Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?

L'anneau vaginal d'œstradiol appartient à la classe de médicaments appelés œstrogénothérapie de replacement locale. On l'utilise pour le traitement de symptômes vaginaux et urinaires associés à la ménopause, notamment la sensation de sécheresse du vagin (accompagnée ou non de démangeaisons), le besoin d'uriner plus fréquemment qu'à la normale ou la présence de douleurs lors des relations sexuelles ou à la miction urinaire.

L'œstrogène est une hormone féminine qui provient des ovaires. Lorsque la ménopause survient, les ovaires produisent moins d'œstrogène et les symptômes associés à la ménopause peuvent apparaître. L'anneau vaginal d'œstradiol libère des œstrogènes qui agissent localement, mais pas en quantité suffisante pour maîtriser d'autres symptômes de la ménopause comme les bouffées de chaleur.

Cet anneau vaginal libère de l'œstradiol dans le vagin à un rythme constant et invariable pendant 90 jours et il fera pleinement effet au bout de 2 à 3 semaines. Si vos symptômes persistent au-delà de ce délai, communiquez avec votre médecin.

Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations, ou les deux. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.

Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?

Chaque anneau vaginal légèrement opaque, composé d'une gaine en élastomère de silicone entourant un cylindre en silicone blanchâtre, contient 2 mg d'œstradiol, du sulfate de baryum utilisé comme marqueur, et un liquide siliconique comme agent dispersant. L'anneau libère lentement 7,5 µg d'œstradiol par 24 heures.

Comment doit-on employer ce médicament ?

Vous pouvez poser vous-même l'anneau vaginal dans le tiers supérieur du vagin ou demander à votre médecin de le faire. Il se porte continuellement pendant 90 jours consécutifs. Si votre traitement se prolonge, l'anneau sera remplacé.

Pour insérer l'anneau vous-même (comme convenu avec votre médecin) :

  1. Choisissez la position la plus confortable (debout en soulevant une jambe, accroupie ou couchée).
  2. Lavez-vous d'abord les mains, séchez-les bien puis retirez l'anneau de sa pochette en tirant sur la bandelette d'ouverture située sur le côté.
  3. Tenez l'anneau entre le pouce et l'index puis pincez sa circonférence.
  4. Enfoncez doucement l'anneau ainsi comprimé le plus profondément possible dans le vagin. La position exacte de l'anneau n'a pas grande importance du moment qu'il est placé dans le tiers supérieur du vagin. Vous ne devriez rien sentir lorsque l'anneau est en place. Si vous ressentez une gêne, c'est parce que l'anneau n'est probablement pas enfoncé assez profondément.
  5. Poussez doucement l'anneau dans le vagin avec votre doigt. Vous ne risquez pas de l'enfoncer trop profondément ni de le perdre. Vous ne pouvez insérer l'anneau que jusqu'au fond de la cavité vaginale où la saillie du col de l'utérus bloquera sa progression.

Lorsque l'anneau vaginal est en place, la plupart des femmes et leurs partenaires ne ressentent aucun inconfort durant les relations sexuelles, il n'est donc pas nécessaire de retirer l'anneau. Si l'anneau vaginal provoque de l'inconfort, vous pouvez le retirer avant les relations sexuelles. Pour retirer l'anneau vaginal, lavez-vous bien les mains, puis séchez-les. Choisissez la position la plus confortable (debout en soulevant une jambe, accroupie ou couchée). Passez votre doigt autour de l'anneau et tirez doucement dessus. Rincez l'anneau à l'eau tiède et réinsérez-le aussitôt que possible après les rapports sexuels.

Une pression abdominale ou des efforts de défécation dus à la constipation peuvent faire glisser l'anneau vers la partie inférieure du vagin. Quand c'est le cas, replacez délicatement l'anneau avec un doigt. Si l'anneau glisse hors du vagin, lavez-le à l'eau tiède et réinsérez-le. Si l'anneau glisse hors du vagin fréquemment, communiquez avec votre médecin.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin.

Entreposez ce médicament à la température ambiante et hors de la portée des enfants.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?

Abstenez-vous d'employer ce médicament dans les circonstances ci-après :

  • un accident vasculaire cérébral, une crise cardiaque ou une insuffisance coronaire;
  • des affections qui augmentent le risque de formation de caillots de sang (tels que certains troubles héréditaires de la coagulation sanguine);
  • une allergie à l'estradiol ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • l'allaitement au sein;
  • des antécédents de tumeurs, confirmées ou soupçonnées dont la croissance est attribuable à l'œstrogène, comme un cancer du sein, un cancer de l'endomètre ou un cancer utérin;
  • des antécédents ou la présence actuelle de caillots sanguins (comme la thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire) ou une thrombophlébite active (inflammation dans les jambes);
  • une grossesse confirmée ou soupçonnée;
  • une hyperplasie de l'endomètre (l'épaississement du revêtement intérieur de l'utérus);
  • une maladie du foie active;
  • des perturbations de la vision dues à une affection des vaisseaux sanguins dans l'œil;
  • une porphyrie;
  • un saignement vaginal inaccoutumé pour lequel un diagnostic n'a pas été posé.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.

Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes employant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • l'apparition de plaques foncées sur la peau;
  • une douleur à la pression des seins;
  • une gêne abdominale ou un mal de dos;
  • une gêne vaginale;
  • des maux de tête;
  • de la nausée;
  • une perte de cheveux;
  • des pertes vaginales transparentes (signifiant habituellement que le médicament est efficace);
  • des troubles du sommeil;
  • des vomissements.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

Cessez de prendre le médicament et obtenez tout de suite des soins médicaux si un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • de la douleur dans les mollets ou dans le thorax, un essoufflement soudain ou une toux avec expectoration sanglante;
  • des maux de tête intenses, ou des vomissements, des étourdissements, des crises convulsives, une perte de connaissance, des modifications de la vision ou de l'élocution, des troubles de la vision, de la faiblesse ou un engourdissement dans les bras ou les jambes;
  • des symptômes attribuables au syndrome de choc toxique staphylococcique (comme de la fièvre, de la nausée, des vomissements, des douleurs musculaires, des étourdissements, une tendance aux évanouissements et la présence d'une éruption cutanée ressemblant à un coup de soleil sur le visage et le corps);
  • des symptômes d'une réaction allergique (comme une démangeaison, de l'urticaire, une enflure, une gêne ou une irritation vaginale, une difficulté respiratoire).

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Ce médicament pourrait être nuisible aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Affection des os : si vous êtes atteinte d'une maladie des os secondaire à un cancer ou à une maladie du métabolisme qui augmente le taux de calcium dans votre organisme, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Affection hépatique : si vous avez une affection hépatique, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Consultez votre médecin dès que possible si vous constatez des signes de désordres hépatiques comme le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une douleur abdominale, une urine foncée, des selles pâles ou des démangeaisons.

Cancer de l'endomètre : les médicaments renfermant de l'œstrogène posent un risque accru de cancer de l'endomètre (l'utérus) pour les femmes ménopausées. Si vous utilisez des médicaments contenant de l'œstrogène, il importe que vous consultiez votre médecin régulièrement et que vous l'avisiez immédiatement de tout saignement vaginal inhabituel.

Cancer mammaire et ovarien : des études indiquent que l'utilisation d'un traitement combinant les œstrogènes et les progestatifs accroît le risque de cancer du sein et de l'ovaire. Les femmes qui possèdent des antécédents de cancer du sein ne doivent pas avoir recours aux œstrogènes. Un suivi médical strict s'impose pour les femmes qui utilisent des œstrogènes et qui ont des antécédents familiaux de cancer du sein ou des antécédents personnels de masses dans les seins, de biopsies mammaires ou de mammographies anormales. Une mammographie devrait être effectuée avant l'amorce d'une hormonothérapie substitutive. Les femmes qui prennent des œstrogènes devraient faire l'objet d'examens réguliers et devraient apprendre à s'autoexaminer les seins.

Convulsions : l'utilisation de l'œstradiol peut provoquer une augmentation de la fréquence des convulsions. Si vous avez des antécédents d'épilepsie ou d'affections médicales qui augmentent le risque de convulsions, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Démence : les femmes âgées de plus de 65 ans qui reçoivent une hormonothérapie substitutive œstroprogestative (une association d'œstrogènes et de progestatifs) pourraient courir un risque accru de démence (une perte de mémoire et un affaiblissement des fonctions intellectuelles). Si vous avez plus de 65 ans, demandez à votre médecin si des examens pour dépister la démence seraient appropriés dans votre cas.

Diabète : en cas de diabète, votre médecin devrait surveiller étroitement votre état de santé pendant que vous suivez un traitement par ce médicament qui est susceptible d'influer sur l'équilibre de votre sucre sanguin.

Endométriose : l'œstrogénothérapie peut causer la réapparition ou l'aggravation de l'endométriose. En cas d'endométriose actuelle ou passée, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Examens de suivi : il est important d'avoir un suivi médical de 3 à 6 mois après avoir commencé à prendre ce médicament afin d'évaluer la réponse au traitement. Par la suite, vous devriez avoir un examen chaque année.

Fibromes : ce médicament peut aggraver les fibromes en provoquant une soudaine augmentation de volume, une douleur, ou de la douleur à la pression. Si vous observez ces effets, communiquez avec votre médecin.

Infections vaginales : les infections vaginales doivent être convenablement soignées avant d'entreprendre un traitement par ce médicament. Si une infection vaginale se produit après la pause de l'anneau qui délivre de l'œstradiol, celui-ci sera retiré puis réinséré lorsque l'infection aura disparu.

Maladie cardiaque et accident vasculaire cérébral : des études révèlent que l'œstrogène (avec ou sans progestatif) présente un risque accru de maladie cardiaque et d'accident vasculaire cérébral pour les femmes postménopausées. Pendant que vous prenez ce médicament, obtenez immédiatement des soins médicaux si vous avez des symptômes de crise cardiaque (une douleur ou un serrement ou encore un sentiment d'oppression à la poitrine, de la transpiration, des nausées, un sentiment de perte imminente) ou d'accident vasculaire cérébral (l'apparition soudaine d'étourdissements, d'un mal de tête, d'une perte de la parole, de changements visuels, d'une faiblesse ou d'un engourdissement dans les bras et les jambes).

Maladie thyroïdienne : ce médicament peut modifier l'utilisation de l'hormone thyroïdienne par l'organisme. Si vous prenez de l'hormone thyroïdienne pour traiter un amoindrissement de votre fonction thyroïdienne, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Pression artérielle : des femmes peuvent faire l'expérience d'une élévation de la pression artérielle lorsqu'elles ont recours à l'œstrogénothérapie substitutive. Demandez à votre médecin de vous préciser à quelle fréquence vous devriez vérifier votre pression artérielle.

Procédés radiographiques : l'anneau vaginal sera retiré quand des examens radiologiques des voies abdominales basses s'avèreront nécessaires. Ne manquez pas de signaler à tous vos médecins que vous portez un anneau vaginal qui délivre des œstrogènes.

Rétention d'eau : l'utilisation d'un œstrogène peut provoquer une rétention de liquides et est susceptible d'aggraver l'asthme, l'hypertension artérielle, ou certains problèmes cardiaques ou rénaux. Discutez avec votre médecin de ce qui vous inquiète. Si vous remarquez une détérioration de ces affections pendant que vous utilisez ce médicament, communiquez avec votre médecin.

Troubles de la coagulation du sang : les œstrogènes avec ou sans progestatifs sont associés à un risque accru de caillots de sang dans les poumons et dans les jambes. Ce risque augmente également avec l'âge, avec des antécédents personnels ou familiaux de formation de caillots sanguins et avec le tabagisme et l'obésité. Le risque de formation de caillots sanguins augmente également au cours de longues périodes d'immobilisation ou après une intervention chirurgicale importante. La prise de ce médicament devrait être suspendue si possible 4 semaines avant une intervention chirurgicale importante. Abordez le risque de caillots de sang avec votre médecin.

Vésicule biliaire : ce médicament peut aggraver une affection de la vésicule biliaire ou accroître le risque de survenue d'une telle affection. En cas d'affection de la vésicule biliaire, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Grossesse : l'anneau vaginal délivrant des œstrogènes ne doit pas être employé durant une grossesse. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Allaitement : ce médicament passe dans le lait maternel. Si vous prenez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Ce médicament n'est pas recommandé aux personnes qui allaitent.

Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants. Ce médicament n'est pas destiné à être utilisé par les enfants.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?

Il pourrait se produire une interaction entre l'anneau vaginal d'œstradiol et l'un des agents ci-après :

  • l'acide tranexamique;
  • l'anastrozole;
  • les anticonvulsivants (par ex. la carbamazépine, la lamotrigine, la phénytoïne, la primidone);
  • les antidiabétiques (par ex. l'acarbose, la canagliflozine, le dulaglutide, le gliclazide, l'insuline, la metformine, la sitagliptine);
  • les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. l'itraconazole, le kétoconazole, le voriconazole);
  • l'apalutamide;
  • le bosentan;
  • la bromocriptine;
  • le célécoxib;
  • la clarithromycine;
  • la clozapine;
  • le cobicistat;
  • les corticostéroïdes (par ex. la dexaméthasone, l'hydrocortisone, la prednisone);
  • le dantrolène;
  • l'enzalutamide;
  • l'hyaluronidase;
  • les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, le darunavir, le ritonavir, le tipranavir);
  • les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le céritinib, le dabrafénib, le lorlatinib, le tucatinib);
  • les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH (INNTIs; par ex. l'éfavirenz, l'étravirine);
  • la lénalidomide;
  • la mélatonine;
  • la mifépristone;
  • le millepertuis;
  • le modafinil;
  • le nirmatrelvir;
  • l'ospémifène;
  • le phénobarbital;
  • la pomalidomide;
  • la rifabutine;
  • la rifampine;
  • le ropinirole;
  • le somatrogon;
  • la somatropine;
  • la thalidomide;
  • les théophyllines (par ex. l'aminophylline, la théophylline);
  • la thyroïde desséchée;
  • la tizanidine;
  • l'ursodiol.

Étant donné que l'anneau vaginal d'œstradiol libère de petites quantités d'œstrogène localement à l'intérieur du vagin, il est moins susceptible de produire des effets secondaires que les médicaments contenant de l'œstrogène pris par la bouche.

Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments;
  • remplacer l'un des médicaments par un autre;
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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