Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?
Ce produit composite contient 4 médicaments : l'acide acétylsalicylique, le butalbital, la codéine et la caféine.
L'acide acétylsalicylique (l'AAS) appartient au groupe de médicaments appelés analgésiques (les médicaments antidouleur), anti-inflammatoires et antipyrétiques (les médicaments qui abaissent une fièvre).
Le butalbital, un relaxant, appartient au groupe de médicaments appelés barbituriques.
La codéine appartient au groupe de médicaments appelés narcotiques analgésiques.
La caféine appartient au groupe de médicaments appelés stimulants.
On utilise ce médicament pour soulager les maux de tête accompagnés de tension ou d'anxiété. Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.
Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées pour tous les troubles mentionnés dans cet article. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.
Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.
Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?
C ¼
Chaque gélule ovale et opaque dont la cupule blanche s'emboîte dans la cupule bleue imprimée en noir « FIORINAL C¼ » et un « S » à l'intérieur d'un triangle, contient 50 mg de butalbital, 40 mg de caféine, 330 mg d'AAS et 15 mg de phosphate de codéine. Ingrédients non médicinaux : acide stéarique, amidon de maïs, cellulose microcristalline et talc.
C ½
Chaque gélule ovale et opaque, dont la cupule bleu pâle s'emboîte dans la cupule bleue imprimée en noir « FIORINAL C½ » et un « S » à l'intérieur d'un triangle, contient 50 mg de butalbital, 40 mg de caféine, 330 mg d'AAS et 30 mg de phosphate de codéine. Ingrédients non médicinaux : acide stéarique, amidon de maïs, cellulose microcristalline et talc.
Comment doit-on employer ce médicament ?
La dose recommandée pour adulte est de 1 ou 2 gélules suivies de 1 gélule toutes les 4 ou 6 heures si nécessaire, jusqu'à un maximum de 6 gélules par jour. On doit prendre la plus faible dose efficace de ce médicament pendant les plus courtes durées possible. Avalez les capsules avec de l'eau, ne les ouvrir pas, ne les cassez pas et ne les mâchez pas.
Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.
Ce médicament peut engendrer un état de dépendance en cas de traitement à long terme. Il peut susciter un usage abusif et il ne devrait être pris qu'au besoin contre la douleur sauf avis contraire de votre médecin. Si après avoir fait un usage prolongé de ce médicament vous cessez de le prendre soudainement, vous pourriez éprouver des symptômes de sevrage comme de l'anxiété, de la sudation, des troubles du sommeil, des frissonnements, de la nausée, des tremblements, de la diarrhée ou des hallucinations. Si vous envisagez de mettre fin au traitement, votre médecin vous demandera peut-être de réduire graduellement la dose afin d'atténuer les effets de sevrage.
Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Ce médicament devrait être évité dans les situations où l'utilisation d'analgésiques est requise sur une base quotidienne.
Conservez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité et hors de la portée des enfants.
Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.
Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?
Abstenez-vous d'employer ce médicament dans les circonstances ci-après :
- une affection qui ralentit le passage du bol alimentaire dans les voies digestives;
- une allergie à l'AAS, au butalbital, à la codéine, à la caféine ou à l'un des ingrédients du médicament;
- un antécédent d'abus ou d'intoxication à l'alcool ou aux médicaments hypnotiques, analgésiques ou psychotropes;
- des antécédents de problèmes respiratoires déclenchés par la prise de l'AAS ou d'autres médicaments anti-inflammatoires;
- des antécédents de troubles de la coagulation;
- un asthme aigu ou une autre affection obstructive des voies aériennes supérieures (par ex. l'emphysème, une bronchite chronique);
- des de crises convulsives ou des antécédents de crises convulsives;
- une dépression respiratoire pré-existante;
- une douleur légère qui peut être soulagée avec d'autres médicaments;
- une grossesse est en cours ou vous allaitez au sein;
- pendant un accouchement;
- une porphyrie (une maladie du foie);
- la présence d'une crise d'asthme;
- la présence ou la possibilité d'une appendicite ou d'une pancréatite;
- la prise actuelle ou au cours des derniers 14 jours d'un inhibiteur de la MAO (par ex. de la phénelzine, de la tranylcypromine);
- si vous êtes alcoolique ou si vous subissez un sevrage alcoolique;
- un ulcère gastrique ou duodénal.
Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?
Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.
Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.
Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.
Consultez votre médec
n si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :
- une baisse de l'appétit;
- une baisse des capacités sexuelles ou de l'intérêt pour l'activité sexuelle;
- des brûlures d'estomac;
- de la constipation;
- une démangeaison;
- une douleur abdominale;
- une éruption cutanée;
- des étourdissements;
- de la faiblesse;
- des gaz;
- des maux de tête;
- de la nausée;
- une sécheresse de la bouche;
- une sensation de tête légère;
- de la somnolence (légère);
- des troubles du sommeil;
- des vomissements.
La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne consultez pas votre médecin ou si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :
- des battements de cœur rapides ou irréguliers;
- de la confusion;
- une coordination amoindrie;
- une difficulté à penser ou à se concentrer;
- des étourdissements ou une sensation de tête légère lorsqu'on se lève de la position assise ou couchée;
- un essoufflement;
- de l'irritabilité;
- une mémoire et un jugement déficients;
- une personnalité excessive;
- des problèmes de la vue;
- des sautes d'humeur;
- une sensation d'ivresse ou d'ébriété;
- des signes attribuables à de l'anémie (réduction du nombre de globules rouges; par ex. des étourdissements, de la pâleur, de la fatigue ou de la faiblesse inhabituelle, un essoufflement);
- des signes de saignements de l'estomac (par ex. des selles sanglantes, noirâtres ou goudronneuses, des expectorations sanglantes, des vomissements de sang ou d'une matière qui ressemble à du marc de café);
- des signes d'un désordre de la coagulation (par ex. un saignement du nez inaccoutumé, des ecchymoses, du sang dans l'urine, une toux avec expectoration sanglante, un saignement des gencives, des coupures qui n'arrêtent pas de saigner);
- des signes d'une altération de la fonction rénale (une émission de l'urine difficile ou douloureuse, un besoin d'uriner fréquent, une baisse de la production d'urine);
- des tremblements.
Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :
- des signes de problèmes respiratoires caractérisés par une respiration superficielle et irrégulière ou une respiration ralentie ou difficile;
- des signes d'une grave réaction cutanée (comme des cloques, une desquamation, une éruption cutanée recouvrant une grande région du corps, une éruption cutanée qui s'étend rapidement ou une éruption cutanée accompagnée d'une fièvre ou d'une gêne);
- des signes d'une réaction allergique importante (par ex. des crampes abdominales, une difficulté respiratoire, des nausées et des vomissements, ou une boursouflure du visage et une enflure de la gorge);
- des symptômes attribuables à un blocage intestinal (par ex. de la douleur abdominale, une constipation extrême, de la nausée);
- des symptômes de surdose de codéine (par ex. la peau moite et froide, une respiration anormalement lente ou faible, de graves étourdissements, de la confusion, un ralentissement du rythme cardiaque ou une somnolence extrême);
- des symptômes du syndrome sérotoninergique (par ex. de la confusion, battements de cœur rapides, des hallucinations, un état d'excitation, des tremblements, des frissonnements, des soudaines contractions des muscles, de la sudation).
Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.
Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?
Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.
AVIS DE SANTÉ CANADA
8 juin 2021
Santé Canada a émis de nouvelles mises en garde concernant l'emploi d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Pour lire dans son intégralité l'avis de Santé Canada, rendez-vous vers le site Web de Santé Canada à l'adresse www.hc-sc.gc.ca.
Alcool et d'autres médicaments entraînant de la somnolence : les personnes qui prennent ce médicament ne doivent pas prendre de l'alcool en même temps et doivent éviter d'utiliser d'autres médicaments qui provoquent de la somnolence ou qui ralentissent la respiration (par ex. les antidépresseurs, les somnifères, les anxiolytiques). Des effets secondaires cumulatifs peuvent se produire de façon dangereuse et possiblement mortelle.
Allergie : certaines personnes allergiques à d'autres médicaments anti-inflammatoires et d'autres qui ont des polypes nasaux ou qui sont atteintes d'asthme subissent également des réactions allergiques à l'AAS. Avant de prendre l'association médicamenteuse AAS - caféine - codéine - butalbital, informez votre médecin de toutes les réactions indésirables que vous avez déjà subi à la prise de médicaments, en particulier de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens ou narcotiques. Communiquez avec votre médecin immédiatement si vous remarquez des signes de réaction allergique comme une éruption cutanée, une démangeaison, une difficulté respiratoire ou une boursouflure du visage et une enflure de la gorge.
Autres troubles médicaux : les personnes qui sont sur le point de subir une intervention chirurgicale ciblant les voies biliaires devraient faire preuve de prudence pendant qu'elles emploient la codéine, car ce médicament pourrait aggraver leur affection. La prise de codéine rendra les effets d'une intoxication alcoolique aiguë, et du delirium tremens, plus pénibles à supporter.
Les personnes atteintes d'hypothyroïdie, de la maladie d'Addison, d'une hypertrophie bénigne de la prostate (une augmentation du volume de la prostate), d'un rétrécissement de l'urètre, d'une insuffisance surrénalienne ou de porphyrie devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur état pathologique, comment leur état pathologique pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Céphalée par surconsommation de médicaments : lorsqu'on prend des médicaments régulièrement pour certains types de maux de tête, des céphalées par surconsommation de médicaments peuvent apparaître. On les désigne parfois par le terme « céphalées de rebond ». Les maux de tête réapparaissant lorsque les effets du médicament s'estompent. Ce phénomène est un symptôme du « sevrage » du médicament, un résultat de la prise trop fréquente du médicament. Si vous subissez plus de maux de tête qu'à l'habitude ou si ceux-ci réapparaissent régulièrement après 8 heures, communiquez avec votre médecin.
Chirurgie : l'AAS peut provoquer une augmentation des saignements pendant une intervention chirurgicale. Si vous prévoyez subir une intervention chirurgicale, indiquez à votre médecin que vous prenez ce médicament. Demandez à votre médecin ou à votre dentiste si vous devez prendre ce médicament au cours des 5 à 7 jours précédant toute intervention chirurgicale.
Constipation : la codéine peut entraîner une forte constipation. Une alimentation riche en fibres et un bon transit intestinal aideront à minimiser cet effet. Les personnes qui ont une tendance à la constipation devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Dépendance et sevrage : ce médicament contient de la codéine et du butalbital. Des phénomènes de dépendance physique et psychique ainsi que des abus se sont produits durant l'emploi de ces deux médicaments. Les personnes qui possèdent des antécédents de problèmes d'abus de substances et celles qui subissent activement de tels problèmes actuellement sont susceptibles d'abuser de ce médicament ou d'en devenir dépendantes.
Si vous prenez ce médicament régulièrement et que vous cessez de le prendre subitement, vous pourriez ressentir des symptômes de sevrage comme de l'anxiété, de la sudation excessive, des troubles du sommeil, des mouvements brusques, de la douleur, de la nausée, des tremblements, de la diarrhée et des hallucinations. Si vous prenez ce médicament depuis un certain temps, vous ne devriez cesser de le prendre que graduellement selon les directives de votre médecin.
Désordres des glandes surrénales : il est possible que les personnes prenant des médicaments opioïdes comme la codéine pendant plus d'un mois subissent des symptômes imputables à une réduction de la fonction des glandes surrénales. Ces glandes produisent certaines hormones nécessaires au fonctionnement normal du corps. Si vous subissez de la nausée ou des vomissements, une perte d'appétit et de la fatigue, de la faiblesse ou des étourdissements, consultez votre médecin.
Fonction hépatique : les personnes atteintes d'une maladie du foie ou dont la fonction hépatique est diminuée devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Fonction rénale : l'utilisation de l'association médicamenteuse AAS - caféine - codéine - butalbital pendant une longue durée peut accroître le risque de maladie rénale. Les personnes atteintes d'une maladie rénale ou dont la fonction rénale est diminuée devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Problèmes de l'appareil digestif : l'AAS peut causer des problèmes gastriques comme des ulcères ou un saignement. Si vous souffrez d'un problème gastrique, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Appelez votre médecin immédiatement si vous remarquez des signes comme une douleur gastrique ou une douleur abdominale, des selles noirâtres et goudronneuses ou des vomissements de sang. L'emploi simultané de l'AAS et d'autres médicaments anti-inflammatoires accroît le risque d'ulcères de l'estomac et de saignement.
Respiration : la codéine et le butalbital peuvent causer un arrêt respiratoire. Les personnes qui présentent des facteurs de risque de difficultés respiratoires comme l'asthme devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Somnolence ou vigilance réduite : ce médicament peut causer de la somnolence. Évitez de conduire, de faire fonctionner des machines ou d'accomplir d'autres tâches potentiellement dangereuses jusqu'au moment où vous aurez déterminé l'effet de ce médicament sur vos capacités de réaction.
Troubles abdominaux : la codéine est susceptible de rendre le diagnostic de certaines affections abdominales plus difficile ou d'aggraver ces affections. Si vous êtes atteint d'une affection abdominale comme une maladie obstructive ou inflammatoire chronique des intestins ou d'une cholécystite aiguë ou une pancréatite, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Troubles liés aux saignements : l'AAS peut accroître l'importance des ecchymoses et allonger le temps de saignement consécutif à des coupures. Les personnes atteintes de désordres sanguins ou ayant des antécédents de désordres sanguins devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Traumatisme crânien : les personnes souffrant d'un traumatisme crânien ou d'une pression intracrânienne accrue courent un risque accru d'effets secondaires (troubles respiratoires) ou d'aggravation de leur trouble pendant qu'elles prennent ce médicament. Elles devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur état pathologique, comment leur état pathologique pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Utilisation accidentelle : lorsque ce médicament est utilisée par une personne à qui elle n'était pas prescrite, les effets du médicaments peuvent être mortels. Les enfants sont particulièrement à risque. Conservez ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. L'utilisation de ce médicament peut porter atteinte à un bébé en développement, de même que provoquer de graves symptômes de sevrage chez les nouveau-nés. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
Allaitement : ce médicament passe dans le lait maternel. Une partie de la codéine est transformée en morphine par le corps. Pour certaines personnes, ce processus se produit plus rapidement que pour d'autres. Si cela se produit chez une mère qui allaite son enfant, le bébé est à risque de recevoir une surdose de morphine par le lait maternel, ce qui pourrait être mortel. Ce médicament ne devrait pas être utilisé par les mères qui allaitent.
Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants âgés de moins de 18 ans.
La prise d'AAS a été associée au syndrome de Reye chez des enfants et adolescents atteints d'affections accompagnées de fièvre, en particulier la grippe et la varicelle. L'AAS ne devrait pas être donné à des enfants ou des adolescents qui ont la varicelle ou des symptômes de la grippe, sans avis médical.
Les enfants sont particulièrement sensibles à une surdose de caféine et à ses effets secondaires sur le système nerveux central.
L'AAS est l'une des causes les plus fréquentes d'empoisonnement accidentel chez le jeune enfant et le nourrisson. Les préparations à base d'AAS doivent être conservées hors de la portée des enfants.
Aînés : les aînés peuvent être plus sensibles aux effets nocifs des médicaments de ce produit.
D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?
Il pourrait se produire une interaction entre l'association médicamenteuse AAS - caféine - codéine - butalbital et l'un des agents ci-après :
- l'abiratérone;
- l'acétazolamide;
- l'acide acétylsalicylique (AAS);
- les acides gras oméga-3;
- l'aclidinium;
- les agents antiparkinsoniens (par ex. l'apomorphine, la bromocriptine, l'entacapone, le pramipexole, le ropinirole, la rotigotine);
- les agonistes alpha (par ex. la clonidine, la guanfacine, le méthyldopa);
- l'alcool;
- l'alendronate;
- l'aliskirène;
- les alphabloquants (par ex. l'alfuzosine, la doxazosine, la tamsulosine);
- les amphétamines (par ex. la dextroamphétamine, la lisdexamfétamine);
- l'anagrélide;
- les analogues de la somatostatine (par ex. la lanréotide, l'octréotide, la pasiréotide);
- les anesthésiques généraux (les médicaments utilisés pour provoquer un sommeil profond avant une intervention chirurgicale);
- les anesthésiques généraux (les médicaments utilisés pour provoquer un sommeil profond avant une intervention chirurgicale);
- les antagonistes du calcium (par ex. le diltiazem, la nifédipine, le vérapamil);
- les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS (par ex. le diclofénac, l'ibuprofène, le naproxène);
- les antiarythmiques (par ex. l'amiodarone, le disopyramide, le dronédarone, la mexilétine);
- les antibiotiques de la famille des quinolones (par ex. la ciprofloxacine, la norfloxacine, la moxifloxacine);
- les antibiotiques de la famille des tétracyclines (par ex. la doxycycline, la minocycline, la tétracycline);
- les antibiotiques macrolides (par ex. la clarithromycine, l'érythromycine);
- les anticonvulsivants (par ex. la carbamazépine, la gabapentine, la lamotrigine, le lévétiracétam, le topiramate);
- les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, la désipramine, l'imipramine);
- les antidiabétiques (par ex. l'acarbose, la canagliflozine, le glyburide, l'insuline, la linagliptine, le lixisénatide, la metformine, la rosiglitazone);
- les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. le fluconazole, l'itraconazole, le kétoconazole, le voriconazole);
- les antihistaminiques (par ex. l'azélastine, la cétirizine, le dimenhydrinate, la diphenhydramine, l'hydroxyzine);
- les antipaludiques (par ex. l'hydroxychloroquine, la quinine);
- les antipsychotiques (par ex. l'aripiprazole, la cariprazine, la clozapine, l'halopéridol, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone);
- l'apalutamide;
- l'apixaban;
- l'aprépitant;
- l'atomoxétine;
- l'atropine;
- d'autres analgésiques narcotiques (par ex. le fentanyl, la morphine, l'oxycodone);
- les barbituriques (par ex. le butalbital, le phénobarbital);
- les benzodiazépines (par ex. l'alprazolam, le diazépam, le lorazépam);
- la benztropine;
- les bêtabloquants (par ex. l'aténolol, le propranolol, le sotalol);
- le bismuth sous-salicylate;
- les bloqueurs des récepteurs de l'angiotensine (par ex. le candésartan, l'irbésartan, le losartan);
- le bosentan;
- la brimonidine;
- les bronchodilatateurs à action prolongée (par ex. le formotérol, le salmétérol);
- les bronchodilatateurs à action rapide (par ex. le salbutamol, la terbutaline);
- la buprénorphine;
- le bupropion;
- le butorphanol;
- la caféine;
- le cinacalcet;
- le clopidogrel;
- le cobicistat;
- la cocaïne;
- les contraceptifs oraux;
- les corticostéroïdes (par ex. la dexaméthasone, la méthylprednisolone, la prednisone);
- le dabigatran;
- le déférasirox;
- les dérivés nitrés (par ex. la nitroglycérine, le dinitrate d'isosorbide, le mononitrate d'isosorbide);
- la desmopressine;
- le diphénoxylate;
- la dipivéfrine;
- le dipyridamole;
- les diurétiques (pilules pour éliminer l'eau; par ex. le furosémide, l'hydrochlorothiazide, le triamtérène);
- le dompéridone;
- l'édoxaban;
- l'enzalutamide;
- l'éplérénone;
- l'eskétamine;
- la flibansérine;
- la flunarizine;
- le fondaparinux;
- le glycopyrrolate;
- les gouttes ophtalmiques et les vaporisateurs nasaux décongestionnants (par ex. la naphazoline, l'oxymétazoline, la xylométazoline);
- l'héparine;
- les héparines de faible poids moléculaire (par ex. la daltéparine, l'énoxaparine, la tinzaparine);
- l'hydralazine;
- l'hydrate de chloral;
- les immunomodulateurs (par ex. le léflunomide, le pomalidomide, le tériflunomide, le thalidomide);
- les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine ou IECA (le captopril, le ramipril);
- les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la phénelzine, la rasagiline, la sélégiline, la tranylcypromine);
- les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, le darunavir, le ritonavir, le tipranavir);
- les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le bortézomib, le crizotinib, le dabrafénib, le dasatinib, l'imatinib, le nilotinib, le sunitinib);
- les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH (INNTIs; par ex. l'éfavirenz, l'étravirine);
- les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, la fluoxétine, la sertraline);
- les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
- l'ipratropium;
- le jus de pamplemousse;
- le léflunomide;
- le lemborexant;
- le letermovir;
- le linézolide;
- le lithium;
- les médicaments anticancéreux (par ex. le mitotane, la procarbazine);
- les médicaments décongestionnants (par ex. la phényléphrine, la pseudoéphédrine);
- les médicaments pour le traitement d'une hyperactivité de la vessie (par ex. la darifénacine, la fésotérodine, le mirabégron);
- la méthadone;
- le méthotrexate;
- le méthylphénidate;
- la métoclopramide;
- la mifépristone;
- le millepertuis;
- la mirtazapine;
- le nabilone;
- la naltrexone;
- l'oxybate de sodium;
- l'ozanimod;
- la pentoxifylline;
- le pizotifène;
- le prasugrel;
- les produits à base d'herbes médicinales qui modifient la coagulation du sang (par ex. l'ail, la camomille, le curcuma, le fenugrec, le gingembre, le ginseng, la grande camomille, la griffe de chat, l'onagre);
- le prucalopride;
- la quinidine;
- les relaxants musculaires (par ex. le baclofène, la cyclobenzaprine, le méthocarbamol, l'orphénadrine);
- la rifabutine;
- la rifampine;
- le riociguat;
- le rivaroxaban;
- la scopolamine;
- la spironolactone;
- le sulfaméthoxazole;
- la terbinafine;
- la tétrabénazine;
- la théophylline;
- le ticagrélor;
- le tiotropium;
- la trazodone;
- la trétinoïne;
- l'uméclidinium;
- les vaccins;
- la vitamine E;
- la warfarine;
- le zolpidem;
- la zopiclone.
Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :
- cesser la prise de l'un des médicaments,
- remplacer l'un des médicaments par un autre,
- modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux,
- ne rien changer du tout.
L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.
D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.
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