Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?
L'énoxaparine est un type d'héparine de faible poids moléculaire qui appartient au groupe de médicaments appelés anticoagulants ou agents antithrombotiques. Ces médicaments diminuent la capacité de coagulation du sang et préviennent la formation de dangereux caillots dans les vaisseaux sanguins.
L'énoxaparine s'utilise pour prévenir et soigner la thrombose veineuse profonde (TVP). Ce trouble entraîne la formation de caillots dans les vaisseaux sanguins d'une jambe. Ces caillots de sang se déplacent parfois vers les poumons dont ils bloquent les vaisseaux sanguins; cette obstruction provoque un trouble grave dénommé embolie pulmonaire.
L'énoxaparine peut être utilisée pour empêcher l'apparition de la TVP chez les personnes qui sont confinées au lit à cause d'une grave maladie (insuffisance cardiaque, infection thoracique grave ou insuffisance respiratoire), ou après qu'une personne ait subi certains types de chirurgie (comme les remplacements de hanche ou de genou, ou des interventions chirurgicales abdominales, gynécologiques, urologiques ou colorectales). On peut l'utiliser pour prévenir la formation de caillots sanguins à l'extérieur du corps pendant l'hémodialyse. On utilise également l'énoxaparine pour traiter la TVP accompagnée ou non d'embolie pulmonaire.
L'énoxaparine s'utilise aussi en association avec l'AAS pour soigner l'angine instable ou les crises cardiaques sans onde Q (une forme de crise cardiaque qui ne touche pas la totalité de l'épaisseur de la paroi du cœur).
On utilise également ce médicament pour traiter les personnes qui ont subi un type précis de crise cardiaque appelé infarctus du myocarde avec élévation du segment ST (IMÉST) de même que les personnes qui se soumettent à une intervention coronarienne percutanée (ICP) pour ouvrir les artères coronaires après une crise cardiaque.
Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations, ou les deux. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.
Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.
Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.
Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?
30 mg par 0,3 mL
Chaque seringue préremplie contient 30 mg d'énoxaparine sodique en solution dans 0,3 mL d'eau injectable. Sans agent de conservation. Le contenu de chaque seringue doit être administré en une seule injection.
40 mg par 0,4 mL
Chaque seringue préremplie contient 40 mg d'énoxaparine sodique en solution dans 0,4 mL d'eau injectable. Sans agent de conservation. Le contenu de chaque seringue doit être administré en une seule injection.
60 mg par 0,6 mL
Chaque seringue préremplie contient 60 mg d'énoxaparine sodique en solution dans 0,6 mL d'eau injectable. Sans agent de conservation. Le contenu de chaque seringue doit être administré en une seule injection.
80 mg par 0,8 mL
Chaque seringue préremplie contient 80 mg d'énoxaparine sodique en solution dans 0,8 mL d'eau injectable. Sans agent de conservation. Le contenu de chaque seringue doit être administré en une seule injection.
100 mg par 1 mL
Chaque seringue préremplie contient 100 mg d'énoxaparine sodique en solution dans 1 mL d'eau injectable. Sans agent de conservation. Le contenu de chaque seringue doit être administré en une seule injection.
Les seringues de 60 mg par 0,6 mL, 80 mg par 0,8 mL et 100 mg par 1 mL comportent des graduations de 0,1 mL indiquées par paliers de 0,025 mL sur une échelle de 1 mL.
Comment doit-on employer ce médicament ?
L'énoxaparine est injectée sous la peau (de façon sous-cutanée, et non intramusculaire. La dose recommandée varie selon la personne traitée et le trouble dont elle est atteinte.
Pour les crises cardiaques aiguës avec élévation du segment ST, vous recevrez une dose unique de 30 mg d'énoxaparine à l'intérieur d'une veine. Les doses suivantes sont injectées par voie sous-cutanée toutes les 12 heures et sont calculées de la façon suivante : 1 mg d'énoxaparine par kilo de poids corporel. Ce traitement est habituellement continué pendant 8 jours ou jusqu'à ce que le patient reçoive son congé de l'hôpital.
Pour le traitement de l'angine instable et des crises cardiaques sans modification de l'onde Q, la dose est calculée comme suit : 1 mg par kilo de poids corporel injecté par voie sous-cutanée toutes les 12 heures.
Pour le traitement d'une thrombose de veine profonde (TVP), la dose recommandée est de 1,5 mg par kilo de poids corporel, injecté par voie sous-cutanée une fois par jour ou 1 mg par kilo de poids corporel injecté par voie sous-cutanée toutes les 12 heures.
Si l'énoxaparine est utilisée pour prévenir la formation de caillots sanguins après une intervention chirurgicale pour remplacement de genou ou de hanche, la dose recommandée est de 30 mg par voie sous-cutanée toutes les 12 heures, en commençant 12 à 24 heures après l'intervention chirurgicale. On utilise habituellement ce traitement pendant 7 à 14 jours.
Pour prévenir la formation de caillots sanguins provoquée par des interventions chirurgicales abdominales, colorectales, gynécologiques ou urologiques, la dose recommandée est de 40 mg par injection sous-cutanée 2 heures avant l'intervention chirurgicale, puis une fois par jour pendant 7 à 10 jours. S'il n'y a pas aucun risque de saignement, mais un risque élevé de formation de caillot sanguin, on peut continuer cette dose pour une durée pouvant aller jusqu'à 4 semaines.
Pour prévenir la formation de caillots sanguins provoquée par d'autres affections médicales, comme lorsque votre capacité de vous mouvoir est restreinte lors d'une maladie, la dose recommandée est de 40 mg injecté de façon sous-cutanée une fois par jour. L'utilisation d'énoxaparine est habituellement limitée à court terme dans ces situations (6 à 11 jours).
Si vous effectuez les injections vous-même, votre médecin ou un professionnel de la santé vous montrera comment procéder d'une façon appropriée. Si vous hésitez sur la façon d'employer le médicament, communiquez avec votre médecin.
Marche à suivre pour employer le médicament
- Avant d'injecter l'énoxaparine, lavez-vous les mains et nettoyez la région où vous ferez l'injection en utilisant un tampon d'alcool. Ne frottez pas la zone d'injection. N'utilisez l'injection que si la solution vous semble limpide et incolore ou d'une couleur jaune pâle.
- Étendez-vous sur le dos et pincez un repli de peau entre votre pouce et votre index (habituellement à la partie inférieure de l'abdomen, à plus de 5 cm de votre nombril en direction du flanc). Choisissez un emplacement différent de la partie inférieure de l'abdomen pour chaque injection.
- Retirez le capuchon de l'aiguille en le tirant vers l'arrière.
- Poussez toute l'aiguille verticalement à l'intérieur de la peau en imprimant un mouvement rapide et continu, puis appuyez sur le piston de la seringue pour injecter le médicament. Veillez à maintenir la peau entre votre index et le pouce pendant que vous enfoncez l'aiguille et que vous appuyez sur le piston de la seringue.
- Retirez l'aiguille de la peau après l'injection. Une douille de protection recouvrira automatiquement l'aiguille. Pressez légèrement pendant quelques secondes sur le point d'injection avec un tampon d'alcool. Ne frictionnez pas ensuite le point d'injection.
- Jetez la seringue et l'aiguille en toute sécurité (en ayant recours à un contenant pour objets pointus et tranchants). Chaque seringue est destinée à un usage unique.
Pour prévenir la formation de caillots pendant l'hémodialyse, la dose varie selon votre état de santé et le médicament sera administré par injection à l'intérieur de la tubulure qui amène votre sang à l'appareil de dialyse. Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.
Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Si vous manquez une injection, faites le nécessaire pour la recevoir dès que possible et reprenez le schéma posologique usuel. S'il est presque temps de votre prochaine dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.
Conservez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de la chaleur et hors de la portée des enfants. Si vous employez une fiole multidose, ne la conservez pas pour plus de 28 jours après la 1re injection.
Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.
Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?
Abstenez-vous d'employer l'énoxaparine dans les circonstances ci-après :
- un accident vasculaire cérébral hémorragique (saignement dans les tissus du cerveau);
- une allergie à l'énoxaparine ou à l'un des ingrédients du médicament;
- une allergie aux héparines de faible poids moléculaire ou à l'héparine;
- une anesthésie rachidienne ou épidurale nécessitant de nombreuses prises d'énoxaparine;
- d'autres troubles ou affections entraînant une augmentation du risque de saignement;
- une endocardite infectieuse aiguë ou subaiguë (infection bactérienne touchant le cœur);
- de graves désordres de la coagulation du sang;
- des lésions au cerveau, à la moelle épinière, aux yeux ou aux oreilles ou des interventions chirurgicales touchant ces zones;
- une pression artérielle élevée rebelle;
- des problèmes oculaires imputables au diabète ou à un saignement;
- une réduction de la numération plaquettaire;
- un saignement actif;
- une thrombocytopénie (diminution du nombre de plaquettes) présente ou passée induite par l'héparine ou des résultats positifs à une épreuve de laboratoire évaluant l'agrégation des plaquettes durant un traitement par l'énoxaparine;
- un ulcère gastrique (de l'estomac) ou duodénal (de l'intestin) évolutif.
Les personnes qui ont besoin de doses répétées d'énoxaparine ne devraient pas recevoir d'anesthésie épidurale ou rachidienne.
Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?
Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.
Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.
Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.
Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :
- une douleur, une rougeur ou des ecchymoses au lieu d'injection;
- le durcissement de la peau ou une grosseur au point d'injection;
- une perte de cheveux.
La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :
- des battements cardiaques rapides ou inhabituels;
- de la confusion;
- une douleur abdominale;
- de la douleur osseuse ou des fractures (un amincissement des os lorsqu'on l'utilise pendant plus de 3 mois);
- une douleur thoracique;
- un essoufflement;
- des étourdissements;
- une incapacité à bouger les mains, les pieds ou une autre partie de votre corps (paralysie) ou une dorsalgie (douleur au dos) soudaine;
- des maux de tête;
- une modification ou une perte de la vision subite;
- le saignement d'une plaie chirurgicale;
- des signes attribuables à des problèmes hépatiques (par ex. de la nausée, des vomissements, de la diarrhée, une perte d'appétit, une perte de poids, un jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, l'apparition d'urine foncée ou de selles pâles);
- des signes de saignement (comme des saignements de nez, des selles noirâtres et goudronneuses, un saignement des gencives, des crachements de sang, une tendance aux ecchymoses (bleus), une augmentation des saignements menstruels);
- des signes d'un caillot sanguin dans le bras ou la jambe (une douleur à la pression, de la douleur, une enflure, de la chaleur ou une rougeur dans le bras ou la jambe), ou dans les poumons (une difficulté respiratoire, une douleur thoracique vive qui s'aggrave lorsque l'on respire, une expectoration de sang, de la sudation, un évanouissement);
- des vomissements.
Cessez la prise du médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :
- des signes attribuables à un accident vasculaire cérébral (par ex. l'apparition subite de maux de tête intenses; une perte de coordination, de la confusion, des difficultés d'élocution ou de la compréhension du langage; des problèmes visuels unilatéraux ou bilatéraux ou de la faiblesse ou des engourdissements, en particulier s'ils sont unilatéraux);
- des signes attribuables à un saignement de l'estomac ou des voies digestives (par ex. des selles sanguinolentes, noires ou d'aspect goudronneux, la présence de sang dans les crachats ou de substances à l'aspect goudronneux ou de sang dans les vomissements;
- des signes d'une réaction allergique grave (comme une difficulté respiratoire, une éruption cutanée ou de l'urticaire, une enflure des lèvres, de la bouche ou de la gorge).
Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.
Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?
Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez, si vous êtes enceinte ou si vous allaitez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.
Affections médicales : si vous êtes atteint d'un cancer, si vous avez des antécédents de thrombophilie accompagnée d'une déficience connue en antithrombine III, en protéine C ou S ou d'une résistance APC; si vous êtes confiné au lit à cause d'infections accompagnées d'un choc septique ou si vous êtes atteint d'une MPOC importante compliquée d'une insuffisance cardiaque droite, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Hématomes rachidiens/épiduraux (caillots sanguins) : l'usage simultané de l'énoxaparine et d'une anesthésie péridurale ou rachidienne a entraîné des saignements spinaux et la formation de caillots de sang. Ces caillots de sang spinaux ont mené à une paralysie de longue durée ou permanente. Le risque est plus grand lorsque l'énoxaparine est prise à une dose plus élevée que la dose de prévention de la TVP et lorsque les personnes prennent d'autres médicaments qui influent sur la coagulation du sang (par ex. les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS comme le naproxène ou l'ibuprofène). Si vous remarquez une incapacité soudaine à bouger votre corps ou une douleur ou une sensibilité soudaine au dos, consultez immédiatement un médecin.
Les personnes qui ont besoin de doses répétées d'énoxaparine ne devraient pas recevoir d'anesthésie épidurale ou rachidienne.
Ostéoporose : l'utilisation prolongée de ce médicament (c'est-à-dire plus de 3 mois) a été associée au développement d'ostéoporose. Si vous êtes atteint d'ostéoporose ou si vous êtes prédisposé à cette maladie, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Plaquettes : les plaquettes sont des cellules sanguines qui facilitent la coagulation sanguine. Votre médecin prescrira des épreuves de laboratoire qui lui permettront de surveiller la numération des plaquettes pendant que vous employez l'énoxaparine. Si le nombre de vos plaquettes chute subitement, vous devrez peut-être cesser de prendre ce médicament et utiliser un autre type de médicament à sa place. Ne manquez pas de mentionner à votre médecin tout problème passé lié à un faible nombre de plaquettes ou à toute anomalie des plaquettes.
Poids corporel : ni l'innocuité ni l'efficacité de l'énoxaparine n'a été formellement établie pour les personnes au poids corporel très élevé (par ex. au-dessus de 120 kg) ou très léger (par ex. au-dessous de 45 kg). Si votre poids corporel est élevé ou faible, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Problèmes du foie : en cas de troubles hépatiques, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Problèmes rénaux : une réduction de la fonction rénale ou la présence d'une maladie rénale peut causer l'accumulation de ce médicament dans l'organisme, provoquant ainsi des effets secondaires. En cas d'atteintes rénales, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Prothèses valvulaires cardiaques : des caillots se sont formés dans les valvules des personnes munies de prothèses valvulaires cardiaques et suivant un traitement par une héparine de faible poids moléculaire comme l'énoxaparine. Votre médecin prescrira des analyses qui lui permettront de surveiller l'efficacité de votre traitement par l'énoxaparine.
Saignement : le risque le plus sévère associé à l'énoxaparine est celui d'un saignement dans un tissu ou dans un organe. Il importe beaucoup que des analyses de sang soient pratiquées régulièrement (comme recommandé par votre médecin) afin de pouvoir vérifier le degré de fluidité du sang. Les personnes qui présentent un risque accru de saignement (comme les aînés) devraient faire l'objet d'un suivi médical assidu pendant qu'elles emploient ce médicament. Si vous remarquez un quelconque signe de saignement comme l'augmentation de la fréquence des saignements de nez, l'apparition inexpliquée d'ecchymoses ou le passage de selles noires à l'aspect goudronneux, indiquez-le dès que possible à votre médecin.
Ulcères de l'estomac ou de l'intestin : si vous avez des ulcères gastriques (de l'estomac) ou intestinaux, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
Si vous utilisez l'énoxaparine pendant votre grossesse, votre médecin devra vous suivre de près parce que votre risque de saignements sera accru. Les personnes enceintes ne devraient pas utiliser de l'énoxaparine provenant de flacons à doses multiples contenant de l'alcool benzylique comme agent de conservation. L'alcool benzylique traverse le placenta et peut causer un syndrome d'halètement potentiellement fatal chez les bébés prématurés ou nouveau-nés. Si elles utilisent ce médicament, les personnes enceintes porteuses de valves cardiaques artificielles doivent être suivies de près par leur médecin, car elles courent un risque accru de formation de caillots dans leurs valvules cardiaques.
Allaitement : on ignore si l'énoxaparine passe dans le lait maternel. Si vous prenez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.
Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants.
Aînés : les aînés qui utilisent l'énoxaparine courent un risque accru de saignement. Votre médecin pourrait ajuster votre dose en particulier si vous pesez moins de 45 kg ou si votre fonction rénale est réduite.
D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?
Pour obtenir une liste complète d'interactions médicamenteuses, utilisez le « Drug Interaction Checker » (disponible en anglais seulement) sur le site Web de Drugs.com.
Si vous prenez d'autres médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :
- cesser la prise de l'un des médicaments;
- remplacer l'un des médicaments par un autre;
- modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
- ne rien changer du tout.
L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.
Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.
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