Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?

L'escitalopram appartient à la classe des médicaments appelés inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS). Il s'utilise pour traiter la dépression, le trouble obsessif-compulsif (TOC) et l'anxiété généralisée (AG). Il agit en augmentant la concentration d'un neurotransmetteur, appelé sérotonine, dans le cerveau. Une augmentation de la concentration de sérotonine peut améliorer l'humeur.

En règle générale, le médicament commence à exercer ses effets en 2 à 4 semaines. Cependant, les pleins effets du traitement peuvent mettre plusieurs semaines à se faire sentir.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.

Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?

10 mg
Chaque comprimé blanc à blanc cassé, ovale, biconvexe, pelliculé, portant un trait sécable séparant les inscriptions « 1 » et « 0 » tracée en creux sur un côté et rien sur l'autre, contient 10 mg d'escitalopram (sous forme d'oxalate d'escitalopram). Ingrédients non médicinaux : silice colloïdale anhydre, croscarmellose sodique, hypromellose E5, hypromellose E15, stéarate de magnésium, cellulose microcristalline (Avicel PH 101), polyéthylèneglycol 400, talc purifié et dioxyde de titane (E171).

20 mg
Chaque comprimé blanc à blanc cassé, ovale, biconvexe, pelliculé, portant un trait sécable séparant les inscriptions « 2 » et « 0 » tracée en creux sur un côté et rien sur l'autre, contient 20 mg d'escitalopram (sous forme d'oxalate d'escitalopram). Ingrédients non médicinaux : silice colloïdale anhydre, croscarmellose sodique, hypromellose E5, hypromellose E15, stéarate de magnésium, cellulose microcristalline (Avicel PH 101), polyéthylèneglycol 400, talc purifié et dioxyde de titane (E171).

Comment doit-on employer ce médicament ?

La dose initiale recommandée est habituellement de 10 mg par jour, préférablement à la même heure chaque jour. L'escitalopram doit être pris une fois par jour, le matin ou en soirée, avec ou sans aliment. La dose peut être augmentée par votre médecin, au besoin, jusqu'à un maximum de 20 mg par jour. Pour les personnes âgées, celles qui ont des problèmes hépatiques et les personnes qui prennent certains médicaments qui interagissent avec l'escitalopram, la dose maximale recommandée est de 10 mg par jour. Dans certains cas, le médecin pourrait recommander une dose initiale de 5 mg.

Comprimés réguliers : Le comprimé doit être avalé entier avec un verre d'eau; il ne faut pas le croquer.

Comprimés à désintégration orale : le comprimé doit être placé sur la langue. Il se désintégrera rapidement et peut être avalé sans eau. Les comprimés se brisent facilement; on doit donc les manipuler minutieusement et avec les mains sèches.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Si vous oubliez une dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Conservez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité et hors de la portée des enfants. On doit conserver les comprimés à désintégration orale dans leur emballage original.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?

Abstenez-vous d'employer ce médicament dans les circonstances ci-après :

  • une allergie à l'escitalopram, au citalopram ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • si vous êtes atteint d'une affection appelée « syndrome du QT long congénital » ou un trouble du rythme cardiaque désigné « allongement de l'espace QT »;
  • la prise d'un inhibiteur de la monoamine oxydase (MAO) (par ex. la phénelzine, la tranylcypromine, le moclobémide) au cours des 2 dernières semaines; en outre, il ne faut pas prendre d'inhibiteur de la MAO au cours des 2 semaines (au moins) qui suivent la fin du traitement par l'escitalopram;
  • la prise du médicament pimozide.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent.

Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • un assoupissement;
  • un changement d'appétit (augmentation ou baisse);
  • des bâillements;
  • des brûlures d'estomac;
  • une congestion nasale ou un écoulement nasal;
  • une constipation;
  • une diarrhée;
  • une douleur gastrique;
  • une douleur musculaire ou articulaire;
  • une dysfonction sexuelle, comprenant :
    • une baisse de la libido (pulsion sexuelle);
    • une dysfonction érectile (difficulté à obtenir ou garder une érection);
    • l'incapacité d'atteindre l'orgasme;
  • des étourdissements;
  • de la fatigue;
  • une fièvre;
  • un gain de poids;
  • l'insomnie;
  • une modification de la fréquence cardiaque;
  • de la nausée;
  • des rêves insolites;
  • une sécheresse de la bouche;
  • une sudation accrue;
  • des tremblements;
  • des troubles du sommeil.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne consultez pas votre médecin ou si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • une agitation grave ou de la nervosité;
  • l'apparition de nouveaux problèmes émotionnels ou l'aggravation de tels problèmes (de l'anxiété, de l'hostilité, de l'impulsivité);
  • un faible taux de sodium sanguin (de la confusion, des crises convulsives, de la somnolence, une sécheresse de la bouche, une soif accrue, un manque d'énergie);
  • l'incapacité d'uriner;
  • de la manie (une hyperactivité du comportement et des pensées);
  • des mouvements involontaires du corps ou du visage;
  • une sensation de picotements;
  • des signes d'un désordre de la coagulation (par ex. un saignement du nez inaccoutumé, des ecchymoses, du sang dans l'urine, une toux avec expectoration sanglante, un saignement des gencives, des coupures qui n'arrêtent pas de saigner);
  • des symptômes attribuables à une anomalie des rythmes cardiaques (par ex. des palpitations, des étourdissements, un évanouissement);
  • des symptômes attribuables à une baisse du taux de sucre sanguin (par ex. des sueurs froides, une pâleur et une fraîcheur de la peau, des maux de tête, une accélération des battements cardiaques, de la faiblesse);
  • des symptômes du glaucome, par ex. :
    • une douleur oculaire;
    • une élévation de la pression dans l'œil;
    • une vision floue;
  • des symptômes de lésions au foie, par ex. :
    • une douleur abdominale;
    • une démangeaison;
    • le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux;
    • des nausées et des vomissements;
    • une perte d'appétit;
    • des selles décolorées;
    • une urine sombre;
  • des symptômes de sevrage (par ex. des rêves anormaux, de l'agitation, de l'anxiété, des étourdissements, la sensation de subir des chocs électriques, un sentiment d'indifférence, de la difficulté à se concentrer, de la migraine, des tremblements, des sueurs, de la nausée ou des vomissements);
  • des symptômes d'un taux de sucre sanguin élevé (par ex. des émissions de l'urine fréquentes, une soif accrue, un appétit excessif, une perte de poids inexpliquée, des plaies qui cicatrisent mal, des infections, une haleine fruitée).

Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

  • des crises épileptiques ou convulsives;
  • des pensées suicidaires ou des indices d'un comportement suicidaire;
  • les symptômes d'une réaction allergique grave (comme une boursouflure du visage ou une enflure de la gorge, de l'urticaire ou une difficulté respiratoire);
  • le syndrome sérotoninergique ou le syndrome malin des neuroleptiques, dont les signes comprennent :
    • l'agitation;
    • la confusion;
    • une diarrhée;
    • une excitation qui se manifeste dans la façon de parler ou de se comporter et que vous ne pouvez pas maîtriser;
    • une fièvre;
    • un grelottement;
    • une médiocre coordination;
    • des réflexes exagérés;
    • des secousses;
    • de la sudation;
    • des tremblements;
  • des vomissements de sang ou du sang dans les selles.

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Anomalies du rythme cardiaque : la prise de l'escitalopram peut entraîner une anomalie du rythme cardiaque, surtout à des doses plus élevées. Votre médecin pourrait surveiller votre fréquence et rythme cardiaques de temps à autre au moyen d'un examen appelé une électrocardiographie. Les personnes qui ont des antécédents d'un trouble du rythme cardiaque désigné allongement de l'espace QT ne devraient pas employer ce médicament. Si vous souffrez d'une insuffisance cardiaque congestive, d'un ralentissement du rythme cardiaque, si vous courez le risque d'avoir un faible taux de potassium ou de magnésium en raison de certaines affections ou de la prise de certains médicaments qui influent sur le rythme cardiaque (par ex. l'amiodarone, le sotalol) vous devriez discuter avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, comment votre affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Arrêt du médicament : il ne faut pas mettre fin subitement à la prise d'escitalopram en raison du risque de symptômes liés à l'arrêt du traitement (des étourdissements, des rêves inhabituels, un engourdissement, des sensations de choc électrique, une agitation, de l'anxiété, de la difficulté à se concentrer, des maux de tête, des tremblements, des nausées, des vomissements et des sueurs). Il est recommandé de réduire graduellement les doses sur une certaine période de temps. Si vous songez à cesser la prise de ce médicament, demandez à votre médecin ou au pharmacien comment procéder sans danger.

Comportement suicidaire ou agité : les adultes et les enfants qui emploient ce médicament peuvent ressentir de l'agitation (de l'impatience, de l'anxiété, de l'agressivité, des émotions fortes et avoir le sentiment de ne pas être eux-mêmes), ou ils peuvent vouloir se faire du mal ou faire du mal à quelqu'un. Ces symptômes peuvent se manifester plusieurs semaines après le début du traitement ou lors d'une modification de la dose. Les personnes qui prennent ce médicament doivent être suivies de près par leur médecin, en cas de changements émotionnels et comportementaux.

Crises épileptiques : si vous avez des antécédents de convulsions, votre médecin devrait vous suivre de près pendant que vous prenez l'escitalopram. Si des convulsions se produisent, cessez la prise du médicament et communiquez avec votre médecin.

Diabète : si vous avez le diabète, votre médecin devrait vous suivre de près pendant que vous prenez l'escitalopram, car ce médicament peut modifier l'équilibre du taux de sucre sanguin (le faire monter ou le faire descendre).

Fonction hépatique : une réduction de la fonction hépatique ou une maladie hépatique peuvent provoquer une accumulation de l'escitalopram dans l'organime, augmentant ainsi la possibilité de réactions indésirables. En cas de fonction hépatique diminuée, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Fonction rénale : si votre fonction rénale est réduite ou si vous êtes atteinte d'une maladie rénale, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Si vous avez une insuffisance rénale grave, votre médecin devrait vous suivre de près pendant que vous prenez ce médicament.

Glaucome : l'utilisation de ce médicament peut accentuer les symptômes du glaucome (augmentation de la pression intraoculaire). Si vous avez un glaucome, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Pendant que vous prenez ce médicament, signalez tout changement de votre vision à votre médecin dès que possible.

Manie : l'escitalopram peut provoquer l'activation de la manie. Cela signifie que les personnes prédisposées à la manie peuvent devenir plus susceptibles de subir un nouvel épisode de manie. Si vous avez des antécédents de trouble maniaque ou bipolaire, votre médecin devrait vous suivre de près pendant que vous prenez ce médicament.

Santé des os : il a été démontré qu'il existe un risque accru de fractures associé à l'utilisation de médicaments semblables à l'escitalopram. Si vous faites de l'ostéoporose ou si vous êtes prédisposé à cette affection, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Syndrome malin des neuroleptiques (SMN) : l'escitalopram, comme d'autres médicaments qui agissent sur la sérotonine, peut provoquer un syndrome potentiellement mortel connu sous le nom de syndrome malin des neuroleptiques (SMN). Si vous remarquez certains des symptômes du SMN comme une fièvre élevée, de la raideur musculaire, de la confusion ou une perte de connaissance, des sueurs, des battements cardiaques irréguliers ou très rapides, ou un évanouissement, sollicitez immédiatement des soins médicaux.

Syndrome sérotoninergique : de graves réactions sont susceptibles de se produire lorsque l'utilisation de l'escitalopram est combinée à celle d'autres médicaments qui agissent sur la sérotonine, comme les antidépresseurs tricycliques et certains médicaments contre la migraine. Les symptômes d'une réaction sont, entre autres, une rigidité et des spasmes musculaires, une difficulté à bouger, une altération de l'état mental - y compris un délire et de l'agitation. Le coma et la mort pourraient également se produire.

Troubles liés aux saignements : l'escitalopram peut causer des hémorragies. Toute ecchymose ou tout saignement inhabituels doivent être rapportés au médecin, surtout si vous prenez des médicaments qui ont un effet sur les plaquettes (cellules sanguines qui aident le sang à coaguler). Ces médicaments incluent l'AAS, le clopidogrel, le dipyridamole, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (tels l'ibuprofène et le naproxène) et certains médicaments antipsychotiques.

Grossesse : l'innocuité de l'escitalopram durant la grossesse n'a pas été établie. Les nouveau-nés peuvent subir des réactions indésirables graves, notamment des symptômes de sevrage et d'autres complications, si la mère prend de l'escitalopram pendant les 3 mois précédant son accouchement.

Les femmes qui prennent de l'escitalopram pendant le dernier mois de leur grossesse courent un risque plus élevé de subir des saignements après la naissance du bébé. Les médecins et les femmes enceintes devraient soigneusement étudier les avantages et les risques associés à toutes les options de traitement. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Allaitement : il a été confirmé que le médicament citalopram, qui ressemble à l'escitalopram, passe dans le lait maternel. Si vous employez l'escitalopram pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.

Enfants et adolescents : l'innocuité et l'efficacité de l'escitalopram chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Le médicament pourrait causer des changements émotionnels et comportementaux, par ex. des pensées ou des comportements suicidaires.

Aînés : les personnes âgées courent un risque plus élevé de subir des effets secondaires importants du escitalopram à cause de changements dans leur fonction rénale et hépatique. De plus faibles doses peuvent être nécessaires.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?

Il pourrait se produire une interaction entre l'escitalopram et l'un des agents ci-après :

  • l'acide acétylsalicylique (AAS);
  • les alcaloïdes de l'ergot de seigle (par ex. l'ergotamine, la dihydroergotamine);
  • l'alcool;
  • les amphétamines (par ex. la dextroamphétamine, la lisdexamfétamine);
  • l'anagrélide;
  • les analogues de la somatotropine (par ex. la lanréotide, l'octréotide, la pasiréotide);
  • les antagonistes de la sérotonine (les médicaments anti-émétiques; par ex. le granisétron, l'ondansétron);
  • les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS (par ex. le diclofénac, l'ibuprofène, le naproxène);
  • les antiarythmiques (par ex. l'amiodarone, le disopyramide, le dronédarone, la flecaïnide, la mexilétine, la procaïnamide, le propafénone, la quinidine, le sotalol);
  • les antibiotiques de la classe des sulfonamides (« sulfas »; le sulfisoxazole, le sulfaméthoxazole);
  • les antibiotiques de la famille des quinolones (par ex. la ciprofloxacine, l'ofloxacine);
  • les antibiotiques macrolides (par ex. la clarithromycine, l'érythromycine);
  • les anticonvulsivants (par ex. le clobazam, l'éthosuximide, le felbamate, le lévétiracétam, le phénobarbital, la phénytoïne, la primidone, le topiramate, l'acide valproïque, le zonisamide);
  • les antidépresseurs tricycliques (par ex. le clomipramine, la désipramine, l'imipramine);
  • les antidiabétiques (par ex. la canagliflozine, le chlorpropamide, le glyburide, l'insuline, la metformine, la rosiglitazone);
  • les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. le fluconazole, l'itraconazole, le kétoconazole, le voriconazole);
  • les antihistaminiques (par ex. la cétirizine, la doxylamine, la diphenhydramine, l'hydroxyzine, la loratadine);
  • les antipsychotiques (par ex. l'asénapine, la chlorpromazine, la clozapine, l'halopéridol, l'olanzapine, la palipéridone, la pimozide, la quétiapine, la rispéridone);
  • l'apalutamide;
  • les autres inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline);
  • les barbituriques (par ex. le butalbital, le pentobarbital, le phénobarbital);
  • les benzodiazépines (par ex. l'alprazolam, le diazépam, le lorazépam);
  • le bleu de méthylène;
  • le bupropion;
  • la buspirone;
  • le cannabis;
  • le célécoxib;
  • la chloroquine;
  • la cimétidine;
  • la clonidine;
  • la desmopressine;
  • le dexméthylphénidate;
  • le dextrométhorphane;
  • le dipyridamole;
  • les diurétiques thiazidiques « pilules qui augmentent l'excrétion de l'urine » (par ex. l'hydrochlorothiazide, l'indapamide, la métolazone);
  • le dompéridone;
  • l'élétriptan;
  • l'enzalutamide;
  • l'héparine;
  • les héparines de faible poids moléculaire (par ex. la daltéparine, l'énoxaparine, la tinzaparine);
  • l'hydroxychloroquine;
  • les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la rasagiline, la sélégiline, la tranylcypromine, le bleu de méthylène);
  • les inhibiteurs de la pompe à protons (par ex. l'ésoméprazole, le lansoprazole, l'oméprazole);
  • les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le crizotinib, le dasatinib, le lapatinib, le nilotinib, le pazopanib, le sunitinib, le vémurafénib);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
  • le linézolide;
  • le lithium;
  • le lumacaftor et l'ivacaftor;
  • les médicaments anticoagulants (par ex. l'apixaban, le clopidogrel, le dabigatran, le rivaroxaban, la warfarine);
  • les médicaments de type « triptan » (par ex. le naratriptan, le sumatriptan, le zolmitriptan);
  • la méthadone;
  • le méthylphénidate;
  • la métoclopramide;
  • la mifépristone;
  • le millepertuis;
  • la mirtazapine;
  • le mitotane;
  • les narcotiques analgésiques (par ex. la codéine, le fentanyl, la morphine, l'oxycodone, le tapentadol, le tramadol);
  • l'obinutuzumab;
  • l'octréotide;
  • l'ozanimod;
  • la pentamidine;
  • la pentoxifylline;
  • les produits à base d'herbes médicinales qui modifient la coagulation du sang (par ex. l'ail, la camomille, le curcuma, le fenugrec, le gingembre, le ginseng, la glucosamine, la grande camomille, la griffe de chat, l'onagre);
  • la quinidine;
  • la quinine;
  • les relaxants musculaires (par ex. le baclofène, la cyclobenzaprine, le méthocarbamol, l'orphénadrine);
  • les remplacements de la thyroïde (par ex. la thyroïde desséchée, la lévothyroxine);
  • la rifampine;
  • le saquinavir;
  • le sotalol;
  • les suppléments multivitaminiques;
  • la ticlopidine;
  • le tipranavir;
  • le tocilizumab;
  • la trazodone;
  • le tryptophane;
  • la vitamine E.

Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments;
  • remplacer l'un des médicaments par un autre;
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux;
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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