Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?

La buprénorphine appartient à la classe des médicaments appelés analgésiques opioïdes (les antidouleurs). L'utilisation de la buprénorphine n'est destinée qu'au traitement de la douleur chronique (à long terme) persistante d'intensité importante, lorsque le soulagement de la douleur est nécessaire pendant toute la journée et lorsque les autres options de traitement ne sont pas efficaces pour la maîtrise de la douleur. On n'utilise pas ce médicament pour traiter la douleur « au besoin ».

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées pour tous les troubles mentionnés dans cet article. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.

Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?

Buprénorphine n'est plus fabriqué ni vendu au Canada sous aucun nom de marque. Cet article n'est disponible qu'à des fins de consultation. Si vous utilisez ce médicament, discutez avec votre médecin ou un pharmacien de vos options thérapeutiques.

Comment doit-on employer ce médicament ?

La dose de la pellicule buccale de buprénorphine varie selon la douleur de la personne et sa tolérance aux réactions indésirables.  

Pour les personnes qui n'utilisaient pas d'analgésiques opiacés auparavant, la dose initiale recommandée est de 75 µg une ou deux fois par jour. On peut ensuite augmenter cette dose graduellement jusqu'à l'obtention de la maîtrise de la douleur et d'une bonne tolérabilité des effets secondaires.

La dose initiale pour les personnes qui prenaient déjà des opiacés dépend de la dose quotidienne actuelle des opiacés. La dose quotidienne maximale de buprénorphine est de 900 µg pris toutes les 12 heures.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si votre médecin a recommandé une dose autre que celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Conservez ce médicament dans sa pochette jusqu'à ce que vous soyez prêt à utiliser une dose. Humectez l'intérieur de votre joue, avec la langue ou en vous rinçant la bouche avec de l'eau.  

En utilisant un doigt propre et sec, placez la pellicule en appuyant sur celle-ci à l'intérieur de votre joue pendant 5 secondes pour vous assurer que le contact de la pellicule buccale avec l'intérieur de la joue est complet. Le côté jaune de la pellicule doit faire face à la joue. Laissez la pellicule en place jusqu'à sa dissolution complète. N'utilisez pas la pellicule de buprénorphine si elle est coupée ou endommagée de quelque façon que ce soit. Ne mâchez pas et n'avalez pas la pellicule de buprénorphine. La pellicule buccale prend habituellement moins de 30 minutes à se dissoudre. Évitez de manger ou de boire avant la dissolution complète de la pellicule. Cela réduirait la quantité de médicament absorbée et ainsi l’'fficacité du médicament.

Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Si vous oubliez une dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Une exposition accidentelle à la pellicule de buprénorphine peut provoquer la mort ou d'autres graves problèmes médicaux. Conservez ce médicament dans un endroit sûr à la température ambiante, protégez-le contre la lumière et l'humidité et gardez-le hors de la portée et de la vue des enfants.

Ne jetez jamais les médicaments non utiles dans les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous défaire des médicaments qui ne sont plus nécessaires et de ceux qui sont arrivés à péremption.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?

Abstenez-vous d'employer ce médicament dans les circonstances ci-après :

  • une allergie à la buprénorphine ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • une dépendance aux opioïdes avec la présence de symptômes de sevrage aux narcotiques;
  • une grossesse ou un projet de grossesse, un accouchement ou l'allaitement maternel;
  • un asthme aigu ou sévère ou une autre affection des voies respiratoires;
  • une augmentation de la pression intracrânienne (augmentation de la pression à l'intérieur de la tête), de la pression du liquide céphalorachidien (augmentation de la pression à l'intérieur de la tête et de la moelle épinière) ou si vous avez subi un traumatisme crânien;
  • une irritation ou la présence d'ulcères dans la bouche;
  • une myasthénie grave;
  • une somnolence importante;
  • de graves difficultés respiratoires;
  • la présence avérée ou soupçonnée d'un iléus paralytique (une affection caractérisée par l'arrêt du passage des aliments dans les intestins) ou de toute autre affection bloquant les intestins ou provoquant un rétrécissement des intestins ou un ralentissement des mouvements à travers ceux-ci;
  • la présence de douleur aiguë ou de douleur postopératoire, notamment après une intervention chirurgicale en clinique externe;
  • la présence de douleur légère ou intermittente susceptible de répondre à d'autres traitements;
  • la présence d'épilepsie et d'autres affections qui peuvent provoquer des convulsions;
  • la prise d'inhibiteurs de la monoamine oxydase ou IMAO (par ex. la phénelzine, la tranylcypromine, le moclobémide ou la sélégiline) au cours des 14 derniers jours;
  • l'éventualité d'une intervention chirurgicale au niveau de l'abdomen (par ex. les personnes ayant une inflammation du pancréas ou de l'appendice);
  • une accoutumance ou une dépendance à l'alcool; ou la présence d'un sevrage à l'alcool.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent. Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • une constipation;
  • des crampes musculaires;
  • une démangeaison;
  • une diarrhée;
  • des étourdissements;
  • de la fatigue;
  • des maux de tête;
  • de la nausée;
  • une perte d'appétit;
  • une sécheresse de la bouche;
  • des signes d'une pression artérielle basse, comme une syncope, des étourdissements ou une sensation de tête légère, surtout quand vous vous levez rapidement après avoir été allongé ou assis;
  • de la somnolence;
  • une sudation accrue;
  • des vomissements.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne consultez pas votre médecin ou si vous ne recevez pas des soins médicaux.
Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • des signes de troubles hépatiques (par ex. de la nausée, des vomissements, de la diarrhée, une perte de l'appétit, une perte de poids, le jaunissement de la peau ou du blanc des yeux, une urine sombre, des selles claires); 
  • des symptômes de battements de cœur irréguliers (par ex. une douleur thoracique, des étourdissements, des battements de cœur très forts, un essoufflement);

des symptômes de sevrage (par ex. de la nausée, des vomissements, de la diarrhée, de la froideur et de la moiteur de la peau, des courbatures, une réduction de l'appétit, une sudation excessive). Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

  • des symptômes d'une dépression respiratoire (par ex. une respiration lente, superficielle ou faible);
  • des signes d'une réaction allergique importante (par ex. des crampes abdominales, une difficulté respiratoire, de la nausée et des vomissements, ou une enflure du visage et de la gorge);
  • des symptômes attribuables à la présence de trop de médicament dans l'organisme (surdose : hallucinations, confusion, incapacité à marcher normalement, respiration lente ou faible, somnolence extrême, sédation ou étourdissements, flaccidité musculaire (faible tonus musculaire), pâleur et fraîcheur de la peau;
  • des symptômes attribuables à un blocage intestinal (par ex. des douleurs abdominales, de la nausée, une constipation marquée).

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous employez ce médicament.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

Anomalies du rythme cardiaque : ce médicament peut provoquer l'apparition d’une anomalie du rythme cardiaque appelée prolongation du segment QT. Si vous avez des antécédents d'une prolongation du segment QT, d'un ralentissement ou d'une irrégularité des battements cardiaque, d'une irrégularité du rythme cardiaque, d'insuffisance cardiaque, de crise cardiaque, de maladie cardiaque, si vous prenez d'autres médicaments causant une prolongation du segment QT ou si vous avez des antécédents familiaux de mort subite d'origine cardiaque chez une personne de moins que 50 ans, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. Votre médecin prescrira régulièrement des analyses en vue de déceler toute modification de votre rythme cardiaque.

Affections médicales : si vous avez des problèmes d’accoutumance, si vous êtes atteint de la maladie d'Addison, si vous avez des problèmes de pression artérielle, une augmentation du volume de votre prostate, de la difficulté à uriner, des problèmes de santé mentale (par ex. une dépression ou des hallucinations), une réduction de la fonction de l'hypophyse ou de la thyroïde, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, comment votre affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Affections respiratoires : ce médicament agit sur la respiration et est susceptible de causer une dépression respiratoire. Si vous éprouvez de la difficulté à respirer, notamment si votre respiration est lente et superficielle, consultez immédiatement un médecin. Si vous éprouvez des difficultés respiratoires (par ex. de l'asthme, une maladie pulmonaire obstructive chronique [MPOC], l'apnée du sommeil), si vous avez un excédent de poids important, si vous prenez des médicaments susceptibles de nuire à la respiration (par ex. la codéine, la morphine, l'oxycodone, les agents anesthésiques, l'halopéridol, le phénobarbital), ou si vous êtes un aîné, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, comment votre affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Alcool et autres médicaments provoquant de la somnolence : ne combinez pas la buprénorphine avec de l'alcool ou d'autres médicaments (par ex. les antidépresseurs, les somnifères, les anxiolytiques) qui provoquent de la somnolence, car un effet additif de cette somnolence peut se produire et causer de graves blessures ou la mort. Dites à votre médecin si vous prenez certains de ces autres médicaments.

Arrêt du médicament : l'arrêt subit de la prise de ce médicament peut provoquer l'apparition de symptômes de sevrage comme de l'anxiété, une sudation excessive, de la difficulté à dormir, de la rigidité, de la douleur, de la nausée, des tremblements, de la diarrhée, une difficulté respiratoire, la chair de poule ou rarement, des hallucinations. Si vous envisagez de cesser le traitement, consultez d'abord votre médecin. Vous devez arrêter progressivement de prendre ce médicament selon ses directives.

Convulsions : la buprénorphine peut augmenter le risque ce convulsions, en particulier si vous êtes déjà atteint d'un désordre convulsif.  Si vous avez des antécédents de convulsions ou si vous êtes atteint d'un désordre convulsif, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. L'utilisation de la buprénorphine n'est pas recommandée aux personnes traitées pour un désordre convulsif.

Dépendance et sevrage : comme pour les autres médicaments opiacés, une dépendance physique peut se produire si le médicament est pris pendant des périodes de temps prolongées. Cela n'est pas le même phénomène que l'accoutumance. Une mauvaise utilisation de ce médicament ne représente habituellement pas un problème lorsqu'il est utilisé de façon appropriée pour le traitement de la douleur. Si vous avez des questions à ce sujet, parlez-en à votre médecin. Il est important que vous disiez à votre médecin si vous ou une membre de votre famille avez déjà été dépendant de l'alcool, de médicaments prescrits ou de drogues illicites ou si vous en avez déjà abusé.

Fonction hépatique : la maladie hépatique ou la réduction de la fonction hépatique peut provoquer une accumulation de ce médicament dans l'organisme, causant ainsi des effets secondaires. En cas de troubles hépatiques, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance. Votre médecin surveillera votre fonction hépatique par des analyses de sang qu'il prescrira régulièrement pendant que vous employez ce médicament.

Si vous subissez des symptômes attribuables à des problèmes hépatiques comme de la fatigue, un sentiment de malaise, une perte d'appétit, de la nausée, un jaunissement de la peau ou des conjonctives (blanc des yeux), l'apparition d'urine foncée et de selles pâles, de la douleur ou de l'enflure abdominale et des démangeaisons cutanées, communiquez immédiatement avec votre médecin.

Ulcères buccaux : ce médicament est absorbé plus rapidement dans l'organisme si vous avez des ulcères buccaux, ce qui peut provoquer une surdose. Si votre bouche est irritée ou ulcérée, n'utilisez pas ce médicament.

Pression artérielle : la buprénorphine peut provoquer une baisse de la pression artérielle, en particulier lorsqu'une personne se lève de la position couchée ou assise (hypotension orthostatique). Pour minimiser la sensation d'étourdissement lorsque vous vous levez, changez de position lentement lorsque vous vous levez de la position couchée ou assise. Si vous êtes atteint d'une affection qui vous rend plus susceptible de subir une baisse de pression artérielle (hypotension) comme certaines affections cardiaques ou cérébrovasculaires (par ex. un accident vasculaire cérébral), si vous êtes sujet à la déshydratation ou si vous êtes traité avec des médicaments qui agissent sur votre pression artérielle, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament peut influer sur votre affection ou sur les médicaments que vous prenez et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Somnolence ou vigilance réduite : la buprénorphine peut interférer avec les capacités mentales ou physiques nécessaires à la maîtrise de certaines activités dangereuses comme la conduite d'un véhicule ou l'opération de machines. Évitez de conduire un véhicule ou de faire fonctionner des machines lourdes jusqu'à ce que vous sachiez comment ce médicament agit sur vous.

Troubles abdominaux : comme les autres médicaments narcotiques,  l'utilisation de la buprénorphine peut compliquer le diagnostic de certaines affections abdominales ou elle peut aggraver celles-ci. Si vous avez des antécédents de problèmes abdominaux comme de la constipation ou un ralentissement du mouvement des substances dans le système digestif.  discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Utilisation accidentelle : lorsque la buprénorphine est utilisée par une personne à qui ce médicament n'a pas été prescrit, ses effets peuvent être mortels. Gardez ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants. Évitez de le retirer de sa pochette protectrice avant d'être prêt à l'utiliser.

Grossesse : la prise de ce médicament pendant la grossesse peut causer des lésions pour un bébé en développement et provoquer un syndrome de sevrage pour le bébé après sa naissance. La buprénorphine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, communiquez immédiatement avec votre médecin.

Allaitement : ce médicament passe dans le lait maternel. Si vous employez la pellicule buccale de buprénorphine  pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Les femmes qui emploient ce médicament ne devraient pas allaiter.

Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants.

Aînés : les aînés peuvent être plus sensibles aux effets de la buprenorphine. Votre médecin pourrait recommander des doses plus faibles et augmenter les doses plus graduellement afin d'éviter les effets secondaires non nécessaires.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?

Il pourrait se produire une interaction entre les timbres transdermiques de buprénorphine à libération prolongée et l'un des agents ci-après :

  • l'aclidinium;
  • les alcaloïdes de l'ergot de seigle (par ex. l'ergotamine, la dihydroergotamine);
  • l'alcool;
  • l'amiodarone;
  • les amphétamines (par ex. la dextroamphétamine, la lisdexamfétamine);
  • les anesthésiques généraux (les médicaments utilisés pour provoquer un sommeil profond avant une intervention chirurgicale);
  • les antagonistes du calcium (par ex. l'amlodipine, le diltiazem, la nifédipine, le vérapamil);
  • les antibiotiques macrolides (par ex. la clarithromycine, l'érythromycine);
  • les antidépresseurs tricycliques (par ex. le clomipramine, la désipramine, l'imipramine);
  • les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. l'itraconazole, le kétoconazole, le voriconazole);
  • les antihistaminiques (par ex. la cétirizine, la doxylamine, la diphenhydramine, l'hydroxyzine, la loratadine);
  • les antipsychotiques (par ex. la chlorpromazine, la clozapine, l'halopéridol, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone);
  • l'aprépitant;
  • l'atropine;
  • l'azélastine;
  • les barbituriques (par ex. le butalbital, le pentobarbital, le phénobarbital);
  • la belladone;
  • les benzodiazépines (par ex. l'alprazolam, le diazépam, le lorazépam);
  • la benztropine;
  • le bosentan;
  • la brimonidine;
  • la bromocriptine;
  • la buspirone;
  • le cannabis;
  • la clonidine;
  • le cobicistat;
  • le conivaptan;
  • le dabrafénib;
  • le déférasirox;
  • des médicaments contre les convulsions (anticonvulsivants; par ex. la carbamazépine, le clobazam,  le lévétiracétam, le phénobarbital, la phénytoïne, la primidone, le topiramate, l'acide valproïque, le zonisamide);
  • la desmopressine;
  • le dextrométhorphane;
  • le disopyramide;
  • les diurétiques (pilules pour éliminer l'eau; par ex. le furosémide, l'hydrochlorothiazide, le triamtérène);
  • la dofétilide;
  • le dompéridone;
  • la dronédarone;
  • l'entacapone;
  • l'enzalutamide;
  • le flavoxate;
  • le glycopyrrolate;
  • la guanfacine;
  • l'hydrate de chloral;
  • l'idélalisib
  • les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la rasagiline, la sélégiline, la tranylcypromine);
  • les inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. l'atazanavir, l'indinavir, le ritonavir, le saquinavir);
  • les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le crizotinib, l'imatinib, le nilotinib, le vémurafénib);
  • les inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH (INNTIs; par ex. la delavirdine, l'éfavirenz, l'étravirine, la névirapine);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine ou ISRS (par ex. le citalopram, la fluoxétine, la paroxétine, la sertraline);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
  • l'ipratropium;
  • le jus de pamplemousse;
  • le kava;
  • le kétotifène;
  • le linézolide;
  • le lithium;
  • les médicaments antiviraux servant au traitement de l'hépatite C (par ex. le daclatasvir, le dasabuvir, l'ombitasvir, le paritaprévir, le ritonavir, le siméprévir);
  • les médicaments de type « triptan » contre la migraine (par ex. l'élétriptan, le rizatriptan, le sumatriptan);
  • la méthadone;
  • la métoclopramide;
  • la mifépristone;
  • le millepertuis;
  • la mirtazapine;
  • le mitotane;
  • le modafinil;
  • le nabilone;
  • la naltrexone;
  • les narcotiques analgésiques (par ex. la codéine, le fentanyl, la morphine, l'oxycodone);
  • la néfazodone;
  • la norfloxacine;
  • l'octréotide;
  • l'oxybutynine;
  • le pegvisomant;
  • le pramipexole;
  • la quinidine;
  • la quinine;
  • les relaxants musculaires (par ex. le baclofène, la cyclobenzaprine, le méthocarbamol, l'orphénadrine, la tizanidine);
  • la rifampine;
  • le ropinirole;
  • la rotigotine;
  • le rufinamide;
  • le sarilumab;
  • la scopolamine;
  • le siltuximab;
  • la solifénacine;
  • le sotalol;
  • la tétracycline;
  • la thalidomide;
  • le tiotropium;
  • le tocilizumab;
  • la tolcapone;
  • la toltérodine;
  • le tramadol;
  • la trazodone;
  • le tryptophane;
  • l'uméclidinium;
  • le zolpidem;
  • la zopiclone.

Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin peut vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments,
  • remplacer l'un des médicaments par un autre,
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux,
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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