Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?
La warfarine appartient à la classe des médicaments appelés anticoagulants. Son caractère particulier lui vaut parfois le surnom de « fluidifiant » du sang, car elle le rend moins visqueux.
La warfarine aide à prévenir la formation ou l'augmentation de volume des caillots de sang, mais elle ne les dissout pas. La warfarine s'utilise dans le traitement des caillots de sang qui siègent dans les veines, les artères, les poumons et le cœur. Elle s'avère également utile pour prévenir la formation de caillots des personnes atteintes de troubles qui les prédisposent encore plus à la survenue de caillots de sang pathologiques (par ex. des anomalies du rythme cardiaque [la fibrillation auriculaire], des problèmes de circulation dans les jambes, une crise cardiaque ou une insuffisance cardiaque congestive). Elle s'utilise aussi pour réduire le risque de caillots de sang dus à des procédés chirurgicaux ou à un traumatisme.
Les caillots de sang qui surviennent dans la circulation sont dangereux parce qu'ils causent des problèmes comme une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral et une embolie pulmonaire. La warfarine commence à entraver la coagulation du sang dans les 24 heures qui suivent sa prise. Son plein effet s'observe dans les 72 à 96 heures suivantes.
L'action de la warfarine bloque partiellement la réutilisation de la vitamine K dans votre foie. Cette vitamine sert à la production de facteurs nécessaires à la coagulation et à l'arrêt d'un saignement. La vitamine K existe sous forme naturelle et se retrouve dans des aliments comme les légumes-feuilles et certaines huiles végétales. Si vous employez la warfarine, vous pouvez continuer à consommer ces aliments, mais ne modifiez pas radicalement votre régime alimentaire.
Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations, ou les deux. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.
Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.
Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.
Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?
Coumadin n'est plus fabriqué ni vendu au Canada. Lancez une recherche en tapant le mot « warfarine » pour trouver des marques qui sont encore offertes. Cet article n'est disponible qu'à des fins de consultation. Si vous utilisez ce médicament, discutez avec votre médecin ou un pharmacien de vos options thérapeutiques.
Comment doit-on employer ce médicament ?
La dose de warfarine est adaptée aux besoins de chaque personne par le médecin traitant qui se base sur le temps de coagulation du sang tel que déterminé par les épreuves de laboratoire sanctionnées par le système de standardisation RIN (Rapport international normalisé). Vos rendez-vous au laboratoire sont d'une importance capitale, car la marge de sécurité thérapeutique est étroite entre une dose normale et une dose insuffisante ou excessive. Une dose excessive pourrait causer un saignement plus important. Une dose insuffisante pourrait concourir à la formation d'un caillot aux effets nuisibles.
Différentes circonstances de la vie courante (par ex. la consommation de certains aliments ou l'emploi de certains médicaments) sont susceptibles d'influer sur le mode d'action du médicament et d'entraver ou de stimuler son efficacité. Demandez à votre médecin ou à un pharmacien la liste de ces aliments et de ces médicaments.
Il importe beaucoup de gérer votre mode de vie de façon appropriée lorsque vous employez la warfarine :
- évitez de modifier radicalement votre régime alimentaire, comme consommer de grandes quantités de légumes-feuilles;
- évitez de boire du jus de canneberge ou de consommer d'autres produits contenant de la canneberge;
- consultez votre fournisseur de soins de santé avant d'adopter un régime diététique qui influera sur votre poids corporel;
- résistez à la tentation de participer à une activité ou à un sport où vous risqueriez de subir de graves blessures;
- abstenez-vous de consommer des boissons alcooliques;
- veillez à ne pas vous couper.
Il importe beaucoup que vous preniez la warfarine conformément aux indications de votre médecin. Prenez votre dose de warfarine à la même heure chaque jour. Si vous oubliez une dose de warfarine, signalez tout de suite votre omission à votre fournisseur de soins. Prenez votre médicament aussitôt que possible et poursuivez le traitement comme prévu. S'il est presque temps de votre prochaine dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.
Entreposez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité et hors de la portée des enfants.
Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.
Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?
Abstenez-vous d'employer la warfarine dans les circonstances ci-après :
- une allergie à la warfarine ou à l'un des ingrédients du médicament;
- des désordres de la coagulation sanguine;
- un état de sénilité, d'alcoolisme, de psychose, ou la présence d'autres affections susceptibles d'influer sur la capacité d'employer fidèlement le médicament ou de se rendre régulièrement au laboratoire qui pratique les épreuves nécessaires;
- une grossesse;
- un haut risque d'avortement spontané, d'éclampsie et de prééclampsie (des complications survenant durant le déroulement d'une grossesse souvent associées à l'apparition subite d'une pression artérielle très élevée);
- une hypertension artérielle maligne;
- l'impossibilité d'avoir accès à un laboratoire aux services adéquats;
- une intervention chirurgicale imminente;
- une intervention chirurgicale récente ou proche sur le système nerveux central ou l'œil ou associée à un trauma entraînant des plaies importantes;
- une prédisposition aux saignements en raison d'un ulcère à poussées évolutives ou d'un saignement extériorisé de l'estomac, de l'appareil génito-urinaire ou respiratoire; une infection du cœur; un anévrisme cérébral; ou un saignement associé à diverses autres affections.
- si vous devez recevoir un anesthésique local administré par une injection à l'intérieur de la colonne vertébrale.
L'instauration d'un traitement anticoagulant (qui fluidifie le sang) ne devrait pas avoir lieu quand le risque de saignement surpasse les bienfaits qu'il pourrait procurer.
Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?
Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.
Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.
Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.
Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :
- des étourdissements;
- de la faiblesse;
- de la fatigue;
- des maux de tête;
- des modifications de la coloration de la peau;
- une sensation générale de malaise;
- des vomissements.
La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :
- une douleur ou une enflure inaccoutumée.
- un essoufflement soudain;
- le saignement menstruel est plus important que d'habitude;
- des signes attribuables à de l'anémie (faible numération de globules rouges; par ex. des étourdissements, de la pâleur, de la fatigue ou de la faiblesse inhabituelle, de l'essoufflement);
- des signes attribuables à un « orteil cyanosé » (par ex. des orteils avec une couleur tachetée, changeante, de la douleur et de la sensibilité au niveau des orteils, des lésions qui ne cicatrisent pas);
- des signes attribuables à des lésions cutanées importantes (par ex. des plaies, un changement dans la couleur ou la température de la peau);
- des signes d'un désordre de la coagulation (par ex. un saignement du nez inaccoutumé, des ecchymoses, du sang dans l'urine, une toux avec expectoration sanglante, un saignement des gencives, des coupures qui n'arrêtent pas de saigner);
- de l'urticaire ou des démangeaisons.
Cessez la prise du médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :
- des signes attribuables à un saignement à l'intérieur du cerveau (accident vasculaire cérébral; par ex. un mal de tête intense ou d'apparition subite, une perte de coordination soudaine, des changements visuels, l'apparition subite d'un trouble de l'élocution ou une faiblesse ou des engourdissements inexpliqués);
- des signes d'une réaction allergique grave (par ex. une boursouflure du visage ou une enflure de la gorge, de l'urticaire ou une difficulté respiratoire);
- des signes d'un saignement (des selles sombres et goudronneuses, un saignement dans un œil, du sang dans les selles, dans le vomi ou du vomi qui ressemble à du marc de café, du sang dans l'urine, une toux ramenant une expectoration de sang).
Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.
Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?
Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez, si vous êtes enceinte ou si vous allaitez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.
Aliments et suppléments : plusieurs aliments et leurs ingrédients peuvent provoquer des modifications du mode d'action de la warfarine dans l'organisme. Les avocats, le cacao, les canneberges et le thé vert peuvent modifier les effets de la warfarine. Le gingembre et l'ail peuvent modifier le mode d'utilisation de la warfarine par l'organisme tout comme d'autres produits à base de plantes comme le gingko biloba, le chou palmiste et le chardon-Marie. Consultez votre médecin ou votre pharmacien avant d'utiliser ces produits.
Fonction hépatique : la maladie hépatique ou la réduction de la fonction hépatique peut provoquer une accumulation de ce médicament dans l'organisme, causant ainsi des effets secondaires, y compris des saignements importants. Si vous avez des problèmes hépatiques, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Fonction rénale : les personnes dont la fonction rénale est amoindrie sont plus susceptibles de subir des lésions rénales lorsqu'elles prennent de la warfarine. Les personnes atteintes de maladies rénales chroniques peuvent subir une accumulation de calcium susceptible de provoquer un durcissement des vaisseaux sanguins.
Si vous avez des problèmes rénaux, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Insuffisance cardiaque congestive : les personnes atteintes d'insuffisance cardiaque congestive pourraient être plus sensibles aux effets de la warfarine. Si vous êtes atteint de maladies cardiaques, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) : les personnes qui emploient des AINS comme l'acide acétylsalicylique ou AAS, ou l'ibuprofène, devraient faire l'objet d'une surveillance médicale stricte qui permettrait de vérifier si un ajustement de la dose de l'anticoagulant est nécessaire Les AINS peuvent causer des ulcères d'estomac ou un saignement. Si vous remarquez des signes de saignement, comme des saignements de nez fréquents, des ecchymoses inexpliquées, ou des selles noirâtres et goudronneuses, signalez-le à votre médecin au plus tôt.
Médicaments contre d'autres affections : si vous employez des médicaments contre d'autres troubles médicaux, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Certains troubles et médicaments modifient le mode d'action de la warfarine et pourraient avoir un retentissement sur l'administration des doses de la warfarine. Votre médecin demandera que des épreuves de laboratoire soient effectuées régulièrement.
Saignement : le plus gros risque associé à la warfarine est celui d'un saignement dans un tissu ou dans un organe. Le risque de saignement est apparenté.à la quantité ingérée et à la durée du traitement.
Il importe beaucoup que des analyses de sang soient pratiquées régulièrement (comme recommandé par votre médecin) afin de pouvoir vérifier le degré de fluidité du sang. Ces analyses de sang mesurent l'activité des facteurs de la coagulation; les résultats sont exprimés en indice RIN (Rapport international normalisé) et servent à déterminer la dose de warfarine. Votre fournisseur de soins de santé ajustera la dose de warfarine en fonction de vos résultats, afin que vous n'en preniez pas une dose insuffisante (ce qui favoriserait la formation d'un caillot de sang) ni une dose excessive (susceptible d'entraîner un saignement).
Syndrome des orteils pourpres : le syndrome des orteils pourpres est une complication provoquée par la warfarine. Il se reconnaît à la couleur sombre des marques violacées apparaissant sur les orteils habituellement 3 ou 10 semaines (ou moins) après l'amorce d'un traitement par la warfarine. Les caractéristiques principales de ce syndrome comportent :
- une modification de la coloration de la peau qui devient plus ou moins prononcée au fil du temps;
- de la douleur, et une douleur à la pression sur les orteils;
- la coloration violacée du dessous et des côtés des orteils devient blanche sous une pression modérée et elle disparaît lorsque les jambes sont élevées.
Prévenez votre médecin immédiatement si vous remarquez ces symptômes.
Traitement dentaire ou chirurgical : il peut s'avérer nécessaire d'interrompre la prise de la warfarine un peu avant les interventions dentaires ou chirurgicales prévues. Assurez-vous que tous les professionnels de la santé qui vous soignent savent que vous prenez ce médicament.
Grossesse : la warfarine ne devrait pas s'utiliser durant une grossesse. Il peut être transmis au fœtus en développement et causer des malformations congénitales ou la mort à la suite de saignements. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
Allaitement : on ignore si la warfarine passe dans le lait maternel. Si vous prenez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.
Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans. Toutefois, l'usage de la warfarine est nécessaire dans certaines situations.
D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?
Il pourrait se produire une interaction entre la warfarine et l'un des agents ci-après :
- l'acétaminophène;
- l'acide acétylsalicylique (AAS);
- l'acide éthacrynique;
- l'acide obéticholique;
- les acides gras oméga-3;
- l'adalimumab;
- l'ail;
- l'alcool;
- l'alemtuzumab;
- l'allopurinol;
- l'altéplase;
- l'amitriptyline;
- l'amoxicilline;
- l'anagrélide;
- l'angélique de Chine;
- les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS (par ex. le célécoxib, le diclofénac, l'ibuprofène, le naproxène);
- les antiarythmiques (par ex. l'amiodarone, le dronédarone, le propafénone);
- les antibiotiques de la classe des sulfonamides (« sulfas »; par ex. la sulfadiazine, le sulfaméthoxazole);
- les antibiotiques de la famille des quinolones (par ex. la ciprofloxacine, la lévofloxacine, la moxifloxacine, la norfloxacine);
- les antibiotiques de la famille des tétracyclines (par ex. la doxycycline, la minocycline, la tétracycline);
- les antibiotiques macrolides (par ex. l'azithromycine, la clarithromycine, l'érythromycine);
- les anticancéreux (par ex. la capécitabine, le fluorouracile, l'ifosfamide, la mercaptopurine, le méthotrexate);
- les anticonvulsivants (par ex. l'acide valproïque, la carbamazépine, le divalproex, la phénytoïne, la primidone);
- les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. le fluconazole, le kétoconazole, le voriconazole);
- l'apalutamide;
- l'apixaban;
- l'aprépitant;
- l'atovaquone;
- l'azathioprine;
- les barbituriques (par ex. le butalbital, le phénobarbital);
- le bicalutamide;
- le bismuth sous-salicylate;
- le bosentan;
- la caféine;
- le cannabis;
- les canneberges;
- les céphalosporines (par ex. la céfazoline, le céfépime, le céfotétan, la céfoxitine, le céfuroxime, la céphalexine);
- le chardon-Marie;
- la cholestyramine;
- le chou palmiste nain;
- la cimétidine;
- le clopidogrel;
- la cloxacilline;
- le cobicistat;
- la coenzyme Q10;
- le colésévélam;
- le colestipol;
- les contraceptifs oraux;
- les corticostéroïdes (par ex. la dexaméthasone, l'hydrocortisone, la prednisone);
- le dabigatran;
- le danazol;
- la dapsone;
- le déférasirox;
- le dipyridamole;
- l'édoxaban;
- l'entacapone;
- l'enzalutamide;
- les fibrates (par ex. le bézafibrate, le fénofibrate, le gemfibrozil);
- le gingembre;
- le ginkgo biloba;
- le ginseng;
- le glucagon;
- la glucosamine;
- le goji;
- l'héparine;
- les héparines de faible poids moléculaire (par ex. la daltéparine, l'énoxaparine, la tinzaparine);
- les hormones thyroïdiennes (par ex. la lévothyroxine, la liothyronine, la thyroïde);
- l'hydrate de chloral;
- l'icosapent éthyle;
- les inhibiteurs de la pompe à protons ou IPP (par ex. l'ésoméprazole, le lansoprazole, oméprazole);
- les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, le darunavir, le lopinavir, le ritonavir, le tipranavir);
- les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le céritinib, le dasatinib, l'idélalisib, l'imatinib, le lorlatinib);
- les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH (INNTIs; par ex. l'éfavirenz, la névirapine);
- les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline, la vortioxétine);
- les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
- l'interféron;
- l'isoniazide;
- l'ivermectine;
- le lactulose;
- le léflunomide;
- le letermovir;
- la lévocarnitine;
- le linézolide;
- le lomitapide;
- le mavacamten;
- les médicaments antiviraux servant au traitement de l'hépatite C (par ex. l'elbasvir et le grazoprévir, le glécaprévir et le pibrentasvir, le lédipasvir, le voxilaprévir);
- les médicaments de la classe des aminosalicylates (par ex. la mésalamine, l'olsalazine, la sulfasalazine);
- les médicaments de type « statine » qui réduisent les taux de cholestérol (par ex. la fluvastatine, la rosuvastatine, la simvastatine);
- la méfloquine;
- la metformine;
- le méthimazole;
- le métronidazole;
- la mifépristone;
- le millepertuis;
- la mirtazapine;
- les multivitamines avec les vitamines A, D, E ou K;
- le nabilone;
- le nirmatrelvir;
- l'obinutuzumab;
- les œstrogènes (par ex. les œstrogènes conjugués, l'œstradiol, l'éthinylœstradiol);
- l'orlistat;
- le peginterféron;
- les pénicillines (par ex. l'ampicilline, la pénicilline, la piperacilline);
- la pentoxifylline;
- le phytonadione (vitamine K);
- les potentialisateurs du régulateur de la perméabilité transmembranaire de la fibrose kystique (par ex. l'éléxacaftor, l'ivacaftor, le lumacaftor, le tézacaftor);
- le prasugrel;
- les progestatifs (par ex. le diénogest, la drospirénone, le lévonorgestrel, la médroxyprogestérone, la noréthindrone);
- le proguanil;
- le propylthiouracile;
- la quétiapine;
- la rifabutine;
- la rifampine;
- la rifaximine;
- le rivaroxaban;
- le ropinirole;
- le sarilumab;
- le satralizumab;
- le siltuximab;
- le sucralfate;
- les sulfonylurées (par ex. le gliclazide, le glyburide);
- le tabac (à fumer);
- le tamoxifène;
- le tériflunomide;
- la testostérone;
- le thé vert;
- le ticagrélor;
- le tocilizumab;
- la toltérodine;
- le tramadol;
- la trazodone;
- la vilazodone;
- la vitamine E.
Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :
- cesser la prise de l'un des médicaments;
- remplacer l'un des médicaments par un autre;
- modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
- ne rien changer du tout.
L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.
D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.
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