Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?
L'insuline asparte est une insuline à action rapide à utiliser aux repas. Lorsqu'on l'injecte de façon sous-cutanée (sous la peau), l'insuline aide à réduire les taux de glucose sanguin. On utilise ce médicament avec une insuline à action intermédiaire ou prolongée pour réduire les taux de glucose sanguin chez les adultes et les enfants de 2 ans et plus atteints du diabète de type 1. On peut également l'utiliser avec d'autres types d'insuline et avec de la metformine pour traiter des adultes atteints du diabète de type 2. On peut utiliser l'insuline asparte pour libérer de l'insuline par voie sous-cutanée de façon continue en utilisant certaines pompes à insuline.
L'insuline est une hormone naturellement produite dans le pancréas. Elle aide notre corps à utiliser ou à entreposer le glucose (le sucre) qui lui provient des aliments. Quand une personne est atteinte de diabète, le pancréas ne sécrète pas suffisamment d'insuline pour répondre aux besoins de son corps, ou son corps ne peut pas utiliser convenablement l'insuline produite. Comme le glucose ne peut pas être utilisé ni entreposé convenablement, il s'accumule dans la circulation sanguine.
Il existe de nombreux types d'insulines de toutes sortes et elles se différencient par leur rapidité d'absorption et leur durée d'action. Elle commence à agir dans les 20 minutes qui suivent l'injection, possède un effet maximal entre 1 et 3 heures après l'injection et son action cesse après 3 à 5 heures.
Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.
Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.
Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.
Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?
Flacon de 10 mL de Fiasp
1 mL de solution aqueuse transparente et incolore contient 100 unités d'insuline asparte (équivalant à 3,5 mg). Ingrédients non médicinaux : glycérol, phénol, métacrésol, zinc, phosphate disodique dihydraté, chlorhydrate d'arginine, niacinamide (vitamine B3) et eau pour injection. De l'acide chlorhydrique ou de l'hydroxyde de sodium pourrait être ajouté pour équilibrer le pH.
Penfill de Fiasp
1 mL de solution aqueuse transparente et incolore contient 100 unités d'insuline asparte (équivalant à 3,5 mg). Ingrédients non médicinaux : glycérol, phénol, métacrésol, zinc, phosphate disodique dihydraté, chlorhydrate d'arginine, niacinamide (vitamine B3) et eau pour injection. De l'acide chlorhydrique ou de l'hydroxyde de sodium pourrait être ajouté pour équilibrer le pH.
Stylo pré-rempli d'insuline FlexTouch de Fiasp
1 mL de solution aqueuse transparente et incolore contient 100 unités d'insuline asparte (équivalant à 3,5 mg). Ingrédients non médicinaux : glycérol, phénol, métacrésol, zinc, phosphate disodique dihydraté, chlorhydrate d'arginine, niacinamide (vitamine B3) et eau pour injection. De l'acide chlorhydrique ou de l'hydroxyde de sodium pourrait être ajouté pour équilibrer le pH.
Comment doit-on employer ce médicament ?
La dose recommandée d'insuline dépend de la production d'insuline naturelle de votre pancréas et de l'utilisation que votre corps en fait. La dose qui vous convient sera déterminée par votre médecin, ou par votre éducateur spécialisé en diabète. Il tiendra compte auparavant de divers facteurs de mode de vie ainsi que des valeurs obtenues lors de la surveillance de votre sucre sanguin.
Votre dose d'insuline devrait être injectée par voie sous-cutanée (sous la peau) conformément aux directives de votre médecin ou de votre éducateur spécialisé en diabète. La dose d'insuline se mesure en unités internationales (IU). 1 mL d'insuline contient 100 IU. On injecte l'insuline asparte sous la peau jusqu'à 2 minutes avant le début d'un repas. Si nécessaire, on peut injecter l'insuline asparte jusqu'à 20 minutes après le début d'un repas. Les insulines à action plus longue sont souvent utilisées avec l'insuline asparte pour couvrir les périodes de temps entre les doses de l'insuline asparte. L'administration de doses d'insuline varie beaucoup.
L'insuline asparte doit être transparente et incolore. N'utilisez pas l'insuline si l'aspect de la solution est tant soit peu inaccoutumé, si elle vous semble trouble, décolorée ou avoir des particules en suspension.
Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.
Il importe que ce médicament soit pris conformément aux indications de votre médecin. Le choix du moment de l'injection de l'insuline et de la prise des repas est crucial à l'équilibre de la glycémie et à la prévention des réponses indésirables. Si vous oubliez une dose, vérifiez votre glycémie pour établir si vous avez besoin d'une dose. Si nécessaire, vous pouvez utiliser l'insuline asparte jusqu'à 20 minutes après le début d'un repas. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.
Conservez les bouteilles non ouvertes d'insuline au réfrigérateur jusqu'à ce que vous en ayez besoin. Vous pouvez les employer jusqu'à la date de péremption indiquée sur l'étiquette. Évitez le gel. Vous pouvez garder l'insuline entamée à la température ambiante mais vous devrez la jeter après 28 jours. On ne doit pas exposer l'insuline à des températures extrêmement élevées et on doit la garder à l'abri de la lumière et loin de la portée des enfants.
Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.
Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?
Abstenez-vous d'employer ce médicament dans les circonstances ci-après :
- une allergie à l'insuline asparte ou à l'un des ingrédients du médicament;
- la présence d'un épisode d'hypoglycémie (baisse anormale du taux de sucre sanguin).
Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?
Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.
Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.
Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.
Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :
- une rougeur, une démangeaison ou une enflure au lieu d'injection.
La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :
- des changements sous la peau au site d'injection;
- une éruption cutanée;
- des signes attribuables à une baisse des taux de potassium dans le sang (par ex. de la faiblesse, de la fatigue, des crampes musculaires, une irrégularité des battements cardiaques);
- des symptômes attribuables à une baisse du taux de sucre sanguin (par ex. des sueurs froides, une pâleur et une fraîcheur de la peau, des maux de tête, une accélération des battements cardiaques, de la faiblesse).
Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :
- une perte de connaissance;
- des signes d'une réaction allergique importante (par ex. des crampes abdominales, une difficulté respiratoire, des nausées et des vomissements, ou une boursouflure du visage et une enflure de la gorge).
Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.
Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?
Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.
Aspect de l'insuline : les contenus du flacon d'insuline asparte doivent être transparents et incolores. N'utilisez pas ce médicament si son apparence est inusitée, s'il est trouble, décoloré ou agglutiné, par exemple.
Changements au point d'injection : le tissu adipeux sous la peau au point d'injection peut rétrécir ou s'épaissir si vous vous injectez trop souvent au même endroit. Pour éviter que cela se produise, changez d'endroit à chaque injection. Communiquez avec votre médecin ou éducateur du diabète si vous remarquez un affaissement ou un épaississement de votre peau au point d'injection.
Fonction hépatique : les besoins en insuline peuvent être réduits par la maladie hépatique. Si vous avez des problèmes hépatiques, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Fonction rénale : les besoins en insuline peuvent être réduits par la maladie rénale. Si votre fonction rénale est réduite ou si vous êtes atteint d'une maladie rénale, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Identification des personnes diabétiques : il importe soit de porter un bracelet (ou un collier) soit de transporter une carte signalant que vous souffrez de diabète et que vous prenez de l'insuline.
Membre de la famille et amis : sensibilisez les membres de votre famille et vos amis aux signes et aux symptômes de l'hypoglycémie (taux de glucose sanguin bas). Gardez une trousse de glucagon à portée de la main et enseignez-leur à l'utiliser convenablement en cas de diminution importante de glucose sanguin et de perte de conscience.
Réactions allergiques : si vous observez des signes d'une réaction allergique grave (une boursouflure du visage ou une enflure de la gorge, une difficulté respiratoire, une respiration sifflante, ou une éruption cutanée accompagnée d'une démangeaison), cessez d'employer le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux.
Taux de glucose sanguin bas (hypoglycémie) : une hypoglycémie peut se produire si vous prenez une trop forte dose d'insuline, si vous oubliez un repas ou si vous faites plus d'exercice physique que d'habitude. Parmi les symptômes légers à modérés d'hypoglycémie qui peuvent se manifester soudainement on retrouve des sueurs froides, un état de nervosité ou des tremblements, des battements de cœur rapides, des maux de tête, de la faim, de la confusion, une sensation de tête légère, de la faiblesse, et un engourdissement des picotements ressentis sur la langue, les lèvres ou les doigts. Il est possible de corriger une hypoglycémie légère à modérée en consommant des aliments ou des boissons qui contiennent du sucre. Les personnes qui utilisent l'insuline doivent toujours avoir une source de sucre à portée de la main, sous forme de bonbons, de comprimés de glucose, de jus de fruit ou de boissons non alcoolisées ordinaires (pas des boissons diététiques). Une grave hypoglycémie pourrait générer des signes de désorientation, une perte de connaissance et des crises convulsives. Les personnes qui ne peuvent pas prendre de sucre par voie orale, ou qui ont perdu conscience, peuvent avoir besoin d'une injection de glucagon ou d'une injection de glucose par voie intraveineuse (dans la veine).
Variations des besoins en insuline : un grand nombre de facteurs peuvent influer sur le taux de glucose et les besoins en insuline. Parmi ceux-ci on retrouve :
- certains troubles médicaux (par ex. des infections, des troubles de la thyroïde ou une maladie du foie ou du rein);
- la chirurgie;
- le décalage horaire en voyage;
- les exercices physiques;
- la maladie;
- des médicaments qui élèvent ou abaissent le taux de glucose sanguin;
- le régime alimentaire;
- le stress;
- un traumatisme.
Il importe que votre médecin soit informé de votre état de santé actuel et de tout changement susceptible d'influer sur vos besoins en insuline. Votre glucose sanguin devrait être surveillé régulièrement comme préconisé par votre médecin ou votre éducateur spécialisé en diabète.
Grossesse : l'innocuité et l'efficacité de l'utilisation de l'insuline asparte n'ont pas été établies chez la femme enceinte. Ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement. Il est indispensable de maintenir un bon équilibre du glucose sanguin pendant tout le déroulement de la grossesse. Les besoins en insuline diminuent habituellement au cours du 1er trimestre et s'accroissent durant les 2e et 3e trimestres.
Allaitement : on ignore si l'insuline asparte est transmise dans le lait maternel. Si vous prenez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Les besoins en insuline diffèrent fréquemment lors de l'allaitement. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.
Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants âgés de moins de 2 ans atteints du diabète de type 1 et les enfants âgés de moins de 18 ans atteints du diabète de type 2.
D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?
Une interaction est possible entre l'insuline asparte et les produits suivants :
- l'acide acétylsalicylique (AAS);
- l'ail;
- les androgènes (par ex. la testostérone);
- les antibiotiques de la classe des sulfonamides (« sulfas »; le sulfisoxazole, le sulfaméthoxazole);
- les antibiotiques de la famille des quinolones (par ex. la ciprofloxacine, la norfloxacine, l'ofloxacine);
- les antipsychotiques atypiques (par ex. la clozapine, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone);
- d'autres antidiabétiques (par ex. l'acarbose, la canagliflozine, la dapagliflozine, le glyburide, la linagliptine, le liraglutide, la metformine, la pioglitazone, la rosiglitazone, la sitagliptine);
- les bêtabloquants (par ex. l'aténolol, le propranolol, le sotalol);
- le ceritinib;
- la chloroquine;
- la clarithromycine;
- les corticostéroïdes (par ex. la dexaméthasone, l'hydrocortisone, la prednisone);
- le danazol;
- le disopyramide;
- les diurétiques de l'anse (par ex. le bumétanide, le furosémide);
- les diurétiques thiazidiques « pilules qui augmentent l'excrétion de l'urine » (par ex. l'hydrochlorothiazide, l'indapamide, la métolazone);
- l'épinéphrine;
- le gingembre;
- le ginseng américain;
- le glucagon;
- la goséréline;
- l'hydroxychloroquine;
- les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la phénelzine, la rasagiline, la sélégiline, la tranylcypromine);
- les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, l'indinavir, le ritonavir, le saquinavir);
- les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline);
- le lanréotide;
- le leuprolide;
- les médicaments antiviraux servant au traitement de l'hépatite C (par ex. le daclatasvir, le lédipasvir, le paritaprévir, le sofosbuvir);
- la mifépristone;
- la niacine;
- le nilotinib;
- l'octréotide;
- les œstrogènes (par ex. les œstrogènes conjugués, l'œstradiol, l'éthinylœstradiol);
- le pasiréotide;
- les progestatifs (par ex. le diénogest, le lévonorgestrel, la médroxyprogestérone, la noréthindrone);
- la quinine;
- le sirolimus;
- la somatostatine;
- le sunitinib;
- le tacrolimus;
- le tramadol;
- le vorinostat.
Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :
- cesser la prise de l'un des médicaments;
- remplacer l'un des médicaments par un autre;
- modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
- ne rien changer du tout.
L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.
D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous prenez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.
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