagin ou dans la région vaginale, une émission de l'urine difficile ou provoquant une sensation de brûlure et des rapports sexuels douloureux.
L'œstrogène est une hormone que les ovaires produisent. Lorsque la ménopause survient, la sécrétion hormonale diminue et les symptômes de la ménopause sont susceptibles de s'installer. Les œstrogènes conjugués en crème vaginale agissent en libérant de l'œstrogène qui exerce une action locale.
Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées pour tous les troubles mentionnés dans cet article. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous employez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.
Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.
Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?
Chaque gramme (g) de crème vaginale blanche contient 0,625 mg d'œstrogènes conjugués DNC. Ingrédients non médicinaux : alcool cétylique, cire à base d'esters cétyliques, glycérine, monostéarate de glycéryle, stéarate de méthyle, huile minérale, alcool phényléthylique, monostéarate de propylèneglycol, laurylsulfate de sodium, eau purifiée et cire blanche. Sans gluten, parabène, sucre, sulfite ni tartrazine.
Comment doit-on employer ce médicament ?
La dose de ce médicament est personnalisée en fonction des besoins de la personne qui utilise la crème. La plus faible dose qui traite efficacement les symptômes est celle qui devrait être utilisée.
La dose d'œstrogènes conjugués en crème vaginale recommandée pour un adulte varie entre 0,5 g et 2 g par jour. Selon l'intensité des symptômes, la crème est appliquée à l'intérieur ou à l'extérieur de l'orifice vaginal, ou les deux, au moyen de l'applicateur qui l'accompagne. L'emploi de la crème devrait constituer un traitement régulier et cyclique comportant 3 semaines d'application et 1 semaine de repos.
Pour utiliser l'applicateur, retirez le capuchon du tube de crème et vissez à sa place l'extrémité de l'applicateur. Exercez une pression sur le tube jusqu'à ce que la crème expulsée atteigne la marque de la dose prescrite par votre médecin. Dévissez l'applicateur, introduisez-le dans le vagin, puis appuyez doucement sur le piston pour libérer le médicament. Pour nettoyer l'applicateur, retirez le piston du cylindre puis lavez-le au savon doux et à l'eau tiède.
Les besoins des personnes traitées également par des comprimés d'œstrogènes conjugués oraux devront probablement être réévalués lorsque l'emploi de la crème sera amorcé. Les personnes dont l'utérus n'a pas été enlevé devraient aussi prendre un progestatif (comme l'acétate de médroxyprogestérone). Discutez avec votre médecin ou un pharmacien du schéma posologique qui vous conviendrait le mieux si vous employez un progestatif.
Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.
Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Si vous oubliez une dose de ce médicament, prenez la dose omise aussitôt que possible. S'il est presque temps de votre prochaine dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'employez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.
Entreposez ce médicament à la température ambiante et hors de la portée des enfants.
Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.
Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?
Les œstrogènes conjugués en crème vaginale ne devraient pas s'employer dans les circonstances ci-après :
- un accident vasculaire cérébral, une crise cardiaque ou une insuffisance coronaire;
- une allergie aux œstrogènes conjugués ou à l'un des ingrédients du médicament;
- des antécédents avérés ou soupçonnés de tumeurs dont la croissance est attribuable à l'œstrogène comme un cancer mammaire ou utérin;
- une grossesse en cours ou soupçonnée;
- une hyperplasie de l'endomètre;
- une perte partielle ou totale de la vision causée par une maladie des yeux d'origine vasculaire;
- la présence de certains troubles héréditaires de la coagulation (par ex. une déficience en protéine C, protéine S ou en antithrombine);
- la présence de migraines accompagnées ou non d'une aura;
- des résultats anormaux aux examens de la fonction hépatique en raison d'une maladie du foie ou de troubles hépatiques;
- un saignement vaginal anormal pour lequel un diagnostic n'a pas été posé;
- une thrombophlébite, une thrombose, ou des troubles thromboemboliques (troubles de la coagulation sanguine) évolutifs.
Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?
Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent. Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui emploient ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.
Au moins 1 % des personnes qui ont appliqué ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.
Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :
- de l'acné;
- un changement d'intérêt envers l'activité sexuelle;
- une chute des cheveux;
- des crampes abdominales, une sensation de ballonnement;
- une douleur abdominale ou un mal de dos;
- une douleur à la pression des seins;
- des douleurs articulaires;
- une douleur dans les jambes;
- une enflure des mains ou des pieds;
- des étourdissements;
- des maux de tête;
- de la nausée;
- des vomissements.
La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne consultez pas votre médecin ou si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :
- des battements de cœur rapides et très forts;
- une démangeaison du vagin ou des organes génitaux;
- une douleur mammaire;
- une éruption cutanée, de l'urticaire;
- des grosseurs dans les seins;
- des pertes vaginales blanches épaisses inodores ou exhalant une légère odeur;
- des picotements ou une rougeur dans la région génitale;
- une pression artérielle élevée (par ex. des maux de tête, des étourdissements, des problèmes de la vue, un essoufflement);
- des signes d'un caillot sanguin dans le bras ou la jambe (une douleur à la pression, de la douleur, une enflure, de la chaleur ou une rougeur dans le bras ou la jambe), ou dans les poumons (une difficulté respiratoire, une douleur thoracique vive qui est accentuée par l'inspiration, de la toux, du sang dans les crachats, une sudation excessive ou un évanouissement);
- des signes de dépression (par ex. un manque de concentration, des fluctuations pondérales, des troubles du sommeil, de l'indifférence à l'égard de nombreuses activités, des pensées suicidaires);
- des signes de troubles hépatiques (par ex. de la nausée, des vomissements, de la diarrhée, une perte de l'appétit, une perte de poids, le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une urine sombre, des selles claires);
- des symptômes attribuables à des problèmes de la vésicule biliaire (par ex. une douleur sourde, intense, intermittente à la partie supérieure droite de l'abdomen, de la nausée, des vomissements, de l'intolérance aux aliments gras);
- des symptômes d'un taux de sucre sanguin élevé (par ex. des émissions de l'urine fréquentes, une soif accrue, un appétit excessif, une perte de poids inexpliquée, des plaies qui cicatrisent mal, des infections, une haleine fruitée);
- des tachetures ou des saignements vaginaux inaccoutumés ou inattendus.
Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :
- une accentuation des symptômes de l'asthme (par ex. une respiration sifflante, une toux, un essoufflement, une difficulté respiratoire);
- des anomalies subites du champ visuel;
- une douleur intense à une jambe, ou un engourdissement touchant une partie du corps;
- un essoufflement;
- une migraine;
- une sensation d'oppression thoracique;
- des signes d'un accident vasculaire cérébral (par ex. des maux de tête soudains ou intenses; une perte de coordination soudaine; des anomalies du champ visuel; un trouble de l'élocution soudain; ou l'apparition inexpliquée de faiblesse, d'engourdissements ou de douleur dans un bras ou une jambe);
- des signes d'une crise cardiaque (par ex. présence de douleur ou de pression à la poitrine, de douleur qui se propage à l'épaule ou au bras, de nausée et de vomissements, de sudation excessive);
- des signes d'une réaction allergique importante (par ex. des crampes abdominales, une difficulté respiratoire, des nausées et des vomissements, ou une boursouflure du visage et une enflure de la gorge).
Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.
Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?
Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Vous devriez mentionner si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.
Cancer de l'endomètre : plusieurs études suggèrent qu'une estrogénothérapie substitutive accroît le risque de cancer de l'endomètre (la muqueuse de l'utérus). La prise simultanée d'un progestatif et d'un œstrogène diminue le risque de cancer qui devient le même que celui d'une femme qui n'emploie pas d'œstrogènes. C'est la raison pour laquelle l'emploi d'un progestatif est indiqué avec la prise d'œstrogènes pour toutes les personnes dont l'utérus n'a pas été enlevé.
Cancer du sein : quelques études ont trouvé une corrélation entre une modeste augmentation du risque de cancer du sein et l'emploi d'une hormonothérapie substitutive après la ménopause. Les personnes qui ont des antécédents de cancer du sein ne devraient pas avoir recours aux œstrogènes. En cas d'antécédents familiaux de cancer du sein, de nodules mammaires, d'une affection fibrokystique du sein, ou de clichés mammaires mettant en évidence une anomalie, vous devriez faire l'objet d'une surveillance médicale stricte si vous utilisez des œstrogènes. Les personnes qui prennent des œstrogènes devraient faire l'objet d'examens réguliers et apprendre à s'autoexaminer les seins. En se basant sur votre âge, vos facteurs de risque et les résultats des clichés mammaires précédents, votre médecin pourrait aussi vous conseiller de faire effectuer régulièrement des clichés mammaires. Ce médicament ne doit pas s'appliquer sur les seins, car il pourrait avoir des effets nocifs sur le tissu mammaire. Discutez des bienfaits et des risques de l'emploi de ce médicament avec votre médecin afin de pouvoir faire un choix éclairé.
Convulsions : la prise d'œstrogènes peut provoquer une augmentation dans la fréquence des convulsions. Si vous avez des antécédents d'épilepsie ou d'affections médicales qui augmentent le risque de convulsions, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Démence : les personnes âgées de plus de 65 ans qui reçoivent une hormonothérapie substitutive œstroprogestative (une association d'œstrogènes et de progestatifs) pourraient courir un risque accru de démence (une perte de mémoire et un affaiblissement des fonctions intellectuelles). Si vous avez plus de 65 ans, vous ferez l'objet d'une surveillance médicale stricte ciblant la perte de mémoire et l'affaiblissement des fonctions intellectuelles.
Diabète : les personnes atteintes de diabète devraient surveiller de près leur glucose sanguin afin de détecter toute fluctuation attribuable aux œstrogènes. Si vous présentez des facteurs de risque de diabète, votre médecin surveillera votre glucose sanguin régulièrement pendant que vous employez ce médicament.
Fibromes : ce médicament peut aggraver les fibromes en provoquant une soudaine augmentation de volume, une douleur ou de la douleur à la pression. Si vous observez ces effets, communiquez avec votre médecin.
Maladie cardiaque et accident vasculaire cérébral : certaines études ont mis en évidence un risque accru de maladie cardiaque et d'accident vasculaire cérébral imputable à la prise d'œstrogène (avec ou sans progestatifs) parmi les personnes postménopausiques. Si vous ressentez des symptômes de crise cardiaque (une douleur thoracique, une sensation de constriction ou d'oppression thoracique, de la sudation, de la nausée, un sentiment apocalyptique) ou un accident vasculaire cérébral (un étourdissement soudain, des maux de tête, la perte de la parole, des modifications de la vision, de la faiblesse ou un engourdissement dans les bras et les jambes) pendant que vous employez ce médicament, demandez immédiatement des soins médicaux.
Maladie du foie : si vous avez eu des troubles hépatiques, vous devriez faire l'objet d'une surveillance médicale particulière pendant que vous employez ce médicament. Ne manquez pas d'avertir votre médecin si vous avez eu des troubles hépatiques à un moment donné.
Maladie du rein : les personnes atteintes d'une maladie du rein devraient faire l'objet d'une surveillance médicale pendant qu'elles ont recours à l'œstrogène.
Maladie thyroïdienne : l'utilisation d'œstrogènes peut augmenter la quantité d'hormone thyroïdienne nécessaire au bon fonctionnement de votre corps. Si vous êtes atteinte d'hypothyroïdie (si vous avez de faibles quantités d'hormone thyroïdienne dans votre organisme) et que vous avez besoin d'œstrogènes, il se peut que vous deviez prendre une quantité supplémentaire d'hormone thyroïdienne pour continuer à fonctionner normalement. Discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Préservatifs, diaphragmes ou capes cervicales : les œstrogènes conjugués en crème vaginale peuvent abîmer le latex ou le caoutchouc des préservatifs, des diaphragmes et des capes cervicales. Par conséquent, les personnes qui utilisent la crème pourraient trouver que ces produits sont d'une efficacité relative dans la prévention d'une grossesse.
Rétention d'eau : les œstrogènes peuvent causer une rétention de sodium (de sel) et d'eau. Par conséquent, les personnes atteintes d'épilepsie, d'asthme, ou d'un dysfonctionnement rénal ou cardiaque, devraient faire l'objet d'une surveillance médicale stricte pendant qu'elles prennent ce médicament.
Taux élevé de cholestérol ou de triglycérides : les œstrogènes peuvent causer une élévation du taux de triglycérides (un type de gras présent dans le sang) des personnes qui ont déjà un taux excessif de triglycérides dans le sang. Votre médecin surveillera votre taux de triglycérides pendant que vous employez ce médicament.
Troubles de la coagulation du sang : les œstrogènes, avec ou sans progestatifs, sont associés à un risque accru de caillots de sang dans les poumons et les jambes. Ce risque augmente aussi avec l'âge, il est également influencé par des antécédents personnels ou familiaux de caillots de sang, la pratique du tabagisme et la présence d'une obésité. Une immobilisation prolongée et une opération importante augmentent également le risque de caillots de sang. La prise de ce médicament devrait être suspendue, si possible, 4 à 6 semaines avant une opération importante. Discutez du risque de caillots de sang avec votre médecin.
Vésicule biliaire : un risque accru d'une affection de la vésicule biliaire a été observé par les personnes postménopausiques qui prennent des œstrogènes. Si vous avez des antécédents de maladie de la vésicule biliaire, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Si vous subissez des symptômes attribuables à une maladie de la vésicule biliaire comme des douleurs abdominales, possiblement accompagnées de fièvre et de frissons, communiquez dès que possible avec votre médecin.
Grossesse : les œstrogènes ne devraient pas s'utiliser durant une grossesse. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
Allaitement : les œstrogènes passent dans le lait maternel. Si vous employez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Ce médicament n'est pas recommandé aux mères qui allaitent.
Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants.
D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?
Il pourrait se produire une interaction entre les œstrogènes conjugués en crème vaginale et l'un des agents ci-après :
- l'anastrozole;
- les anticonvulsivants (par ex. la carbamazépine, la lamotrigine, la phénytoïne, la primidone);
- les antidiabétiques (par ex. l'acarbose, la canagliflozine, le dulaglutide, le gliclazide, l'insuline, la metformine, la sitagliptine);
- les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. l'itraconazole, le kétoconazole, le voriconazole);
- l'apalutamide;
- le bosentan;
- la bromocriptine;
- le célécoxib;
- la clarithromycine;
- la clozapine;
- le cobicistat;
- les corticostéroïdes (par ex. l'hydrocortisone, la prednisolone, la prednisone);
- le dantrolène;
- l'enzalutamide;
- l'hyaluronidase;
- les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, le darunavir, le ritonavir, le tipranavir);
- les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le dabrafénib, l'idélalisib);
- les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH (INNTIs; par ex. l'éfavirenz, l'étravirine);
- le jus de pamplemousse;
- la lénalidomide;
- le lumacaftor et l'ivacaftor;
- la mélatonine;
- la mifépristone;
- le millepertuis;
- le mitotane;
- le modafinil;
- le nirmatrelvir;
- l'ospémifène;
- le phénobarbital;
- la pomalidomide;
- les remplacements de la thyroïde (par ex. la thyroïde desséchée, la lévothyroxine, la liothyronine);
- la rifabutine;
- la rifampine;
- le ropinirole;
- le somatrogon;
- la somatropine;
- le tacrolimus;
- la thalidomide;
- les théophyllines (par ex. l'aminophylline, la théophylline);
- la tizanidine;
- l'ursodiol;
- les vaccins.
Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin peut vous demander de :
- cesser la prise de l'un des médicaments,
- remplacer l'un des médicaments par un autre,
- modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux,
- ne rien changer du tout.
L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.
D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.
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