Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?

L'insuline est une hormone naturellement produite dans le pancréas. Elle aide notre corps à utiliser ou à entreposer le glucose (le sucre) qui lui provient des aliments. Quand une personne est atteinte de diabète, le pancréas ne sécrète pas suffisamment d'insuline pour répondre aux besoins de son corps, ou son corps ne peut pas utiliser convenablement l'insuline produite. Comme le glucose ne peut pas être utilisé ni entreposé convenablement, il s'accumule dans la circulation sanguine. L'insuline injectée sous la peau contribue à abaisser le taux de glucose sanguin.

Il existe de nombreux types d'insulines de toutes sortes et elles se différencient par leur rapidité d'absorption et leur durée d'action. L'insuline ordinaire est une insuline d'action rapide. Il lui faut 30 à 60 minutes pour commencer à agir après l'injection. Elle atteint son pic d'action entre 2 et 4 heures et cesse d'agir après un intervalle de 6 heures à 8 heures. On utilise l'insuline régulière concentrée pour améliorer la maîtrise du glucose sanguin chez les personnes atteintes du diabète de type 1 ou de type 2 qui ont besoin de plus que 200 unités d'insuline chaque jour.

Ce médicament est disponible sous divers noms de marque ou sous différentes présentations, ou les deux. Une marque spécifique de ce médicament n'est peut-être pas offerte sous toutes les formes ni avoir été approuvée contre toutes les affections dont il est question ici. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées contre toutes les affections mentionnées dans cet article.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées pour tous les troubles mentionnés dans cet article. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous employez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas d'employer ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.

Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?

Entuzity KwikPen

Un mL de solution aqueuse transparente, incolore contient 500 unités d'insuline humaine biosynthétique (insuline régulière). Ingrédients non médicinaux : glycérine, métacrésol, oxyde de zinc et eau pour injection. De l'acide chlorhydrique et de l'hydroxyde de sodium sont utilisés pour ajuster le pH.

Comment doit-on employer ce médicament ?

La dose recommandée d'insuline dépend de la production d'insuline naturelle de votre pancréas et de l'utilisation que votre corps en fait. La dose qui vous convient sera déterminée par votre médecin, ou par votre éducateur spécialisé en diabète. Il tiendra compte auparavant de divers facteurs de mode de vie ainsi que des valeurs obtenues lors de la surveillance de votre sucre sanguin.

Votre dose d'insuline devrait être injectée par voie sous-cutanée (sous la peau) conformément aux directives de votre médecin ou de votre éducateur spécialisé en diabète. N'injectez pas l'insuline ordinaire concentrée dans une veine et n'utilisez pas l'insuline ordinaire concentrée dans une pompe à perfusion d'insuline. La dose d'insuline se mesure en unités internationales (UI). Chaque millilitre d'insuline ordinaire concentrée contient 500 UI. Cette insuline est injectée environ 30 minutes après certains repas.

L'insuline ordinaire concentrée devrait être limpide et incolore. N'utilisez pas l'insuline si l'aspect de la solution est tant soit peu inaccoutumé, si elle vous semble trouble, décolorée ou avoir des particules en suspension. L'insuline concentrée ne doit pas être mélangée à aucun autre type d'insuline. On ne doit pas l'utiliser dans une pompe à insuline ni l'injecter à l'intérieur d'une veine ou d'un muscle.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière d'employer le médicament sans le consulter au préalable.

Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Le choix du moment de l'injection de l'insuline et de la prise des repas est crucial à l'équilibre de la glycémie et à la prévention des réponses indésirables.

Conservez les KwikPens non ouverts au réfrigérateur jusqu'à leur utilisation. Vous pouvez les employer jusqu'à la date de péremption indiquée sur l'étiquette. Évitez le gel. Vous pouvez garder l'insuline entamée à la température ambiante, mais vous devrez la jeter au bout de 28 jours. L'insuline ne doit pas être exposée à des températures très élevées ni à la lumière du soleil. Gardez l'insuline hors de la portée des enfants.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?

L'insuline ordinaire concentrée ne devrait pas s'employer dans les circonstances ci-après :

  • une allergie à l'insuline ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • un taux de glucose sanguin bas (une hypoglycémie).

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est employé à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent. Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui emploient ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes employant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous observez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • une rougeur, une démangeaison ou une enflure au lieu d'injection.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • des signes d'un taux de glucose sanguin bas :
    • de l'anxiété,
    • des battements de cœur rapides,
    • de la confusion,
    • de la difficulté à parler,
    • un état de nervosité,
    • des étourdissements,
    • de la faiblesse,
    • de la faim,
    • de la fatigue,
    • des frissonnements,
    • des maux de tête,
    • de la nausée,
    • des problèmes de concentration,
    • une sensation d'engourdissement ou de picotement ressentie sur les lèvres, les doigts ou la langue,
    • de la somnolence,
    • de la sudation,
    • une vision floue;
  • des signes attribuables à une baisse des taux de potassium dans le sang (par ex. de la faiblesse, de la fatigue, des crampes musculaires, une irrégularité des battements cardiaques);
  • des symptômes d'insuffisance cardiaque (par ex. une enflure des chevilles ou des pieds, un essoufflement, un gain de poids soudain).

Cessez d'employer le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

  • des crises convulsives;
  • une éruption cutanée ou des cloques sur tout le corps;
  • une perte de connaissance;
  • des symptômes d'une réaction allergique grave (une boursouflure du visage ou une enflure de la gorge, une difficulté respiratoire, une respiration sifflante ou une éruption cutanée accompagnée d'une démangeaison).

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Aspect de l'insuline : le contenu de la fiole d'insuline ordinaire devrait être limpide et incolore. N'utilisez pas ce médicament si son aspect est tant soit peu inaccoutumé, s'il vous semble trouble, décoloré ou avoir des particules en suspension.

Changements au point d'injection : le tissu adipeux sous la peau au point d'injection peut rétrécir ou s'épaissir si vous vous injectez trop souvent au même endroit. Pour éviter que cela se produise, changez d'endroit à chaque injection. Communiquez avec votre médecin ou votre éducateur spécialisé en diabète si vous remarquez un affaissement ou un épaississement de votre peau au point d'injection.

Conduite de véhicules et manœuvre de machinerie : les élévations et les baisses du taux de sucre sanguin peuvent nuire aux capacités physiques et mentales nécessaires à la conduite de véhicules ou à la manœuvre de machinerie de façon sécuritaire. Il est important de connaître son taux de sucre sanguin lorsqu'on est au volant.

Fonction hépatique : les maladies hépatiques ou une réduction de la fonction hépatique peuvent modifier la quantité d'insuline nécessaire à votre organisme. En cas de troubles hépatiques, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Votre médecin surveillera votre fonction hépatique par des analyses de sang qu'il prescrira régulièrement pendant que vous employez ce médicament.

Fonction rénale : les maladies rénales ou une réduction de la fonction rénale peuvent modifier la quantité d'insuline nécessaire à votre organisme. En cas d'atteintes rénales, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Votre médecin surveillera votre fonction rénale par des analyses de sang qu'il prescrira régulièrement pendant que vous employez ce médicament.

Hyperglycémie (élévation anormale des taux de sucre sanguin) : il se peut qu'une hyperglycémie se produise si votre dose d'insuline est trop faible ou si vous omettez une dose de ce médicament. Les symptômes de l'hyperglycémie s'accentuent habituellement sur une période de quelques heures ou quelques jours. Si vous ressentez des symptômes attribuables à de l'hyperglycémie comme une augmentation du besoin d'uriner, de la nausée, des vomissements, de la somnolence, une sécheresse de la bouche, une sécheresse de la peau accompagnée de rougeur, une perte d'appétit et d'une odeur acétonique de l'haleine, communiquez avec votre médecin ou votre éducateur spécialisé en diabète.

Si on ne corrige pas l'hyperglycémie, une affection appelée cétoacidose diabétique est susceptible de se produire. Votre corps commence alors à utiliser les graisses corporelles comme combustible, ce qui mène éventuellement à la concentration d'une grande quantité d'acide dans la circulation sanguine. Cela peut évoluer en une perte de conscience, menant au coma et au décès. Pour prévenir ces complications, vous devrez peut-être faire ajuster votre dose d'insuline.

Identification diabétique : il importe soit de porter un bracelet (ou un collier) soit de transporter une carte signalant que vous souffrez de diabète et que vous prenez de l'insuline.

Membre de la famille et amis : sensibilisez les membres de votre famille et vos amis aux signes et symptômes de l'hypoglycémie (taux de glucose sanguin bas). Gardez une trousse de glucagon à portée de la main et enseignez-leur à l'utiliser convenablement en cas de diminution importante de glucose sanguin et de perte de connaissance.

Niveaux de potassium sanguins : l'insuline peut provoquer une baisse des taux de potassium sanguins. Parmi les signes précoces d'une baisse des taux de potassium sanguin, on retrouve des crampes musculaires dans les bras ou les jambes, de la faiblesse ou de la fatigue musculaire, des picotements ou des engourdissements, de la nausée ou des vomissements. Lorsque les taux de potassium sont sévèrement abaissés, une baisse de la pression artérielle peut causer des évanouissements et des irrégularités des battements cardiaques. Signalez ces symptômes à votre médecin dès que possible.

Réactions allergiques : si vous observez des signes d'une réaction allergique grave (une boursouflure du visage ou une enflure de la gorge, une difficulté respiratoire, une respiration sifflante, ou une éruption cutanée accompagnée d'une démangeaison), cessez d'employer le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux.

Surveillance du glucose sanguine : il importe que toute personne qui utilise de l'insuline surveille son taux de sucre sanguin régulièrement, comme préconisé par son médecin ou son éducateur spécialisé en diabète. Il est particulièrement important de vérifier votre glucose sanguin plus souvent quand des modifications sont apportées à votre dose d'insuline ou à votre horaire, quand vous êtes malade ou que vous traversez une période de grande tension. Si d'après les résultats des analyses de sang votre taux de glucose est constamment élevé ou bas, communiquez avec votre médecin ou éducateur spécialisé en diabète.

Taux de glucose sanguin bas (hypoglycémie) : une hypoglycémie peut se produire si vous prenez une trop forte dose d'insuline, si vous oubliez un repas ou si vous faites plus d'exercice physique que d'habitude. Parmi les symptômes légers à modérés d'hypoglycémie qui peuvent se manifester soudainement on retrouve des sueurs froides, un état de nervosité ou des tremblements, des battements de cœur rapides, des maux de tête, de la faim, de la confusion, une sensation de tête légère, de la faiblesse, et un engourdissement ou des picotements (ressentis sur la langue, les lèvres ou les doigts). Il est possible de corriger une hypoglycémie légère à modérée en consommant des aliments ou des boissons qui contiennent du sucre. Vous devriez toujours avoir une source de sucre rapide à portée de la main, sous forme de bonbons, de comprimés de glucose, de jus de fruit ou de boissons non alcoolisées ordinaires (pas des boissons diététiques).

Une grave hypoglycémie pourrait générer des signes de désorientation, une perte de connaissance et des crises convulsives. Les personnes qui ne peuvent pas prendre de sucre par voie orale, ou qui ont perdu connaissance, peuvent avoir besoin d'une injection de glucagon ou d'une injection par voie intraveineuse (dans la veine) de glucose.

Variations des besoins en insuline : un grand nombre de facteurs peuvent influer sur le taux de glucose sanguin et les besoins en insuline. Parmi ceux-ci, on compte :

  • certains troubles médicaux (par ex. des infections, des troubles de la thyroïde, une maladie du foie ou du rein),
  • le décalage horaire en voyage,
  • les exercices physiques,
  • une intervention chirurgicale,
  • la maladie,
  • des médicaments qui élèvent ou abaissent le taux de glucose sanguin,
  • le régime alimentaire,
  • le stress,
  • un traumatisme.

Il importe que votre médecin soit informé de votre état de santé actuel et de tout changement susceptible d'influer sur vos besoins en insuline. Votre glucose sanguin devrait être surveillé régulièrement comme préconisé par votre médecin ou votre éducateur spécialisé en diabète.

Grossesse : il est indispensable de maintenir un bon équilibre du glucose sanguin pendant tout le déroulement de la grossesse. Les besoins en insuline diminuent habituellement au cours du 1er trimestre et s'accroissent durant les 2e et 3e trimestres.

Allaitement : les mères qui allaitent devront peut-être modifier leur dose d'insuline ou leur régime alimentaire.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?

Il pourrait se produire une interaction entre l'insuline ordinaire concentrée t l'un des agents ci-après :

  • l'acide acétylsalicylique (AAS);
  • les antibiotiques « sulfa » (par ex. le sulfaméthoxazole);
  • les antibiotiques de la famille des quinolones (par ex. la ciprofloxacine, la norfloxacine);
  • les antidiabétiques (par ex. l'acarbose, la canagliflozine, le glyburide, le lixisénatide, la metformine, la rosiglitazone, la sitagliptine);
  • les antipsychotiques (par ex. la clozapine, l'olanzapine, la palipéridone, la quétiapine);
  • les bêtabloquants (par ex. l'aténolol, le métoprolol, le pindolol, le propranolol, le sotalol);
  • la buséréline;
  • les contraceptifs oraux;
  • les corticostéroïdes (par ex. la prednisone, la prednisolone);
  • le danazol;
  • le disopyramide;
  • les diurétiques (pilules pour éliminer l'eau; par ex. le furosémide, l'hydrochlorothiazide, le triamtérène);
  • l'épinéphrine;
  • le glucagon;
  • la goséréline;
  • l'hormone de croissance;
  • l'hydroxychloroquine;
  • les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la phénelzine, la rasagiline, la sélégiline, la tranylcypromine);
  • les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, l'indinavir, le ritonavir, le saquinavir);
  • les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le dabrafénib, le nilotinib, le sunitinib);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline);
  • le lanréotide;
  • le leuprolide;
  • le linézolide;
  • les médicaments antiviraux servant au traitement de l'hépatite C (par ex. le lédipasvir, le velpatasvir);
  • la mifépristone;
  • la niacine;
  • l'octréotide;
  • les œstrogènes (par ex. les œstrogènes conjugués, l'œstradiol, l'éthinylœstradiol);
  • le pasiréotide;
  • le pegvisomant;
  • la pentamidine;
  • les progestatifs (par ex. le diénogest, le lévonorgestrel, la médroxyprogestérone, la noréthindrone);
  • la quinine;
  • le sirolimus;
  • la somatostatine;
  • la somatropine;
  • les stéroïdes anabolisants (par ex. la testostérone);
  • le tacrolimus;
  • le tramadol;
  • la vilazodone;
  • le vorinostat.

Si vous employez l'un de ces agents, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin pourrait vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments,
  • remplacer l'un des médicaments par un autre,
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux,
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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