Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?
Il s'agit d'un produit qui regroupe 2 médicaments : la drospirénone et l'estradiol. La drospirénone appartient à la classe des médicaments appelés progestatifs tandis que l'estradiol appartient à la classe des médicaments appelés œstrogènes. Ce médicament est destiné à une hormonothérapie substitutive orale.
Ce médicament s'utilise pour soulager les symptômes ménopausiques ainsi que les symptômes vaginaux associés à la ménopause. Il n'est pas destiné aux femmes dont le seul symptôme est la sécheresse du vagin. Il existe d'autres médicaments qui sont employés par voie topique (directement sur la région touchée) pour traiter la sécheresse vaginale.
Ce médicament est destiné aux femmes qui n'ont pas subi d'hystérectomie (ablation de l'utérus). En effet, quand ces femmes prennent un œstrogène, elles doivent également prendre un progestatif afin de prévenir les complications associées à la prise d'un œstrogène seul, par ex. la croissance excessive de la membrane tapissant l'intérieur de l'utérus (hyperplasie de l'endomètre).
Les œstrogènes et les progestatifs sont des hormones féminines. Naturellement présentes dans le corps, elles sont nécessaires au développement sexuel normal de la femme et à la régulation du cycle menstruel pour les femmes en âge de procréer. La sécrétion hormonale des ovaires diminue progressivement durant et après la ménopause. Une carence en œstrogène peut entraîner des symptômes associés à la ménopause comme des bouffées de chaleur, une sudation inaccoutumée, des frissons, une sécheresse du vagin, des perturbations du sommeil.
Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées pour tous les troubles mentionnés dans cet article. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.
Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.
Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?
Chaque comprimé rose foncé, rond, biconvexe, pelliculé, gravé « DU » au centre d'un hexagone tracé en creux, contient 1 mg de drospirénone et ‑ mg d'estradiol. Ingrédients non médicinaux : amidon de maïs, hydroxypropyl méthylcellulose, pigment d'oxyde ferrique, lactose monohydraté, macrogol 6 000, stéarate de magnésium, amidon modifié, povidone 25 000, talc et dioxyde de titane.
Comment doit-on employer ce médicament ?
La dose recommandée de l'association médicamenteuse drospirénone - estradiol est 1 comprimé pris 1 fois par jour avec ou sans aliments. Avalez le comprimé entier avec 1 verre d'eau. La prise de l'association médicamenteuse drospirénone - estradiol est continue, il n'y a pas de jours « sans pilule ».
Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.
Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Si vous oubliez une dose, prenez le médicament dès que vous constatez l'omission et reprenez la suite du traitement aussitôt que possible. S'il est presque temps de votre prochaine dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien. Si vous omettez plusieurs comprimés, du saignotement ou des saignements vaginaux pourraient se produire.
Conservez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité et hors de la portée des enfants. Ne le mettez pas au réfrigérateur ni au congélateur.
Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.
Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?
Abstenez-vous d'employer l'association médicamenteuse drospirénone - estradiol dans les circonstances ci-après :
- une allergie à la drospirénone, à l'estradiol ou à l'un des ingrédients du médicament;
- un accident vasculaire cérébral, une crise cardiaque ou une insuffisance coronaire survenus récemment ou par le passé;
- l'allaitement au sein;
- des antécédents de tumeurs, confirmées ou soupçonnées, attribuables à l'œstrogène ou à un progestatif, comme un cancer du sein ou un cancer de l'endomètre;
- des désordres de la coagulation du sang évolutifs récents ou passés (par ex. une thrombophlébite, une thrombose veineuse profonde, ou une embolie pulmonaire);
- une grave maladie du rein;
- une grossesse confirmée ou soupçonnée;
- une hyperplasie de l'endomètre (une augmentation du volume de la muqueuse de l'utérus);
- une hypertriglycéridémie grave (taux élevé d'acides gras dans le sang);
- une hystérectomie (l'ablation chirurgicale de l'utérus);
- des migraines classiques;
- une perte de la vision partielle ou complète due à une affection touchant les vaisseaux sanguins des yeux;
- des saignements vaginaux anormaux qui n'ont pas été évalués par un médecin.
- si vous êtes prédisposée à la formation de caillots sanguins;
- une réduction de la fonction hépatique ou la présence de maladie hépatique accompagnée d'une élévation des taux d'enzymes de la fonction hépatique;
- la présence active ou passée de tumeurs hépatiques.
Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?
Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.
Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.
Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.
Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :
- une altération des sensations gustatives;
- une augmentation de l'appétit;
- des bouffées de chaleur;
- un brunissement de la peau du visage;
- une constipation;
- une diarrhée;
- un écoulement vaginal (autre que du sang);
- des étourdissements;
- de la faiblesse;
- des fluctuations du poids corporel;
- des hémorragies utérines ou un saignotement;
- une impression de tourner sur soi-même;
- un mal de dos;
- des maux de tête;
- de la nausée;
- une perte ou une croissance inhabituelle de cheveux;
- des problèmes causés par les verres de contact;
- des sautes d'humeur;
- une sensation de ballonnement;
- une sensation de malaise général;
- des troubles du sommeil;
- des vomissements.
La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :
- de l'acné;
- des anomalies du champ visuel;
- l'apparition de veines variqueuses;
- une augmentation du volume des seins très douloureuse et incommodante;
- de l'anxiété ou un état de nervosité;
- des battements cardiaques rapides ou irréguliers;
- des bosses dans les seins;
- des crampes musculaires;
- la croissance de fibromes;
- une démangeaison vaginale ou un écoulement;
- des difficultés de concentration;
- une difficulté respiratoire;
- une diminution de la libido (désir sexuel);
- de la douleur abdominale accompagnée de nausée ou de vomissements;
- une douleur mammaire;
- une douleur pelvienne;
- des douleurs articulaires;
- un écoulement menstruel douloureux et important;
- une élévation de la pression artérielle;
- une enflure des pieds, des mains et des chevilles;
- un gain de poids;
- des migraines;
- des picotements ou un engourdissement;
- un saignement vaginal inaccoutumé;
- des signes de dépression (par ex. un manque de concentration, des fluctuations pondérales, des changements du sommeil, désintérêt à l'égard de nombreuses activités, des pensées suicidaires);
- des signes de troubles hépatiques (par ex. de la nausée, des vomissements, de la diarrhée, une perte de l'appétit, une perte de poids, le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une urine sombre, des selles claires).
- des symptômes d'une infection des voies urinaires (par ex. de la douleur lors de l'émission de l'urine, une fréquence accrue de l'émission d'urine, de la douleur dans le bas du dos ou de flanc).
Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :
- des signes de caillots de sang (par ex. une toux ramenant une expectoration de sang, des douleurs au thorax, à l'aine, ou à la jambe – surtout dans le mollet);
- des signes de crise cardiaque (par ex. une douleur thoracique subite, ou de la douleur irradiant dans dos, le bas du bras, la mâchoire; une sensation de plénitude à la poitrine; des nausées; des vomissements; de la sudation; de l'anxiété);
- des signes d'un accident vasculaire cérébral (par ex. des maux de tête soudains ou intenses; une perte de coordination soudaine; des anomalies du champ visuel; un trouble de l'élocution soudain; ou l'apparition inexpliquée de faiblesse, d'engourdissements dans les jambes ou les bras;
- des signes d'une réaction allergique (comme une difficulté respiratoire, de l'urticaire, une éruption cutanée, une boursouflure du visage ou une enflure de la gorge).
Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.
Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?
Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.
Affection de la vésicule biliaire : ce médicament peut aggraver une affection de la vésicule biliaire ou accroître le risque d'en avoir une. En cas d'affection de la vésicule biliaire, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Affection hépatique : l'utilisation des œstrogènes peut nuire à la fonction hépatique ou provoquer une insuffisance hépatique. Si vous avez des problèmes hépatiques, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Votre médecin surveillera votre fonction hépatique par des analyses de sang qu'il prescrira régulièrement pendant que vous employez ce médicament.
Affection rénale : les œstrogènes peuvent provoquer une accumulation de liquide dans le corps susceptible de nuire à la fonction rénale. Si vous êtes atteint d'une maladie rénale ou si votre fonction rénale est réduite, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Votre médecin surveillera votre fonction rénale par des analyses de sang qu'il prescrira régulièrement pendant que vous employez ce médicament.
Asthme : l'accumulation de liquide causée par les effets de l'œstrogène peuvent provoquer des difficultés respiratoires et une accentuation des symptômes de l'asthme. Si vous êtes atteinte de l'asthme, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Autres troubles médicaux : si vous présentez n'importe laquelle des affections ci-après, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique :
- de l'asthme;
- de l'épilepsie;
- une fonction rénale diminuée;
- une maladie cardiaque.
Cancer de l'endomètre : il existe des preuves que l'œstrogénothérapie substitutive peut augmenter le risque de cancer de l'endomètre (la paroi de l'utérus). Les femmes qui ont encore leur utérus et qui prennent de l'estradiol seul sont exposées au risque d'avoir une affection appelée hyperplasie de l'endomètre, laquelle peut mener à l'apparition d'un cancer de l'utérus (cancer de l'endomètre). La drospirénone (progestatif) contenue dans ce médicament devrait neutraliser le risque de cancer de l'endomètre.
Cancer du sein et de l'ovaire : des études indiquent que l'utilisation d'un traitement combinant les œstrogènes et les progestatifs accroît le risque de cancer du sein et de l'ovaire. Si vous avez des antécédents de cancer du sein, vous ne devriez pas avoir recours aux œstrogènes. Si quelqu'un dans votre famille a eu le cancer du sein ou si vous avez déjà eu des bosses dans les seins, une biopsie mammaire ou une mammographie ayant révélé des anomalies, votre médecin vous surveillera de près pendant que vous prenez des œstrogènes.
Avant d'amorcer l'hormonothérapie substitutive, vous devrez passer une mammographie. Faites examiner vos seins régulièrement et revoyez votre technique d'auto-examen des seins pour être en mesure d'informer votre médecin de tout changement que vous remarquerez.
Démence : les femmes de plus de 65 ans employant une hormonothérapie substitutive combinant œstrogènes et progestatifs peuvent courir un risque accru de démence (une perte de mémoire et un affaiblissement des fonctions intellectuelles). Si vous avez plus de 65 ans, demandez à votre médecin si des examens pour dépister la démence seraient appropriés dans votre cas.
Diabète : l'œstrogène peut provoquer une perte de la maîtrise de la glycémie et une modification de la tolérance au glucose. Il se pourrait que les personnes atteintes de diabète aient à vérifier leur taux de sucre sanguin plus souvent durant la prise de ce médicament. Si vous avez le diabète, ou êtes à risque pour le diabète, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Endométriose : l'œstrogénothérapie peut causer la réapparition ou l'aggravation de l'endométriose. En cas d'endométriose actuelle ou passée, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Examens de suivi : il est important d'avoir un suivi médical de 3 à 6 mois après avoir commencé à prendre ce médicament afin d'évaluer la réponse au traitement. Par la suite, vous devriez avoir un examen chaque année. Ne manquez pas de vous rendre à tous les rendez-vous médicaux qui vous auront été fixés.
Fibromes utérins : un fibrome déjà présent dans l'utérus pourrait augmenter de volume pendant l'emploi d'un œstrogène. Il s'agit habituellement d'une augmentation minime. Toutefois, si vous ressentez une douleur ou une douleur à la pression, signalez-le à votre médecin au plus tôt. Dans certains cas, l'arrêt du médicament pourrait s'imposer.
Hypercalcémie et maladie du rein : la prise prolongée d'œstrogènes peut modifier le métabolisme du calcium et du phosphore. Les personnes atteintes de désordres qui modifient le taux de calcium et de phosphore dans le sang, comme des affections osseuses malignes ou métaboliques, ou une maladie du rein, devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Hypertriglycéridémie familiale : si vous avez une affection appelée hypertriglycéridémie familiale (un trouble qui fait augmenter les taux sanguins des gras appelés triglycérides), discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.
Maladie cardiaque et accident vasculaire cérébral : des études ont montré que les œstrogènes (avec ou sans progestatif) augmentent le risque de maladie cardiaque et d'accident vasculaire cérébral auquel sont exposées les femmes ménopausées. Obtenez immédiatement une consultation médicale si vous ressentez des symptômes de crise cardiaque (une douleur thoracique, une sensation de constriction ou d'oppression thoracique, une sudation excessive, de la nausée, un sentiment de catastrophe imminente) ou d'un accident vasculaire cérébral (la brusque survenue d'un étourdissement, de maux de tête, de la perte de la parole, d'une modification de la vision, d'une faiblesse ou d'un engourdissement dans les bras et les jambes).
Maladie thyroïdienne : l'estradiol peut modifier les effets de l'hormone thyroïdienne dans l'organisme. Certaines personnes ont observé des modifications dans le fonctionnement de leur thyroïde pendant qu'elles employaient ce médicament. Certaines des personnes qui prennent ce médicament subissent des changements du fonctionnement de leur glande thyroïde.
Parmi les symptômes associés à ces changements, on retrouve le fait d'avoir constamment froid ou chaud, un changement du poids (gain ou perte) sans changement du régime alimentaire ou de la quantité d'exercices pratiqués ou un sentiment d'hyperémotivité. Si vous ressentez l'un de ces symptômes, prenez contact avec votre médecin.
Pression artérielle : des femmes pourraient observer une élévation de leur pression artérielle lorsqu'elles ont recours à l'hormonothérapie substitutive. Demandez à votre médecin de vous préciser à quelle fréquence vous devriez vérifier votre pression artérielle.
Saignement : si vous oubliez de prendre plusieurs doses de ce médicament, des saignements vaginaux peuvent se produire. De plus, des pertes menstruelles irrégulières pourraient se déclarer pendant que vous employez l'association médicamenteuse drospirénone - estradiol, surtout au cours des 6 mois qui suivent l'amorce d'un traitement par ce médicament. Ces saignements disparaîtront éventuellement et, comme beaucoup de femmes qui emploient ce médicament pendant quelque temps, il se pourrait même que vous observiez une absence de saignement.
Troubles convulsifs : l'utilisation de l'estradiol peut provoquer une augmentation de la fréquence des convulsions chez les personnes atteintes d'un trouble convulsif. Si vous êtes atteint d'un trouble convulsif, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Votre médecin surveillera votre fonction hépatique par des analyses de sang qu'il prescrira régulièrement pendant que vous employez ce médicament.
Troubles de la coagulation du sang : la prise d'œstrogènes, avec ou sans progestatif, est associée à un risque accru de caillots de sang dans les poumons (embolie pulmonaire) et les jambes (thrombose veineuse profonde). Ce risque augmente aussi avec l'âge, il est également influencé par des antécédents personnels ou familiaux de caillots de sang, la pratique du tabagisme et la présence d'une obésité. Une immobilisation prolongée et une opération importante augmentent également le risque de caillots de sang. Dans la mesure du possible, il faut cesser la prise de ce médicament 4 semaines avant une opération majeure. Discutez du risque de caillots de sang avec votre médecin.
Tumeurs hépatiques : dans certaines circonstances rares, on a remarqué le développement de tumeurs hépatiques cancéreuses et non cancéreuses après avoir utilisé des médicaments hormonaux semblables à la combinaison drospirénone – estradiol. Si vous subissez une douleur à la partie supérieure de l'abdomen ou si cette région de votre corps augmente de volume, consultez votre médecin.
Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'employer durant la grossesse. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.
Allaitement : l'œstrogène, comme l'estradiol, passe dans le lait maternel. Si vous prenez ce médicament pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Ce médicament n'est pas recommandé aux femmes qui allaitent.
Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants. Ce médicament n'est pas destiné à être utilisé par les enfants.
D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?
Il pourrait se produire une interaction entre l'association médicamenteuse drospirénone - estradiol et l'un des agents ci-après :
- l'acide tranexamique;
- l'aliskirène;
- l'anastrozole;
- les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS (par ex. le diclofénac, l'ibuprofène, le naproxène);
- les anticonvulsivants (par ex. la carbamazépine, le clobazam, la lamotrigine, le phénobarbital, la phénytoïne, la primidone);
- les antidiabétiques (par ex. l'acarbose, la canagliflozine, le glyburide, l'insuline, la linagliptine, le lixisénatide, la metformine, la rosiglitazone);
- les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. l'itraconazole, le kétoconazole, le voriconazole);
- l'apixaban;
- les barbituriques (par ex. le pentobarbital, le phénobarbital);
- les bloqueurs des récepteurs de l'angiotensine (par ex. le candésartan, l'irbésartan, le losartan);
- le bosentan;
- la clarithromycine;
- la clozapine;
- le cobicistat;
- les corticostéroïdes (par ex. la cortisone, la dexaméthasone, la prednisone);
- la déhydroépiandrostérone;
- les diurétiques d'épargne potassique (par ex. l'amiloride, la spironolactone, le triamtérène);
- l'exémestane;
- l'héparine;
- les héparines de faible poids moléculaire (par ex. la daltéparine, l'énoxaparine, la tinzaparine);
- les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine ou IECA (par ex. le captopril, le ramipril);
- les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, l'indinavir, le ritonavir);
- les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le crizotinib, le dasatinib, le lapatinib, le nilotinib, le sunitinib);
- les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH (INNTIs; par ex. l'éfavirenz, l'étravirine);
- le jus de pamplemousse;
- la lénalidomide;
- la mélatonine;
- la mifépristone;
- le millepertuis;
- le mitotane;
- le modafinil;
- le mycophénolate;
- la quinine;
- les remplacements de la thyroïde (par ex. la thyroïde desséchée, la lévothyroxine);
- la rifabutine;
- la rifampine;
- le rivaroxaban;
- le ropinirole;
- la somatropine;
- le tacrolimus;
- les théophyllines (par ex. l'aminophylline, l'oxtriphylline, la théophylline);
- la tizanidine;
- l'ursodiol;
- la warfarine.
Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :
- cesser la prise de l'un des médicaments;
- remplacer l'un des médicaments par un autre;
- modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
- ne rien changer du tout.
L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.
D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.
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