Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?

La prochlorpérazine appartient au groupe de médicaments appelés antipsychotiques, et plus particulièrement à la famille d'antipsychotiques connus sous le nom de phénothiazines. On l'utilise pour traiter les symptômes des désordres psychotiques comme l'anxiété excessive, la tension, la confusion, les délusions et l'agitation. Il agit en modifiant l'équilibre chimique du cerveau.

On peut également l'utiliser pour traiter ou prévenir la nausée et les vomissements provoqués par la prise de certains médicaments (par ex. des traitements anticancéreux) ou par le mal des transports. Lorsqu'on l'utilise pour traiter ou prévenir la nausée et les vomissements, les doses sont beaucoup plus faibles que celles qui servent à traiter les désordres psychotiques. Il y a donc moins d'effets secondaires pour la première indication.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées pour tous les troubles mentionnés dans cet article. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.

Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?

5 mg
Chaque comprimé pelliculé orange, rond, biconvexe portant les inscriptions « APO » sur « 5 » sur un côté contient 5 mg de prochlorpérazine. Ingrédients non médicinaux : cire de carnauba, croscarmellose sodique, dextrates et stéarate de magnésium; pelliculage D&C jaune numéro 10 laque, FD&C jaune numéro 6 laque, hydroxypropyl méthylcellulose, polyéthylène glycol et dioxyde de titane.

10 mg
Chaque comprimé pelliculé orange, rond, biconvexe portant les inscriptions « APO » sur « 10 » sur un côté contient 10 mg de prochlorpérazine. Ingrédients non médicinaux : cire de carnauba, croscarmellose sodique, dextrates et stéarate de magnésium; pelliculage : D&C jaune numéro 10 laque, FD&C jaune numéro 6 laque, hydroxypropyl méthylcellulose, polyéthylène glycol et dioxyde de titane.

Comment doit-on employer ce médicament ?

Pour le traitement de la maladie psychiatrique, la dose de prochlorpérazine recommandée au début du traitement pour les adultes est de 10 mg 3 ou 4 fois par jour. Votre médecin augmentera graduellement cette dose jusqu'à ce que vos symptômes soient maîtrisés. Les doses varient selon l'affection traitée.

Pour le traitement de la nausée et des vomissements, la dose de prochlorpérazine recommandée pour les adultes est habituellement de 5 mg à 10 mg, 3 ou 4 fois par jour.

Les doses destinées aux enfants sont établies en fonction du poids corporel.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Si vous oubliez une dose, prenez le médicament dès que vous constatez l'omission et reprenez la suite du traitement aussitôt que possible. S'il est presque temps de votre prochaine dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Conservez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité et hors de la portée des enfants.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?

Ce médicament ne doit pas être administré à une personne qui présente :

  • une affection médicale appelée phéochromocytome;
  • une allergie à des médicaments de la famille des phénothiazines;
  • une allergie à la prochlorpérazine ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • une atteinte hépatique;
  • un coma ou un faible niveau de conscience;
  • une dépression de la moelle osseuse ou un autre désordre sanguin;
  • une dépression importante;
  • un désordre cardiaque important;
  • une fonction rénale diminuée;
  • une lésion cérébrale;
  • une intoxication ou ayant reçu un traitement avec de fortes doses d'agents dépresseurs du système nerveux central (des barbituriques, de l'alcool, des analgésiques, des sédatifs, ou des antihistaminiques).

N'administrez pas ce médicament à des enfants qui doivent subir une intervention chirurgicale.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.

Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • une baisse de l'appétit;
  • des changements du cycle menstruel;
  • une congestion nasale;
  • de la constipation (légère);
  • une diminution de la capacité sexuelle;
  • une enflure ou de la douleur aux seins;
  • des étourdissements;
  • de la fatigue;
  • des fluctuations du poids corporel;
  • un gain de poids (inhabituel);
  • de l'incontinence;
  • des maux de tête;
  • de la nausée;
  • une réduction des capacités sexuelles ou de la libido;
  • une salivation accrue;
  • une sécheresse de la bouche;
  • de la somnolence;
  • de la sudation;
  • des troubles du sommeil;
  • des vomissements.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • une agitation;
  • des battements de cœur rapides, lents ou irréguliers;
  • des changements de la capacité à bouger :
    • une agitation ou le besoin constant de bouger;
    • des clignotements accrus ou des spasmes des paupières;
    • une démarche traînante;
    • une incapacité à bouger les yeux;
    • une moue ou un pincement des lèvres;
    • une raideur des bras ou des jambes;
    • un secouement et un tremblement des mains et des doigts;
    • des troubles de l'équilibre;
  • des changements visuels (par ex. un brouillement de la vision, des changements de la vision des couleurs ou de la difficulté à voir la nuit);
  • de la constipation (grave);
  • un coup de soleil (important);
  • une difficulté à respirer, à parler ou à avaler;
  • une enflure des mains, des pieds ou des chevilles;
  • une éruption cutanée;
  • des étourdissements ou un évanouissement en se levant après avoir été en position assise ou couchée;
  • de l'excitation;
  • un évanouissement;
  • une physionomie figée (réduction de l'expression faciale);
  • une pression artérielle élevée;
  • des rêves bizarres;
  • la sécrétion de lait (rare);
  • des signes de dépression (par ex. un manque de concentration, des fluctuations pondérales, des troubles du sommeil, un désintérêt à l'égard de nombreuses activités, des pensées suicidaires);
  • des signes de troubles hépatiques (par ex. de la nausée, des vomissements, de la diarrhée, une perte de l'appétit, une perte de poids, jaunissement de la peau ou blanc des yeux, une urine sombre, des selles claires);
  • des signes d'infection (symptômes pouvant comprendre une fièvre ou des frissons, une diarrhée grave, un essoufflement, des étourdissements prolongés, un mal de tête, une raideur du cou, une perte de poids ou un abattement);
  • des symptômes attribuables à une rétention urinaire comme une réduction du volume d'urine, de la douleur ou d'autres difficultés à la miction;
  • des symptômes d'une augmentation du taux de sucre sanguin (par ex. un besoin d'uriner fréquemment, une augmentation de la soif, une consommation de nourriture excessive, une perte de poids inexpliquée, une mauvaise cicatrisation des plaies, des infections, une haleine à odeur fruitée);
  • des symptômes semblables à ceux de la grippe (un manque soudain d'énergie, de la fièvre, de la toux, des maux de gorge);
  • des variations de la pression artérielle.

Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

  • des crises convulsives;
  • de la difficulté à parler, ou à avaler;
  • une érection pénienne prolongée, douloureuse ou inappropriée;
  • des problèmes du système nerveux (par ex. l'écoulement de bave, le mouvement des yeux vers le haut, de la difficulté à bouger comme on le désire et quand on le désire, une raideur musculaire importante, des tremblements);
  • des signes attribuables à la formation d'un caillot sanguin dans le bras ou la jambe (de l'hypersensibilité, de la douleur, de l'enflure, de la chaleur ou de la rougeur dans le bras ou la jambe) ou les poumons (des difficultés respiratoires, une douleur thoracique vive accentuée par l'inspiration, une toux, la présence de sang dans les crachats, des sudations excessives ou un évanouissement);
  • des signes d'une réaction allergique grave (par ex. des crampes abdominales, une difficulté respiratoire, de la nausée et des vomissements, ou une boursouflure du visage et une enflure de la gorge);
  • des symptômes attribuables au syndrome malin des neuroleptiques (par ex. une forte fièvre, de la sudation excessive, de la raideur musculaire, une accélération du rythme cardiaque, des sentiments de confusion, de somnolence ou d'agitation).

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Alcool : les effets de l'alcool peuvent être accentués par l'utilisation de ce médicament.

Anomalies du rythme cardiaque : ce médicament pourrait causer des anomalies du rythme cardiaque. Certains médicaments (par ex. le sotalol, la quinidine, la chlorpromazine, le pimozide, la moxifloxacine, la méfloquine, la pentamidine, le trioxyde de diarsenic, le tacrolimus) peuvent augmenter le risque d'un type de rythme cardiaque anormal appelé allongement de l'espace QT, et ils ne devraient pas s'utiliser en combinaison avec la prochlorpérazine.

Certains facteurs constituent un risque accru de ce type de rythme cardiaque anormal, et de ses complications, notamment :

  • l'âge (pour les personnes ayant plus de 65 ans);
  • un allongement congénital de l'espace QT;
  • des antécédents d'accident vasculaire cérébral;
  • des antécédents familiaux de mort cardiaque subite;
  • des antécédents de maladie cardiaque ou d'anomalies du rythme cardiaque;
  • l'appartenance au sexe féminin;
  • des déficiences nutritionnelles;
  • du diabète;
  • un ralentissement de la fréquence cardiaque;
  • un taux bas de potassium, de magnésium ou de calcium.

Arrêt du médicament : si vous arrêtez de prendre ce médicament soudainement, il se peut que vous subissiez des symptômes de sevrage semblables aux mouvements indésirables décrits dans la section « Dyskinésie tardive ». Si vous prenez ce médicament depuis un certain temps, vous ne devriez cesser de le prendre que graduellement selon les directives de votre médecin.

Caillots sanguins : l'utilisation de ce médicament peut augmenter le risque de formation d'un caillot sanguin, provoquant ainsi une réduction de la circulation sanguine vers les organes ou les membres.

Si vous avez des antécédents de formation de caillots sanguins dans votre corps, vous pourriez être prédisposé à subir un problème associé à la formation d'un nouveau caillot comme une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou la formation de caillots logés dans les veines profondes de vos jambes. Discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Si vous subissez des symptômes attribuables à la formation d'un caillot sanguin comme une douleur vive et une enflure à la jambe, des difficultés respiratoires, des douleurs thoraciques, un brouillement de la vision ou des difficultés de l'élocution, communiquez immédiatement avec votre médecin.

Constipation : la prochlorpérazine réduit la vitesse du transit intestinal, ce qui peut provoquer de la constipation. Si ce symptôme apparaît, consultez votre médecin dès que possible. Si on laisse la constipation se prolonger, elle peut devenir un problème important.

Crises épileptiques : si vous êtes atteint d'un trouble convulsif et que vous prenez de la prochlorpérazine, la fréquence des convulsions peut augmenter. Si vous avez des antécédents d'épilepsie ou d'affections médicales qui augmentent votre risque de convulsions, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Dépression : la prochlorpérazine peut provoquer une dépression ou accentuer les symptômes d'une dépression déjà présente. Si vous souffrez de dépression ou avez des antécédents de dépression, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Si vous présentez des symptômes de dépression (comme un manque de concentration, un changement de poids, un changement touchant le sommeil ou une perte d'intérêt envers vos activités) ou si vous constatez qu'un membre de la famille traité par ce médicament présente ces symptômes, communiquez avec votre médecin au plus tôt.

Diabète : la prochlorpérazine peut faire augmenter le taux de sucre sanguin et modifier la tolérance au glucose. Il se pourrait que vous aient à vérifier votre taux de sucre sanguin plus souvent durant la prise de ce médicament.

Les personnes atteintes de diabète et celles qui courent un risque accru de développer le diabète devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Communiquez dès que possible avec votre médecin si des signes d'une élévation de la glycémie apparaissent comme une odeur acétonique de l'haleine, une augmentation de la soif ou de la faim et un plus grand besoin d'uriner la nuit.

Dyskinésie tardive (DT) : la prochlorpérazine, comme certains autres médicaments antipsychotiques, peut provoquer l'apparition de dyskinésie tardive (DT). La DT est un syndrome potentiellement irréversible caractérisé par des mouvements répétitifs et involontaires des muscles du visage et de la langue. Bien que les aînés, et surtout les femmes, soient plus susceptibles à la DT, il est impossible de prédire qui en sera atteint. Le risque de contracter la DT augmente avec les doses et la durée du traitement. Si vous vous ressentez des mouvements brefs et saccadés ou d'autres mouvements anormaux des muscles du visage ou de la langue, communiquez avec votre médecin dès que possible.

Fonction hépatique : les personnes qui prennent ce médicament peuvent subir des changements de leur fonction hépatique qui se traduisent par des résultats anormaux lors des analyses de laboratoire. Pendant que vous prenez ce médicament, votre médecin vous recommandera de subir des analyses régulières de votre fonction hépatique. Si vous remarquez des symptômes imputables à des problèmes hépatiques comme de la fatigue, un sentiment de malaise, une perte d'appétit, de la nausée, un jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, l'excrétion d'urine foncée ou de selles pâles, une douleur ou une enflure abdominale et des démangeaisons cutanées, communiquez immédiatement avec votre médecin.

Glaucome : ce médicament peut aggraver les symptômes du glaucome. Si vous souffre de glaucome, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Modifications du comportement : bien que la prochlorpérazine soit conçue pour avoir un effet calmant sur la pensée, elle peut occasionnellement provoquer de l'agitation, de l'anxiété ou une augmentation des comportements psychotiques.

Si vous ressentez ces effets secondaires ou s'il vous semble qu'ils touchent un membre de votre famille qui emploie ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement. Pendant que vous prenez ce médicament, votre médecin doit vous suivre de près pour détecter des changements émotionnels et comportementaux.

Numérations de cellules sanguines : ce médicament peut réduire le nombre des neutrophiles (un type de globules blancs qui aident à combattre les infections), des globules rouges (qui transportent l'oxygène) et des plaquettes (qui aident le sang à coaguler). Votre médecin vous recommandera de subir des analyses sanguines pour éliminer la possibilité de cette complication. Si vous remarquez un signe d'infection (par ex. de la fièvre, des frissons ou des maux de gorge) ou des ecchymoses ou des saignements inusités, communiquez immédiatement avec votre médecin.

Pesticides : les personnes qui prennent de la prochlorpérazine doivent s'abstenir de s'exposer à certains types d'insecticides, appelés insecticides organophosphorés.

Problèmes liés à la prostate : l'utilisation de la prochlorpérazine peut accentuer les symptômes des affections de la prostate. Si vous avez des antécédents de problèmes prostatiques, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Somnolence ou vigilance réduite : ce médicament peut causer de la somnolence ou des étourdissements. Ne conduisez pas de véhicule, ne faites pas fonctionner de la machinerie et n'effectuez pas d'autres tâches possiblement dangereuses avant d'avoir établi comment ce médicament agit sur vous.

Syndrome malin des neuroleptiques (SMN) : la prochlorpérazine, comme les autres médicaments antipsychotiques, peut provoquer un syndrome potentiellement mortel connu sous le nom de Syndrome malin des neuroleptiques (SMN). Consultez immédiatement un médecin si vous remarquez des symptômes attribuables au SMN comme une forte fièvre, de la raideur musculaire, de la confusion, de la sudation excessive, des battements cardiaques très rapides ou irréguliers ou si vous perdez connaissance.

Température corporelle : la prochlorpérazine agit sur les mécanismes normaux de l'organisme qui conservent la température du corps dans des limites normales. Les personnes qui font de l'exercice vigoureux, qui sont exposées à une chaleur extrême, qui sont déshydratées ou qui prennent des médicaments anticholinergiques (par ex. la benztropine, l'oxybutynine) y sont plus susceptibles. Si vous avez très chaud et que vous ne pouvez vous rafraîchir pendant que vous prenez ce médicament, communiquez dès que possible avec votre médecin.

L'exposition à une chaleur extrême ou à la chaleur pendant une longue période de temps peut provoquer une augmentation importante de la température interne susceptible de provoquer le décès.

Troubles du mouvement : la prochlorpérazine, comme les autres médicaments antipsychotiques, peut rendre les mouvements habituels plus difficiles. Si vous remarquez de fins tremblements, de la difficulté à bouger les muscles, une raideur inhabituelle et de la difficulté à initier le mouvement, communiquez avec votre médecin dès que possible.

Grossesse : l'innocuité de ce médicament n'a pas été établie durant une grossesse. ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Les bébés nés de mères qui ont pris ce médicament au cours des 3 derniers mois de leur grossesse peuvent subir des symptômes de sevrage, notamment de l'agitation, des troubles de l'alimentation et une réduction du tonus musculaire.

Allaitement : ce médicament passe dans le lait maternel. Si vous employez la prochlorpérazine pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.

Enfants : les enfants atteints d'une maladie accompagnée de fièvre ou de déshydratation semblent plus susceptibles que les adultes à subir des réactions musculaires. Dans ces cas, on doit assurer un suivi étroit lorsqu'on utilise la prochlorpérazine et n'utiliser que de faibles doses.

La prochlorpérazine ne doit pas être utilisée par des enfants de moins de 2 ans ou pesant moins de 9 kg, à moins que cette mesure soit indispensable pour la vie de l'enfant.

Aînés : les personnes de plus de 55 ans peuvent courir un risque accru de subir des effets secondaires de l'utilisation de ce médicament. Les personnes aînées atteintes de psychose associée à la démence et qui sont traitées avec des antipsychotiques courent un risque accru de mourir.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?

Il pourrait se produire une interaction entre la prochlorpérazine et l'un des médicaments ci-après :

  • l'aclidinium;
  • les agents antiparkinsoniens (par ex. l'amantadine, l'apomorphine, la bromocriptine, l'entacapone, la lévodopa, le pramipexole, le ropinirole, la rotigotine);
  • l'alcool;
  • les amphétamines (par ex. la dextroamphétamine, la lisdexamfétamine);
  • les anesthésiques généraux (les médicaments utilisés pour provoquer un sommeil profond avant une intervention chirurgicale);
  • les antiacides (par ex. l'hydroxyde d'aluminium, le carbonate de calcium, l'hydroxyde de magnésium);
  • les antiarythmiques (par ex. le disopyramide, le dronédarone, la procaïnamide, la quinidine);
  • les anticonvulsivants (par ex. l'acide valproïque, le clobazam, le lévétiracétam, le phénobarbital, la phénytoïne, la primidone, le topiramate);
  • les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, la clomipramine, la désipramine, l'imipramine);
  • les antihistaminiques (par ex. l'azélastine, la bilastine, la cétirizine, la diphenhydramine, la doxylamine, l'hydroxyzine, la loratadine, la rupatidine);
  • les antipsychotiques (par ex. la cariprazine, la chlorpromazine, la clozapine, l'halopéridol, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone);
  • l'atropine;
  • les barbituriques (par ex. le butalbital, le pentobarbital, le phénobarbital);
  • la belladone;
  • les benzodiazépines (par ex. l'alprazolam, le diazépam, le lorazépam);
  • la benztropine;
  • les bêtabloquants (par ex. l'aténolol, le propranolol, le sotalol);
  • la brimonidine;
  • la buprénorphine;
  • le bupropion;
  • le butorphanol;
  • la caféine;
  • le cannabis;
  • le chlorure de potassium;
  • la clonidine;
  • la darifénacine;
  • le dimenhydrinate;
  • le diphénoxylate;
  • les diurétiques thiazidiques « pilules qui augmentent l'excrétion de l'urine » (par ex. l'hydrochlorothiazide, l'indapamide, la métolazone);
  • le dompéridone;
  • le donépézil;
  • l'éfavirenz;
  • l'éphédrine;
  • l'épinéphrine;
  • l'eskétamine;
  • la fésotérodine;
  • la flunarizine;
  • la galantamine;
  • le glucagon;
  • le glycopyrrolate;
  • l'hydrate de chloral;
  • l'hydroxychloroquine;
  • les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la rasagiline, la sélégiline, la tranylcypromine);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
  • l'ipratropium;
  • le lithium;
  • la méthadone;
  • le méthylphénidate;
  • la métoclopramide;
  • le mirabégron;
  • la mirtazapine;
  • le nabilone;
  • les narcotiques analgésiques (par ex. la codéine, le fentanyl, la morphine, l'oxycodone, le tapentadol, le tramadol);
  • la nitroglycérine;
  • l'oxybutynine;
  • le prucalopride;
  • la pseudoéphédrine;
  • les relaxants musculaires (par ex. le baclofène, la cyclobenzaprine, le méthocarbamol, l'orphénadrine);
  • la rivastigmine;
  • le saquinavir;
  • la solifénacine;
  • la tétrabénazine;
  • la thalidomide;
  • la théophylline;
  • le tiotropium;
  • la toltérodine;
  • la toxine botulinique;
  • la trazodone;
  • le trospium;
  • le tryptophane;
  • l'uméclidinium;
  • le zolpidem;
  • la zopiclone.

Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin peut vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments ;
  • remplacer l'un des médicaments par un autre ;
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux ;
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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