Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?

Le fentanyl appartient à la classe de médicaments appelés opioïdes. On utilise le fentanyl pour traiter les douleurs persistantes chroniques (à long terme) d'intensité importante pour les personnes qui ont besoin d'un soulagement constant de la douleur et qui prennent d'autres médicaments opioïdes (narcotiques). Il agit sur le cerveau pour augmenter la tolérance à la douleur.

Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations, ou les deux. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.

Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?

Le timbre transdermique Co Fentanyl n'est plus disponible pour la vente au Canada. Pour connaître les marques qui peuvent toujours être disponibles, consultez la rubrique « timbre transdermique de fentanyl ». Cet article n'est disponible qu'à des fins de consultation. Si vous utilisez ce médicament, discutez avec votre médecin ou un pharmacien de vos options thérapeutiques.

Comment doit-on employer ce médicament ?

La dose du timbre transdermique de fentanyl doit être individualisée et basée sur plusieurs facteurs, notamment la dose des médicaments opioïdes pris par la personne avant le début de l'utilisation de ce médicament.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Appliquez le timbre transdermique sur une surface plane de peau non irritée et non irradiée (non exposée aux radiations), par exemple sur le thorax, le dos, le flanc (partie latérale du corps entre la partie supérieure de l'abdomen et le dos) ou la partie supérieure du bras. Avant l'application du timbre, on doit couper les poils avec des ciseaux (et non les raser).

Nettoyez la surface à l'eau seulement; n'utilisez pas de savon, d'huile, de lotion, d'alcool ni aucun autre agent susceptible d'irriter la peau. L'utilisation de savon, d'alcool ou d'autres produits chimiques pour nettoyer la peau pourrait provoquer une absorption plus rapide du fentanyl, ce qui causerait des réactions indésirables. Après le nettoyage, laissez la peau sécher complètement avant d'appliquer le timbre transdermique.

Appliquez le timbre immédiatement après l'avoir retiré de son emballage protecteur. Cela réduit le risque qu'une personne n'utilisant pas le médicament entre en contact avec le timbre. Il est conseillé d'appliquer le timbre transdermique hors de la vue des enfants pour empêcher les comportements d'imitation.

On doit appuyer fermement le timbre transdermique sur la surface de peau choisie avec la paume pendant 30 secondes. Assurez-vous que le contact soit complet – en particulier sur les rebords du timbre. Le timbre ne doit pas être replié de façon à ce qu'une partie seulement de celui-ci soit exposée. Si le timbre n'adhère pas adéquatement à la peau, appliquez du diachylon sur les rebords pour les coller à la peau.

On peut porter chaque timbre transdermique de façon continue pendant 72 heures. Un nouveau timbre doit être appliqué sur un nouveau site cutané après le retrait du timbre précédent. Cela aide à prévenir l'irritation cutanée qui pourrait augmenter la vitesse de l'absorption du fentanyl à travers la peau. Si le timbre transdermique tombe avant la fin des 72 heures prévues, vous pouvez appliquer un nouveau timbre sur un nouveau site. Après avoir appliqué ou enlevé un timbre transdermique, lavez-vous les mains immédiatement avec de l'eau seulement. Consultez votre médecin ou votre pharmacien ou lisez le dépliant contenu dans l'emballage pour connaître les instructions supplémentaires sur l'utilisation du médicament.

N'utilisez pas le timbre transdermique s'il est coupé, endommagé ou modifié d'une quelconque façon.

Après 72 heures, le timbre contient toujours suffisamment de médicament pour causer un tort important à une personne qui n'utilise pas le timbre transdermique de fentanyl pour le contrôle de la douleur. Une exposition accidentelle au timbre transdermique de fentanyl peut provoquer le décès ou des problèmes médicaux importants. Lorsque vous enlevez le timbre, pliez-le en deux et gardez-le dans un endroit sûr jusqu'à ce que vous puissiez le ramener à la pharmacie pour qu'on l'élimine de façon appropriée.

Lors de l'instauration du traitement avec ce médicament, le soulagement maximal de la douleur peut ne pas se produire avant 72 heures. Il se peut que votre médecin vous prescrive un analgésique à action rapide pendant cette période.

Ce médicament est susceptible de causer une dépendance si on le prend pendant une période de temps prolongée. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin. Si vous arrêtez de prendre ce médicament subitement, vous pourriez ressentir des symptômes de sevrage comme :

  • de l'anxiété;
  • une diarrhée;
  • des hallucinations;
  • de la nausée;
  • de la sudation;
  • des tremblements;
  • des troubles du sommeil;
  • des vomissements.

Si vous prévoyez cesser le médicament, il se peut que votre médecin vous recommande de réduire la dose graduellement pour diminuer l'importance des effets de sevrage. 

Ne changez pas la dose du timbre transdermique que vous utilisez ni votre façon d'appliquer le timbre sans consulter votre médecin. Si vous ressentez l'un ou l'autre des effets secondaires suivants attribuables à la présence de trop de fentanyl dans votre organisme, consultez immédiatement un médecin :

  • l'apparition de froideur ou de moiteur de la peau;
  • des battements de cœur lents;
  • de la confusion;
  • des convulsions;
  • des étourdissements;
  • un essoufflement;
  • des hallucinations;
  • de l'incapacité à réfléchir, marcher ou parler normalement;
  • une respiration difficile;
  • une respiration lente et peu profonde;
  • une somnolence importante.

Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Si un timbre transdermique reste en place pendant plus de 3 jours, changez-le dès que vous constaterez l'omission du changement. N'appliquez pas 2 timbres transdermiques pour compenser pour une dose manquée. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Entreposez ce médicament à la température ambiante et hors de la portée des enfants.

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Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?

Abstenez-vous d'employer ce médicament dans les circonstances ci-après :

  • un alcoolisme aigu;
  • une allergie au fentanyl, aux adhésifs utilisés dans le timbre transdermique ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • une augmentation de la pression intracrânienne (augmentation de la pression à l'intérieur de la tête), de la pression du liquide céphalorachidien (augmentation de la pression à l'intérieur de la tête et de la moelle épinière) ou si vous avez subi un traumatisme à la tête;
  • un delirium tremens (par ex. de la confusion, de la diarrhée, des tremblements, une fièvre, des hallucinations, de la désorientation) lié à un sevrage en boissons alcoolisées;
  • pendant la grossesse, le travail ou l'accouchement et pendant l'allaitement;
  • une personne qui n'utilise pas déjà des analgésiques opioïdes (narcotiques) pour traiter ses douleurs;
  • la présence avérée ou possible d'un « abdomen aigu » (affections de l'abdomen comme l'appendicite qui nécessitent une intervention chirurgicale de façon urgente);
  • la présence d'asthme bronchique aigu ou important;
  • la présence de difficultés respiratoires importantes;
  • la présence de douleur aiguë ou de douleur postopératoire, notamment après une intervention chirurgicale en clinique externe;
  • la présence de douleur légère ou intermittente susceptible de répondre à d'autres traitements;
  • la présence d'épilepsie et d'autres affections qui peuvent provoquer des convulsions;
  • la prise actuelle ou par le passé (au cours des 14 jours précédents) d'inhibiteurs de la MAO (par ex. la phénelzine, la tranylcypromine);
  • si vous êtes atteint d'un iléus paralytique ou s'il y a une possibilité que vous le soyez (il s'agit une affection intestinale caractérisée par l'arrêt du passage des aliments) ou de toute autre affection qui bloque ou rétrécit les intestins ou qui ralentit le mouvement dans les voies digestives.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.

Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien peut être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissent :

  • un assoupissement;
  • de la confusion;
  • de la constipation;
  • des démangeaisons ou de l'irritation au site d'application;
  • de la difficulté à dormir;
  • des étourdissements ou une sensation de tête légère;
  • de la faiblesse;
  • des maux de tête;
  • de la nausée;
  • une perte de l'appétit;
  • une sécheresse de la bouche;
  • une sudation;
  • des vomissements.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • des anomalies du champ visuel;
  • une apnée du sommeil (une interruption de la respiration durant le sommeil);
  • des battements cardiaques rapides, lents, très forts ou irréguliers;
  • un blocage intestinal (par ex. des douleurs abdominales, une constipation sévère, de la nausée);
  • de la confusion;
  • une coordination amoindrie;
  • des démangeaisons;
  • une éruption cutanée;
  • un évanouissement;
  • des hallucinations (entendre, voir ou percevoir des phénomènes qui n'existent pas vraiment);
  • des signes de dépression (par ex. un manque de concentration, des fluctuations pondérales, des troubles du sommeil, un désintérêt à l'égard de nombreuses activités, des pensées suicidaires)
  • des symptômes attribuables à une baisse de la tension artérielle (par ex. un évanouissement, des étourdissements, une sensation de tête légère, un brouillement de la vision, de la nausée);
  • des symptômes de sevrage (par ex. de l'anxiété, de la diarrhée, de la nausée, des tremblements, de la sudation, de la difficulté à dormir, des vomissements).

Sollicitez immédiatement des soins médicaux si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste: 

  • des battements de cœur lents;
  • des crises convulsives;
  • de la difficulté à parler ou à marcher normalement;
  • des signes attribuables à des problèmes respiratoires (par ex. de l'essoufflement, des difficultés ou des sifflements respiratoires, une douleur thoracique en barre ou un rythme respiratoire rapide ou irrégulier);
  • des signes attribuables à une réaction allergique importante (par ex. l'apparition d'une éruption cutanée, de fièvre, d'enflure, de douleur thoracique en barre, d'essoufflement);
  • des signes d'une grave réaction cutanée (comme des cloques, une desquamation, une éruption cutanée recouvrant une grande région du corps, une éruption cutanée qui s'étend rapidement ou une éruption cutanée accompagnée d'une fièvre ou d'une gêne);
  • les signes d'une prise de médicament trop forte :
    • de la confusion;
    • des crises épileptiques;
    • un essoufflement;
    • des étourdissements;
    • des hallucinations;
    • une incapacité à penser, à parler ou à marcher normalement;
    • une peau moite et froide;
    • une respiration difficile;
    • une respiration lente et peu profonde;
    • une somnolence extrême et un ralentissement de la respiration;
  • des symptômes du syndrome sérotoninergique (par ex. de la confusion, battements de cœur rapides, des hallucinations, un état d'excitation, des tremblements, des frissonnements, des soudaines contractions des muscles, de la sudation).

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Alcool et d'autres médicaments entraînant de la somnolence : ne combinez pas le fentanyl à de l'alcool ou à d'autres médicaments qui provoquent de la somnolence ou qui dépriment la respiration (par ex. les antidépresseurs, les somnifères, les médicaments anxiolytiques). Leurs effets secondaires s'additionnent et peuvent menacer la vie.

Arrêt du médicament : ne cessez pas de prendre le fentanyl subitement, car il se peut que des symptômes de sevrage se produisent alors. Parmi ces symptômes, on retrouve des convulsions, de l'irritabilité, des troubles du sommeil, de l'agitation, des tremblements, une diarrhée, des crampes abdominales, des vomissements, des maux de tête, des crampes musculaires, un état d'anxiété extrême, de la tension, de l'agitation, une sudation excessive et de la confusion. Votre médecin vous donnera des instructions sur la façon de cesser d'employer le fentanyl en toute sécurité si vous n'avez plus besoin d'y recourir pour maîtriser la douleur.

Blessures à la tête : si vous subissez des blessures à la tête ou si vous êtes atteint d'une hypertension intracrânienne, vous courez possiblement un risque accru de subir des réactions indésirables (problèmes respiratoires) ou une détérioration de votre état pendant que vous prenez ce médicament. Discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Convulsions : comme les autres médicaments qui agissent sur le système nerveux, le fentanyl peut augmenter la probabilité de subir des convulsions. Si vous avez des antécédents d'épilepsie ou d'affections médicales qui augmentent le risque de convulsions, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Dépendance et sevrage : comme pour les autres médicaments opioïdes (narcotiques) le fentanyl peut créer une dépendance s'il est pris pendant une période de temps prolongée. Si vous avez des antécédents de problèmes de dépendance aux médicaments ou à d'autres substances, vous courez possiblement un risque accru de faire un usage abusif de ce médicament. L'abus de médicament ne représente pas un problème pour les personnes qui ont besoin de ce médicament pour soulager leurs douleurs. La dépendance physique (le besoin de prendre des doses régulièrement pour empêcher l'apparition de symptômes physiques) a été associée à l'utilisation de certains analgésiques narcotiques.

Des symptômes de sevrage peuvent être ressentis si la dose est considérablement réduite ou suspendue brusquement. Une diminution progressive de la dose sous surveillance médicale peut aider à prévenir ou à diminuer ces symptômes de sevrage quand l'utilisation de ce médicament n'est plus nécessaire pour le traitement de la douleur.

Difficulté respiratoire : le fentanyl peut causer des problèmes respiratoires graves et potentiellement mortels. Si votre respiration ralentit ou si vous observez une difficulté respiratoire, sollicitez immédiatement des soins médicaux. Si vous êtes atteint de problèmes pulmonaires ou si vous prenez d'autres médicaments susceptibles de ralentir votre respiration, votre risque de subir ces symptômes est accru.

Ne manquez pas d'observer les instructions sur la bonne façon d'employer ce médicament. Si vous avez des questions, consultez votre médecin ou votre pharmacien. Si vous êtes atteint d'une affection pulmonaire chronique comme de la bronchite chronique, de l'emphysème ou de l'asthme, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Exposition accidentelle : une exposition accidentelle à ce médicament peut provoquer des complications graves ou le décès. Une telle exposition peut se produire lorsqu'un timbre transdermique est transféré d'une personne à une autre lors d'une étreinte ou lors du déplacement d'une personne alitée. Les enfants sont tout particulièrement à risque. Si cela se produit, enlevez immédiatement le timbre transdermique de la personne, lavez la région à l'eau et consultez immédiatement un médecin. Si vous appliquez le timbre transdermique pour une autre personne, lavez-vous les mains à l'eau seulement immédiatement après avoir appliqué ou enlevé le timbre.

Après avoir été utilisé, le timbre transdermique contient encore suffisamment de médicament pour blesser gravement une personne qui n'utilise pas de fentanyl. Lorsque vous enlevez le timbre, pliez-le en deux pour que la surface collante adhère à elle-même. Rapportez les timbres transdermiques à votre pharmacie pour qu'on les élimine de façon sécuritaire. Ne jetez pas le timbre dans les rebuts ménagers après usage.

Fièvre et exposition à la chaleur : si vous faites de la fièvre, il est possible que vous receviez des doses plus élevées du médicament par le timbre transdermique, car la libération du médicament dépend de la chaleur. Indiquez à votre médecin si vous faites de la fièvre et établissez-vous un plan pour faire face à une élévation de votre température corporelle.

Évitez d'exposer le site d'application directement à des sources de chaleur externes comme des coussins chauffants, des couvertures électriques, des lits d'eau chauffés, des lampes solaires, des bouillottes, des saunas, des bains tourbillons d'eau chaude, des spas ou des bains de soleil excessifs. Évitez également une trop grande exposition aux rayons du soleil. Une telle exposition à la chaleur peut provoquer la libération d'une trop grande quantité de médicament par le timbre transdermique.

Fonction hépatique : le fentanyl est dégradé par le foie pour ensuite être éliminé de l'organisme par les reins. Une atteinte du foie ou une insuffisance hépatique peuvent entraîner une accumulation de fentanyl dans l'organisme et causer des effets secondaires. Si vous avez une affection hépatique ou une fonction hépatique diminuée, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Si vous ressentez des symptômes de troubles hépatiques (par ex. des douleurs abdominales, des vomissements persistants, une sensation de malaise, une fièvre, des démangeaisons, le jaunissement de la peau et du blanc des yeux, une urine foncée), contactez immédiatement votre médecin.

Fonction rénale : le fentanyl est éliminé de l'organisme en partie par les reins. Si votre fonction rénale est réduite, vous subirez possiblement une augmentation des effets secondaires à la prise du fentanyl, car il ne sera pas éliminé aussi rapidement que prévu.

En cas d'atteintes rénales ou de fonction réduite des reins, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Problèmes des glandes surrénales : les glandes surrénales produisent des messagers chimiques responsables de la fonction normale des organes, notamment de notre réponse aux blessures ou au stress. Il arrive, rarement, que le fentanyl provoque une dysfonction des glandes surrénales Il se peut que votre médecin porte une attention spéciale à la fonction de ces glandes, en particulier si vous avez subi un stress comme une intervention chirurgicale, une blessure ou une infection importante.

Ralentissement du rythme cardiaque : ce médicament peut provoquer un ralentissement important du rythme cardiaque; cet effet est susceptible de mettre votre vie en danger. Si vous ressentez un ralentissement de votre rythme cardiaque, consultez immédiatement un médecin. Si votre rythme cardiaque est irrégulier et que vous prenez d'autres médicaments susceptibles de provoquer un ralentissement de votre rythme cardiaque, vous courez un risque accru de subir ces symptômes.

Si votre rythme cardiaque est lent ou que vous avez des problèmes du rythme cardiaque, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Somnolence ou vigilance réduite : l'utilisation de ce médicament peut nuire aux capacités mentales ou physiques nécessaires à certaines tâches comme la conduite automobile ou la manœuvre de machinerie. Ne conduisez pas un véhicule et n'utilisez pas de machinerie pendant que vous prenez ce médicament jusqu'à ce que vous ayez déterminé comment il agit sur vous.

Syndrome sérotoninergique : des réactions graves sont possibles lorsque le fentanyl est combinée à d'autres médicaments qui agissent sur la sérotonine comme les antidépresseurs tricycliques et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, des médicaments qui servent au traitement de la dépression. Les symptômes d'une réaction sont, entre autres, une rigidité et des spasmes musculaires, une difficulté à bouger, une altération de l'état mental – y compris un délire et de l'agitation. Le coma et la mort sont possibles.

Si vous prenez de antidépresseurs, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Tolérance : lorsqu'on les utilise pendant une période de temps prolongée, les timbres transdermiques de fentanyl peuvent provoquer de la tolérance. Quand votre corps acquiert une tolérance à un médicament, vous devez en augmenter les doses pour continuer à obtenir le soulagement d'une douleur de la même intensité. Votre médecin vous recommandera la dose du timbre transdermique de fentanyl qui vous conviendra le mieux. Ne modifiez pas cette dose de votre propre chef ni la façon dont vous employez ce médicament. Consultez votre médecin si vous avez des questions.

Troubles abdominaux : le fentanyl est susceptible de rendre le diagnostic de certaines affections abdominales plus difficile ou d'aggraver ces affections. Si vous êtes atteint d'affections abdominales comme des maladies inflammatoires ou obstructives des intestins, de cholécystite aiguë ou de pancréatite, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Grossesse : le fentanyl traverse la barrière placentaire et il peut nuire à l'enfant à naître. On a rapporté des cas de symptômes de sevrage chez des nouveau-nés dont les mères ont utilisé du fentanyl pendant la grossesse. Ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Allaitement : le fentanyl passe dans le lait maternel. Si vous prenez du fentanyl pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.

Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans.

Aînés : les aînés pourraient être plus sensibles aux effets de ce médicament et de plus faibles doses pourraient leur suffire.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?

Il pourrait se produire une interaction entre le timbre transdermique de fentanyl et l'un des agents ci-après :

  • l'acétazolamide;
  • l'aclidinium;
  • les agonistes alpha (par ex. la clonidine, le méthyldopa);
  • l'alcool;
  • l'amiodarone;
  • les amphétamines (par ex. la dextroamphétamine, la lisdexamfétamine);
  • les analogues de la somatostatine (par ex. la lanréotide, l'octréotide, la pasiréotide);
  • les anesthésiques généraux (les médicaments utilisés pour provoquer un sommeil profond avant une intervention chirurgicale);
  • les antagonistes de la sérotonine (les médicaments anti-émétiques; par ex. le granisétron, l'ondansétron);
  • les antagonistes du calcium (par ex. le diltiazem, le vérapamil);
  • les antiarythmiques (par ex. l'amiodarone, le dronédarone, la flecaïnide, le propafénone);
  • les antibiotiques macrolides (par ex. la clarithromycine, l'érythromycine);
  • les anticonvulsivants (par ex. l'acide valproïque, le clobazam, la gabapentine, le lévétiracétam, le rufinamide, le topiramate);
  • les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, la clomipramine, la désipramine, la trimipramine);
  • les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. le fluconazole, l'itraconazole, le kétoconazole, le posaconazole);
  • les antihistaminiques (par ex. l'azélastine, la cétirizine, la diphenhydramine, la doxylamine, l'hydroxyzine, la loratadine, la rupatadine);
  • les antipsychotiques (par ex. la cariprazine, la chlorpromazine, la clozapine, l'halopéridol, la méthotriméprazine, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone);
  • l'apalutamide;
  • l'aprépitant;
  • l'atropine;
  • d'autres opioïdes (par ex. la codéine, l'hydromorphone, la mépéridine, la morphine, l'oxycodone, le tapentadol, le tramadol);
  • les barbituriques (par ex. le butalbital, le phénobarbital);
  • les benzodiazépines (par ex. le clonazépam, le diazépam, le lorazépam);
  • la benztropine;
  • les bêtabloquants (par ex. l'aténolol, le propranolol, le sotalol);
  • le bosentan;
  • la brimonidine;
  • la bromocriptine;
  • la buprénorphine;
  • la buspirone;
  • le butorphanol;
  • la cabergoline;
  • le cannabis;
  • le clidinium;
  • le clopidogrel;
  • le cobicistat;
  • la darifénacine;
  • les dérivés nitrés;
  • la desmopressine;
  • le dextrométhorphane;
  • la digoxine;
  • le dimenhydrinate;
  • le diphénoxylate;
  • le disopyramide;
  • les diurétiques (pilules pour éliminer l'eau; par ex. le furosémide, l'hydrochlorothiazide, le triamtérène);
  • le dompéridone;
  • l'entacapone;
  • l'enzalutamide;
  • l'éplérénone;
  • l'eskétamine;
  • l'éthopropazine;
  • la fésotérodine;
  • la flibansérine;
  • la flunarizine;
  • le glycopyrrolate;
  • les gouttes ophtalmiques et les vaporisateurs nasaux décongestionnants (par ex. la naphazoline, l'oxymétazoline, la xylométazoline);
  • l'hydrate de chloral;
  • les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la phénelzine, la rasagiline, la sélégiline, la tranylcypromine);
  • les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, l'indinavir, le lopinavir, le ritonavir);
  • les inhibiteurs de la tyrosine kinase (par ex. le crizotinib, le lapatinib, le nilotinib);
  • les inhibiteurs des cholinestérases (par ex. l'almotriptan, l'élétriptan, le rizatriptan)
  • les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH (INNTIs; par ex. l'éfavirenz, l'étravirine);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline, la vortioxétine);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
  • l'ipratropium;
  • l'ivabradine;
  • le jus de pamplemousse;
  • le kétotifène;
  • le lemborexant;
  • le letermovir;
  • le linézolide;
  • le lithium;
  • le lumacaftor et l'ivacaftor;
  • des médicaments contenant de l'ergot de seigle (par ex. la dihydroergotamine, l'ergonovine, l'ergotamine);
  • les médicaments de type « triptan » contre la migraine (par ex. l'almotriptan, l'élétriptan, le sumatriptan, le zolmitriptan);
  • les médicaments décongestionnants (par ex. la phényléphrine, la pseudoéphédrine);
  • la méthadone;
  • le méthazolamide;
  • le méthylphénidate;
  • la métoclopramide;
  • la midodrine;
  • la mifépristone;
  • le millepertuis;
  • la minocycline;
  • la mirtazapine;
  • le modafinil;
  • les modulateurs des récepteurs de la sphingosine-1-phosphate (S1P) (par ex. le fingolimod, le ponésimod, le siponimod);
  • le nabilone;
  • la naltrexone;
  • le nirmatrelvir;
  • l'olopatadine;
  • l'oxybate de sodium;
  • l'oxybate de sodium;
  • l'oxybutynine;
  • le pegvisomant;
  • le pérampanel;
  • le pizotifène;
  • la pomalidomide;
  • le pramipexole;
  • le prasugrel;
  • la primidone;
  • le prucalopride;
  • les relaxants musculaires (par ex. le baclofène, la cyclobenzaprine, le méthocarbamol, l'orphénadrine);
  • la rifabutine;
  • la rifampine;
  • le ropinirole;
  • la rotigotine;
  • la scopolamine;
  • la solifénacine;
  • la spironolactone;
  • la tétrabénazine;
  • la thalidomide;
  • le ticagrélor;
  • le tiotropium;
  • la toltérodine;
  • la trazodone;
  • le trihexyphénidyl;
  • le trospium;
  • le tryptophane;
  • l'uméclidinium;
  • la vilazodone;
  • le zolpidem;
  • la zopiclone.

Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments;
  • remplacer l'un des médicaments par un autre;
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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