Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?
Le butorphanol appartient à la classe de médicaments connus sous le nom d'analgésiques narcotiques (médicaments antidouleur). On l'utilise pour le soulagement de la douleur aiguë d'intensité modérée à importante. On ne doit utiliser ce médicament que lorsque les autres analgésiques plus légers n'ont pas été efficaces ou tolérés. Le butorphanol agit sur les centres de la douleur du système nerveux central (les nerfs qui transmettent les signaux de la douleur vers le cerveau et à partir de celui-ci). Le vaporisateur nasal de butorphanol prend 15 à 30 minutes pour soulager la douleur.
Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées pour tous les troubles mentionnés dans cet article. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.
Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.
Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?
pms-Butorphanol n'est plus fabriqué ni vendu au Canada. Lancez une recherche en tapant « butorphanol » pour trouver des marques qui sont encore offertes. Cet article n'est disponible qu'à des fins de consultation. Si vous utilisez ce médicament, discutez avec votre médecin ou un pharmacien de vos options thérapeutiques.
Comment doit-on employer ce médicament ?
La dose dépend de votre réponse au médicament. La dose initiale recommandée pour adulte est de 1 vaporisation dans une narine (1 mg). Si la douleur persiste, la dose peut être répétée dans les 60 à 90 minutes qui suivent la dose initiale.
Cette séquence peut être répétée toutes les trois ou quatre heures, selon la douleur. Votre médecin peut augmenter la dose, mais il ne faut pas dépasser 16 mg de butorphanol par jour. L'efficacité du butorphanol n'a pas été établie pour des périodes de plus de trois jours.
Pour la douleur plus intense, le médecin peut prescrire une dose initiale de 1 vaporisation dans chaque narine. Si tel est votre cas, assurez-vous de pouvoir vous étendre après la prise du médicament, car vous pourriez éprouver des étourdissements ou de la somnolence. Attendez ensuite trois ou quatre heures avant de prendre une autre dose du médicament. Pour les personnes âgées ou celles qui souffrent d'une atteinte rénale ou hépatique, la posologie pourrait être modifiée par le médecin.
Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.
Ce médicament est susceptible de causer une dépendance si on le prend pendant une période de temps prolongée. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin. Si vous arrêtez subitement de prendre ce médicament, vous pourriez ressentir des symptômes de sevrage comme de l'anxiété, de la sudation excessive, des troubles du sommeil, des frissons, de la nausée, des tremblements, de la diarrhée ou des hallucinations. Si vous prévoyez cesser le médicament, il se peut que votre médecin vous recommande de réduire la dose graduellement pour diminuer l'importance des effets de sevrage.
Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Ne prenez pas ce médicament en quantité plus grande que la recommandation de votre médecin. Si vous omettez une dose, prenez-la dès que possible et continuez à suivre votre échéancier posologique habituel. S'il est presque temps de prendre votre dose suivante, ne prenez pas la dose oubliée et continuez à suivre votre échéancier posologique habituel. Ne prenez pas une double dose pour compenser une dose omise. Si vous êtes incertain de la mesure à prendre après avoir oublié une dose, demandez l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Conservez ce médicament à la température ambiante avec le fermoir protecteur et le capuchon antipoussière en place. Gardez-le hors de la portée des enfants. L'ingestion accidentelle de ce médicament, en particulier par des enfants, peut mener à des conséquences graves et même mortelles.
Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.
Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?
N'utilisez pas ce médicament dans les circonstances ci-après :
- une allergie au butorphanol ou à l'un des ingrédients du médicament;
- une grossesse ou l'allaitement au sein;
- la prise actuelle ou récente (au cours des 14 derniers jours) d'un inhibiteur de la monoamine oxydase (par ex. la phénelzine, la tranylcypromine);
- si votre douleur est légère à modérée et qu'elle peut être contrôlée avec d'autres médicaments;
- si votre respiration est superficielle et que votre rythme respiratoire est ralenti;
- si votre système nerveux central (SNC) est déprimé ou ralenti de façon importante, si votre pression intracrânienne est élevée ou si vous avez subi un traumatisme crânien;
- si vous souffrez d'alcoolisme aigu, de delirium tremens ou d'un désordre convulsif;
- si vous souffrez de problèmes respiratoires importants ou de problèmes pulmonaires obstructifs importants (par ex, une bronchite chronique, de l'emphysème);
- si vous souffrez d'un blocage du système digestif ou d'un rétrécissement de l'estomac ou des intestins;
- si vous souffrez d'une douleur abdominale soudaine et importante susceptible de nécessiter une intervention chirurgicale (abdomen aigu chirurgical).
Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?
Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.
Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.
Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.
Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :
- un assoupissement;
- une baisse des capacités sexuelles ou de l'intérêt pour des activités sexuelles;
- un changement d'appétit (augmentation ou baisse);
- de la constipation;
- des démangeaisons;
- une douleur abdominale;
- des étourdissements;
- de la faiblesse (intense);
- une fièvre;
- des gaz;
- une irritation de l'intérieur du nez;
- des maux de tête;
- de la nausée;
- une perte de la sensation gustative;
- la présence d'une imagination débordante ou de rêves d'apparence réelle;
- des problèmes aux oreilles (par ex. de la douleur ou des bourdonnements d'oreilles, une augmentation de la sensibilité auditive);
- une sécheresse de la bouche;
- une sensation de froid;
- de la sudation;
- des troubles du sommeil;
- des vomissements;
La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :
- des battements de cœur rapides, lents ou irréguliers;
- de la confusion;
- une coordination amoindrie;
- de la difficulté à uriner;
- un faux sentiment de bien-être;
- des hallucinations (par ex. l'illusion d'entendre ou de voir quelque chose qui n'existe pas réellement);
- de l'hypotension artérielle (par ex. des étourdissements, un évanouissement, des vertiges en passant à la position debout depuis les positions assise ou couchée);
- de l'irritabilité;
- des problèmes de mémoire;
- des signes d'allergie (par ex. une éruption cutanée ou de l'urticaire);
- des signes de problèmes respiratoires (par ex. de l'essoufflement, une respiration sifflante, une respiration irrégulière ou difficile);
- des symptômes attribuables à un blocage intestinal (par ex. une douleur abdominale, une constipation sévère, de la nausée);
- des symptômes attribuables à une élévation de la pression artérielle (par ex. de l'essoufflement, de la fatigue, des étourdissements, de la douleur ou une oppression thoracique, une coloration bleutée des lèvres et de la peau, une accélération du pouls);
- des symptômes de sevrage (par ex. de la nausée, des vomissements, de la diarrhée, de l'anxiété, des frissons, de la froideur et de la moiteur de la peau, une perte de l'appétit, une sudation excessive);
- une vision floue.
Cessez de prendre le médicament et obtenez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :
- des convulsions (des crises épileptiques);
- une respiration ralentie ou difficile;
- des symptômes du syndrome sérotoninergique (par ex. de la confusion, battements de cœur rapides, des hallucinations, un état d'excitation, des tremblements, des frissonnements, des soudaines contractions des muscles, de la sudation);
- des signes d'une réaction allergique importante :
- des crampes abdominales;
- une difficulté respiratoire;
- des nausées et des vomissements;
- une boursouflure du visage et une enflure de la gorge;
- des signes d'une surdose de butorphanol :
- une peau moite et froide;
- une baisse de la pression artérielle;
- un extrême du diamètre de la pupille;
- une intense somnolence, faiblesse;
- un état de nervosité ou de l'agitation intense;
- des battements de cœur lents;
- une respiration lente ou faible;
Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.
Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?
Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.
Affections abdominales : l'utilisation du butorphanol, comme des autres médicaments narcotiques, peut provoquer de la constipation. Cela peut rendre le diagnostic d'affections abdominales plus difficile; de plus, ces affections peuvent être aggravées par le butorphanol. Si vous souffrez de problèmes abdominaux, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Alcool et d'autres médicaments entraînant de la somnolence : l'alcool augmente le risque de subir des effets secondaires graves lors de l'utilisation du butorphanol comme des problèmes respiratoires et une somnolence importante. Il est fortement déconseillé de consommer de l'alcool pendant la prise de butorphanol. Si possible, on doit éviter de prendre d'autres médicaments qui provoquent de la somnolence ou qui ralentissent la respiration (par ex. les antidépresseurs, les somnifères, les anxiolytiques) car un effet d'addition peut se produire et être dangereux, voire mortel.
Baisse de la tension artérielle : le butorphanol peut provoquer une baisse de la tension artérielle ou aggraver une hypotension sous-jacente. Si vous subissez des étourdissements importants, en particulier lorsque vous passez de la position couchée ou assise à la position debout, communiquez avec votre médecin.
Dépendance et sevrage : des cas de dépendance physique et psychologique et d'abus du butorphanol ont été signalés lors de l'utilisation de ce médicament. Les personnes qui possèdent des antécédents de problèmes d'abus de substances et celles qui subissent activement de tels problèmes sont susceptibles d'abuser de ce médicament ou d'en devenir dépendantes.
L'abus de médicaments ne représente pas un problème pour les personnes qui ont besoin de ce médicament pour soulager une douleur importante. Si vous cessez subitement de prendre ce médicament, vous pourriez ressentir des symptômes de sevrage comme de l'anxiété, de l'agitation, de la diarrhée et des hallucinations. Si vous prenez ce médicament depuis un certain temps, vous ne devriez cesser de le prendre que graduellement selon les directives de votre médecin.
Étourdissements : la prise du butorphanol peut occasionner des étourdissements importants, en particulier lorsqu'on se lève de la position assise ou couchée. Ce phénomène est plus susceptible de se produire au cours de la première heure de la prise du butorphanol ou lorsqu'on prend également d'autres médicaments qui possèdent des effets secondaires semblables. Les personnes qui prennent des médicaments susceptibles de provoquer des étourdissements doivent se lever lentement de la position assise ou couchée pour réduire la possibilité de subir des étourdissements importants ou de s'évanouir.
Fonction hépatique : une réduction de la fonction hépatique peut provoquer une accumulation de butorphanol dans le corps, ce qui provoque une augmentation de l'importance des effets secondaires. Si votre fonction hépatique est réduite ou si vous êtes atteint d'une maladie hépatique, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Fonction rénale : une réduction de la fonction rénale peut provoquer une accumulation de butorphanol dans le corps, ce qui provoque une augmentation de l'importance des effets secondaires. Si votre fonction rénale est réduite ou si vous êtes atteint d'une maladie rénale, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Problèmes des glandes surrénales : les glandes surrénales produisent des messagers chimiques responsables de la fonction normale des organes, notamment de notre réponse aux blessures ou au stress. Lorsqu'on l'utilise pendant des périodes de temps plus longues, le butorphanol peut provoquer une dysfonction des glandes surrénales. Il se peut que votre médecin porte une attention spéciale à la fonction de ces glandes, en particulier si vous avez subi un stress comme une intervention chirurgicale, une blessure ou une infection importante.
Respiration : le butorphanol peut déprimer la respiration. Si vous êtes à risque de subir des troubles respiratoires comme l'asthme, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Somnolence ou vigilance réduite : ce médicament peut causer de la somnolence ou des étourdissements. Ne conduisez pas de véhicule, ne faites pas fonctionner de la machinerie et n'effectuez pas d'autres tâches possiblement dangereuses avant d'avoir établi comment ce médicament agit sur vous.
Syndrome sérotoninergique : certaines réactions sévères sont possibles lorsqu'on combine la prise du butorphanol à celle de médicaments qui agissent sur la sérotonine comme les antidépresseurs tricycliques et les inhibiteurs du recaptage de la sérotonine, ces médicaments servant au traitement de la dépression. Ces combinaisons peuvent causer une augmentation des taux de sérotonine dans l'organisme. Parmi les symptômes d'une telle réaction, on retrouve de la rigidité et des spasmes musculaires, de la difficulté à se mouvoir, des changements mentaux comme le délire et l'agitation. Le coma et le décès sont des complications possibles.
Si vous prenez des antidépresseurs, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Traumatisme crânien : si vous avez subi un traumatisme crânien ou si votre pression intracrânienne est élevée, vous courez un risque accru de subir des effets secondaires (problèmes respiratoires) ou une aggravation de votre état pendant que vous prenez ce médicament. Discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Utilisation accidentelle : lorsque le vaporisateur nasal de butorphanol est utilisé par une autre personne que celle pour qui il a été prescrit, il peut provoquer des effets secondaires dangereux et même mortels. Gardez ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Le butorphanol traverse la barrière placentaire et peut causer des lésions chez le bébé en développement si la mère l'utilise pendant sa grossesse. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement. On a signalé des symptômes de sevrage chez les nouveau-nés de mères qui ont utilisé du butorphanol pendant leur grossesse.
Allaitement : ce médicament risque de passer dans le lait maternel. Si vous prenez du butorphanol pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.
Enfants : l'innocuité et l'efficacité de ce médicament chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans n'ont pas été établies.
Aînés : les aînés peuvent être plus sensibles aux effets secondaires du butorphanol, en particulier aux étourdissements.
D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?
Il pourrait se produire une interaction entre le butorphanol et l'un des agents ci-après :
- l'acétazolamide;
- l'aclidinium;
- les alcaloïdes de l'ergot de seigle (par ex. l'ergotamine, la dihydroergotamine);
- l'alcool;
- les amphétamines (par ex. la dextroamphétamine, la lisdexamfétamine);
- les analogues de la somatostatine (par ex. la lanréotide, l'octréotide, la pasiréotide);
- les anesthésiques;
- les anticonvulsivants (par ex. la carbamazépine, le clobazam, la gabapentine, la lamotrigine, le lévétiracétam, la phénytoïne, la primidone, le topiramate);
- les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, la désipramine, l'imipramine);
- les antihistaminiques (par ex. l'azélastine, la bilastine, la cétirizine, le dimenhydrinate, la diphenhydramine, l'hydroxyzine, la rupatidine);
- les antipsychotiques (par ex. l'aripiprazole, la cariprazine, l'halopéridol, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone);
- l'apalutamide;
- l'atropine;
- d'autres analgésiques narcotiques (par ex. la codéine, le fentanyl, la morphine, l'oxycodone, le tapentadol, le tramadol);
- les barbituriques (par ex. le butalbital, le phénobarbital);
- les benzodiazépines (par ex. l'alprazolam, le diazépam, le lorazépam);
- la benztropine;
- la brimonidine;
- la buprénorphine;
- le cannabis;
- le ceritinib;
- le clidinium;
- la clonidine;
- le cobicistat;
- la darifénacine;
- la desmopressine;
- le diphénoxylate;
- le disopyramide;
- les diurétiques (pilules pour éliminer l'eau; par ex. le furosémide, l'hydrochlorothiazide, le triamtérène);
- le dompéridone;
- l'éfavirenz;
- l'entacapone;
- l'enzalutamide;
- l'éplérénone;
- l'eskétamine;
- la fésotérodine;
- la flibansérine;
- la flunarizine;
- la gabapentine;
- le glycopyrrolate;
- l'hydrate de chloral;
- l'idélalisib;
- les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la phénelzine, la rasagiline, la sélégiline, la tranylcypromine);
- les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, l'indinavir, le ritonavir, le saquinavir);
- les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
- les inhibiteurs sélectifs du recaptage de sérotonine ou ISRS (par ex. la paroxétine, la fluoxétine, le citalopram);
- l'ipratropium;
- l'itraconazole;
- le kava;
- le kétoconazole;
- le kétotifène;
- le lemborexant;
- le linézolide;
- le lithium;
- la méthadone;
- la métoclopramide;
- la mifépristone;
- le millepertuis;
- la mirtazapine;
- le nabilone;
- la naloxone;
- la naltrexone;
- l'oxybutynine;
- le pegvisomant;
- le pramipexole;
- la prégabaline;
- la quinidine;
- les relaxants musculaires (par ex. le baclofène, la cyclobenzaprine, le méthocarbamol, l'orphénadrine);
- la rifampine;
- le ropinirole;
- la rotigotine;
- la solifénacine;
- la spironolactone;
- le stiripentol;
- la tétrabénazine;
- la thalidomide;
- la théophylline;
- le tiotropium;
- la toltérodine;
- la trazodone;
- le trihexyphénidyl;
- le trospium;
- le tryptophane;
- l'uméclidinium;
- la valériane;
- le zolpidem;
- la zopiclone.
Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :
- cesser la prise de l'un des médicaments;
- remplacer l'un des médicaments par un autre;
- modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
- ne rien changer du tout.
L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.
D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.
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