Comment ce médicament agit-il ? Quels sont ses effets ?

La codéine appartient à la classe des médicaments appelés analgésiques narcotiques (le terme « analgésique » signifie « qui soulage la douleur »). Ce médicament s'utilise pour soulager la douleur légère à modérée. Il agit en bloquant les signaux de la douleur qui sont envoyés par le cerveau vers les diverses zones du corps.

La codéine est également utilisée pour contrôler la toux lorsque les antitussifs non narcotiques ne fonctionnent pas. Le médicament agit sur le cerveau pour enrayer le réflexe de toux.

Il se pourrait que votre médecin ait suggéré ce médicament contre une affection qui ne figure pas dans cet article d'information sur les médicaments. En outre, certaines formes de ce médicament pourraient ne pas être utilisées pour tous les troubles mentionnés dans cet article. Si vous n'en avez pas encore discuté avec votre médecin, ou si vous avez des doutes sur les raisons pour lesquelles vous prenez ce médicament, consultez-le. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable.

Ne donnez pas ce médicament à quiconque, même à quelqu'un qui souffre des mêmes symptômes que les vôtres. Ce médicament pourrait nuire aux personnes pour lesquelles il n'a pas été prescrit.

Sous quelles formes ce médicament se présente-t-il ?

ratio-Codeine n'est plus fabriqué ni vendu au Canada. Lancez une recherche en tapant le mot « codéine » pour trouver des marques qui sont encore offertes. Cet article n'est disponible qu'à des fins de consultation. Si vous utilisez ce médicament, discutez avec votre médecin ou un pharmacien de vos options thérapeutiques.

Comment doit-on employer ce médicament ?

En général, on doit utiliser la codéine à la plus faible dose efficace pour la plus courte durée de temps possible.

Soulagement de la douleur : la dose recommandée de codéine pour le soulagement de la douleur est de 15 mg à 60 mg toutes les 4 à 6 heures au besoin, sans excéder une dose quotidienne totale de 360 mg.

Toux : la dose recommandée de codéine pour les adultes pour atténuer la toux est de 15 mg à 30 mg toutes les 6 à 8 heures au besoin, jusqu'à une dose quotidienne totale de 120 mg.

L'utilisation de la codéine n'est plus recommandée pour les enfants, à cause de l'augmentation du risque de difficultés respiratoires et des autres complications associées à l'administration de ce médicament.

La codéine peut être pris avec ou sans aliments. Avalez les comprimés entiers avec un verre d'eau. On ne doit pas mâcher, couper, briser ou broyer les comprimés, car cela peut être dangereux et provoquer des lésions graves, voire la mort.

Plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de compte pour déterminer la dose dont une personne a besoin : son poids, son état de santé et la prise d'autres médicaments. Si le médecin a recommandé une dose différente de celles indiquées ici, ne modifiez pas la manière de prendre le médicament sans le consulter au préalable.

Ce médicament peut créer une accoutumance s'il est pris pendant de longues périodes. Ne cessez pas de prendre ce médicament sans avoir consulté votre médecin au préalable. Si vous cessez de prendre ce médicament soudainement, vous pourriez éprouver des symptômes de sevrage comme de l'anxiété, de la sudation, des troubles du sommeil, un secouement, de la nausée, des tremblements, de la diarrhée ou des hallucinations. Si vous envisagez de mettre fin au traitement, votre médecin vous demandera peut-être de réduire graduellement la dose afin d'atténuer les effets de sevrage.

Il est important d'utiliser ce médicament conformément aux indications de votre médecin. Si votre médecin vous a dit de prendre ce médicament régulièrement et que vous oubliez une dose, prenez le médicament dès que vous constatez l'omission et reprenez la suite du traitement aussitôt que possible. S'il est presque temps de votre prochaine dose, ne vous souciez pas de la dose omise et reprenez le schéma posologique usuel. N'utilisez pas une double dose pour compenser l'omission d'une dose. Si vous hésitez sur la conduite à tenir après avoir omis une dose, demandez conseil à votre médecin ou à un pharmacien.

Conservez ce médicament à la température ambiante, à l'abri de la lumière et de l'humidité et hors de la portée des enfants.

Ne jetez pas de médicaments dans les eaux usées (par ex. pas dans l'évier ni dans la cuvette des cabinets) ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments inutilisés ou périmés.

Dans quels cas ce médicament est-il déconseillé ?

Abstenez-vous d'employer ce médicament dans les circonstances ci-après :

  • une allergie à la codéine ou à l'un des ingrédients du médicament;
  • une allergie à des médicaments qui produisent un effet comparable à celui induit par la morphine;
  • un alcoolisme aigu ou la présence de delirium tremens;
  • un asthme aigu ou une autre affection obstructive des voies aériennes supérieures;
  • un cœur pulmonaire;
  • une dépression respiratoire aiguë;
  • une douleur que l'on peut maîtriser avec des analgésiques non narcotiques;
  • une grossesse ou l'allaitement au sein; pendant le travail ou l'accouchement;
  • une obstruction des voies digestives, en particulier un iléus paralytique;
  • la possibilité d'une affection abdominale susceptible de nécessiter une intervention chirurgicale;
  • la prise d'un inhibiteur de la MAO comme la phénelzine ou la tranylcypromine au cours des 14 jours précédents;
  • un traumatisme crânien, une tumeur cérébrale ou une augmentation de la pression intracrânienne ou de la moelle épinière;
  • un trouble convulsif;
  • si on vous a identifié comme un métabolisateur ultra-rapide de la codéine (votre organisme change la codéine en sa forme active trop rapidement);
  • si vous êtes âgé de moins de 18 ans et vous avez eu une intervention chirurgicale pour l'ablation des amygdales et des adénoïdes pour le traitement de l'apnée du sommeil.

Ne donnez pas ce médicament aux enfants âgés de moins de 12 ans.

Quels sont les effets secondaires possibles de ce médicament ?

Beaucoup de médicaments peuvent provoquer des effets secondaires. Un effet secondaire est une réponse indésirable à un médicament lorsqu'il est pris à des doses normales. Il peut être léger ou grave, temporaire ou permanent. Les effets secondaires énumérés ci-après ne sont pas ressentis par toutes les personnes qui prennent ce médicament. Si les effets secondaires vous inquiètent, discutez des risques et des bienfaits de ce médicament avec votre médecin.

Au moins 1 % des personnes prenant ce médicament ont signalé les effets secondaires ci-après. Un grand nombre de ces effets secondaires peuvent être pris en charge et quelques-uns peuvent disparaître d'eux-mêmes avec le temps.

Consultez votre médecin si vous ressentez ces effets secondaires et s'ils sont graves ou gênants. Votre pharmacien pourrait être en mesure de vous donner des conseils sur la conduite à tenir si ces effets secondaires apparaissaient :

  • un assoupissement;
  • une constipation;
  • une diminution de la capacité sexuelle;
  • des étourdissements;
  • de la faiblesse;
  • des maux de tête;
  • de la nausée;
  • une perte d'appétit;
  • une perte d'intérêt envers l'activité sexuelle;
  • une sécheresse de la bouche;
  • une sensation de tête légère;
  • de la sudation;
  • des troubles du sommeil;
  • des vomissements.

La plupart des effets secondaires figurant ci-après ne surviennent pas très souvent, mais ils pourraient cependant engendrer de graves problèmes si vous ne consultez pas votre médecin ou si vous ne recevez pas des soins médicaux.

Renseignez-vous auprès de votre médecin au plus tôt si l'un des effets secondaires ci-après se manifeste :

  • des battements de cœur rapides, lents ou irréguliers;
  • une coordination amoindrie;
  • un évanouissement;
  • des signes de problèmes respiratoires (par ex. essoufflement, respiration sifflante, respiration irrégulière ou difficile);
  • des symptômes de sevrage (par ex. de la nausée, des vomissements, de la diarrhée, de l'anxiété, des frissons, de la froideur et de la moiteur de la peau, des douleurs musculaires, une perte de l'appétit, une sudation excessive);
  • de l'urticaire, des démangeaisons ou éruption cutanée.

Cessez de prendre le médicament et sollicitez immédiatement des soins médicaux s'il se produit une réponse comme :

  • des crises épileptiques;
  • une grande faiblesse;
  • une respiration ralentie ou difficile;
  • des signes d'une grave réaction allergique (par ex. des crampes abdominales, une difficulté respiratoire, de la nausée et des vomissements, ou une boursouflure du visage et une enflure de la gorge);
  • des signes attribuables à une surdose de codéine : une peau fraîche et moite, une baisse de la tension artérielle, le rétrécissement de la pupille des yeux, une somnolence importante, une nervosité ou une agitation importante, une décélération du rythme cardiaque, de la faiblesse;
  • des symptômes attribuables à un blocage intestinal (par ex. une douleur abdominale, une constipation sévère, de la nausée);
  • des symptômes du syndrome de la sérotonine (par ex. de l'agitation ou une impatience musculaire, la perte de contrôle des muscles, des spasmes musculaires, des tremblements, une diarrhée).

Certaines personnes peuvent ressentir des effets secondaires autres que ceux énumérés. Consultez votre médecin si vous remarquez un symptôme qui vous inquiète pendant que vous prenez ce médicament.

Are any nutrients depleted by this medication?

Some medications can affect vitamin and nutrient levels in the body. Below is a list of nutrient depletions associated with this medication. Talk to your doctor or pharmacist about whether taking a supplement is recommended or if you have any questions or concerns.

Existe-t-il d'autres précautions d'emploi ou mises en garde ?

Avant d'employer un médicament, ne manquez pas d'informer votre médecin des troubles médicaux ou des allergies que vous pourriez avoir, des médicaments que vous utilisez et de tout autre fait important au sujet de votre santé. Les femmes devraient mentionner si elles sont enceintes ou si elles allaitent. Ces facteurs pourraient avoir une influence sur la façon dont vous devriez employer ce médicament.

AVIS DE SANTÉ CANADA

24 août 2020

Santé Canada a émis de nouvelles mises en garde concernant l'emploi de la codéine sur ordonnance. Pour lire dans son intégralité l'avis de Santé Canada, rendez-vous vers le site Web de Santé Canada à l'adresse www.hc-sc.gc.ca.

Alcool et autres médicaments pouvant causer une somnolence : l'utilisation d'alcool augmente le risque d'effets secondaires graves associés à la codéine comme une baisse de la tension artérielle, des convulsions, des problèmes respiratoires et une somnolence importante. Il est déconseillé de boire de l'alcool pendant qu'on prend de la codéine. On doit si possible éviter de prendre d'autres médicaments susceptibles de provoquer de la somnolence ou de ralentir la respiration (par ex. des antidépresseurs, des somnifères, des anxiolytiques) car des effets secondaires additifs peuvent se produire et être dangereux et possiblement mortels.

Apnée du sommeil : l'apnée du sommeil est une affection caractérisée par l'arrêt de la respiration pendant de courtes périodes du sommeil. Cette affection peut être causée ou accentuée par des médicaments qui peuvent ralentir la respiration. Si votre partenaire ou vous-même remarquez des épisodes où vous ne respirez pas suivis d'un retour subit de la respiration, communiquez dès que possible avec votre médecin.

Asthme et autres affections respiratoires : la codéine peut causer une augmentation des difficultés respiratoires pour les personnes qui font une crise d'asthme ou celles qui sont atteintes d'une maladie pulmonaire obstructive chronique (une bronchite chronique, un emphysème) ou d'autres affections qui affectent la respiration. En cas d'asthme ou d'un autre trouble respiratoire, discuter avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Autres troubles médicaux : les personnes qui sont sur le point de subir une intervention chirurgicale ciblant les voies biliaires devraient faire preuve de prudence pendant qu'elles emploient la codéine, car ce médicament pourrait aggraver leur affection. La prise de codéine rendra les effets d'une intoxication alcoolique aiguë, et du delirium tremens, plus pénibles à supporter.

Les personnes atteintes d'hypothyroïdie, de la maladie d'Addison, d'une hypertrophie bénigne de la prostate (une augmentation du volume de la prostate), d'un rétrécissement de l'urètre, d'une insuffisance surrénalienne ou de porphyrie devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur état pathologique, comment leur état pathologique pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Constipation : la codéine peut entraîner une forte constipation. Une alimentation riche en fibres et un bon transit intestinal aideront à minimiser cet effet. Les personnes qui ont une tendance à la constipation devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Dépendance et sevrage : des phénomènes de dépendance physique et psychique ainsi que des abus se sont produits durant l'emploi de la codéine. Les personnes qui ont eu, ou qui ont, des problèmes liés à la consommation d'alcool et de drogues pourraient courir un risque accru de mésusage ou d'accoutumance pendant qu'elles emploient ce médicament. Un emploi abusif n'est pas un problème que connaissent les personnes qui ont besoin de ce médicament pour le soulagement de la douleur.

Des symptômes de sevrage pourraient survenir si la prise du médicament est soudainement interrompue comme de l'anxiété, de la sudation, des troubles du sommeil, un secouement, de la douleur, de la nausée, des tremblements, de la diarrhée et des hallucinations. Si vous prenez ce médicament depuis longtemps, vous devriez vous conformer aux instructions de votre médecin pour cesser d'utiliser le médicament progressivement.

Étourdissements : la codéine peut causer des étourdissements graves, surtout lorsqu'une personne passe de la position assise ou couchée à la position debout. Ce phénomène est plus susceptible de se produire quand une personne prend aussi d'autres médicaments aux effets secondaires semblables. Les personnes qui emploient des médicaments qui peuvent causer des étourdissements devraient passer lentement de la position assise ou couchée à la position debout pour réduire la possibilité d'étourdissements graves, ou de syncope.

Fonction rénale : les personnes atteintes d'une maladie rénale ou dont la fonction rénale est diminuée devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique. La codéine ne devrait pas être employée par les personnes dont la fonction rénale est gravement réduite.

Maladie du foie : les personnes atteintes d'une maladie du foie devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Maladie intestinale inflammatoire : les personnes atteintes d'affections touchant le système digestif, comme les maladies intestinales inflammatoires, devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Problèmes des glandes surrénales : les glandes surrénales produisent des messagers chimiques responsables de la fonction normale des organes, notamment de notre réponse aux blessures ou au stress. Il arrive, rarement, notamment si elle est pris pendant plus d'un mois, que la codéine provoque une dysfonction des glandes surrénales.

Respiration : la codéine peut causer un arrêt respiratoire. Les personnes qui présentent des facteurs de risque de difficultés respiratoires comme l'asthme devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Rythme cardiaque : la codéine peut provoquer des changements dans le rythme cardiaque normal. Si vous êtes prédisposé à des problèmes du rythme cardiaque (par ex. si vous êtes atteint d'insuffisance cardiaque, si vous faites de l'angine, ou si vos taux de potassium ou de magnésium sont peu élevés), discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Somnolence ou vigilance réduite : la codéine peut causer de la somnolence. Évitez de conduire, de faire fonctionner des machines ou d'accomplir d'autres tâches potentiellement dangereuses jusqu'au moment où vous aurez déterminé l'effet de ce médicament sur vos capacités de réaction.

Syndrome sérotoninergique : bien que rarement, l'association de la codéine avec d'autres médicaments qui agissent sur la sérotonine, par ex. les antidépresseurs tricycliques et les inhibiteurs du recaptage de la sérotonine (des médicaments employés pour traiter la dépression), peut entraîner des réactions graves. Si possible, on doit éviter ces combinaisons. Les symptômes d'une réaction sont, entre autres, une rigidité et des spasmes musculaires, une difficulté à bouger et une altération de l'état mental – y compris un délire et de l'agitation. Le coma et la mort sont possibles.

Si vous prenez des antidépresseurs, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Traumatisme crânien : les personnes souffrant d'un traumatisme crânien ou d'une pression intracrânienne accrue courent un risque accru d'effets secondaires (troubles respiratoires) ou d'aggravation de leur trouble pendant qu'elles prennent ce médicament. Elles devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur état pathologique, comment leur état pathologique pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Troubles abdominaux : la codéine peut rendre le diagnostic de troubles abdominaux plus difficile ou aggraver ces troubles. Les personnes atteintes de troubles abdominaux comme une maladie inflammatoire ou obstructive de l'intestin, une cholécystite aiguë ou une pancréatite devraient discuter avec leur médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur leur affection, comment leur affection pourrait influer sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Troubles convulsifs : la codéine peut augmenter le risque de convulsions chez les personnes atteintes d'un désordre convulsif. Si vous avez un antécédent de convulsion ou de trouble convulsif, discutez avec votre médecin de la façon dont ce médicament pourrait influer sur votre affection, de l'influence de votre affection sur l'administration et l'efficacité de ce médicament, et de la pertinence d'une surveillance médicale spécifique.

Utilisation accidentelle : lorsque la codéine est utilisée par une personne à qui elle n'a pas été prescrite, les effets du médicament peuvent s'avérer mortels. C'est un risque auquel les enfants sont particulièrement susceptibles. Gardez ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

Grossesse : ce médicament ne devrait pas s'utiliser durant la grossesse à moins que les bienfaits priment les risques. Si une grossesse advient pendant que vous utilisez ce médicament, prenez contact avec votre médecin immédiatement.

Les nourrissons des mères qui ont pris de la codéine peuvent subir des difficultés respiratoires et des symptômes de sevrage susceptibles de mettre leur vie en danger.

Allaitement : ce médicament passe dans le lait maternel. Une partie de la codéine est transformée en morphine par le corps. Pour certaines personnes, ce processus se produit plus rapidement que pour d'autres. Si cela se produit chez une mère qui allaite son enfant, le bébé est à risque de recevoir une surdose de morphine par le lait maternel, ce qui pourrait être mortel. Si vous employez la codéine pendant que vous allaitez, votre bébé pourrait en ressentir les effets. Consultez votre médecin pour savoir si vous devriez continuer l'allaitement.

Enfants : ni l'innocuité ni l'efficacité de ce médicament n'a été établie en ce qui concerne les enfants âgés de moins de 12 ans. Il n'est pas recommandée pour les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans.

Aînés : il est fort possible que les aînés soient plus sensibles aux effets secondaires de la codéine prise à des doses pour adultes. Vous recevrez peut-être des doses plus faibles pour éviter les effets secondaires liés à ce médicament.

D'autres agents peuvent-ils interagir avec ce médicament ?

Il pourrait se produire une interaction entre la codéine et l'un des agents ci-après :

  • l'abiratérone;
  • l'acétazolamide;
  • l'aclidinium;
  • l'alcool;
  • les amphétamines (par ex. la dextroamphétamine, la lisdexamfétamine);
  • les analogues de la somatostatine (par ex. la lanréotide, l'octréotide, la pasiréotide);
  • les anesthésiques généraux (les médicaments utilisés pour provoquer un sommeil profond avant une intervention chirurgicale);
  • les anticonvulsivants (par ex. l'acide valproïque, la carbamazépine, le clobazam, l'éthosuximide, la gabapentine, le lévétiracétam, le phénobarbital, la phénytoïne, la primidone, le topiramate, le zonisamide);
  • les antidépresseurs tricycliques (par ex. l'amitriptyline, la désipramine, la nortriptyline);
  • les antifongiques dont le nom se termine en « azole » (par ex. l'itraconazole, le kétoconazole, le voriconazole);
  • les antihistaminiques (par ex. l'azélastine, la bilastine, la cétirizine, la diphenhydramine, la doxylamine, l'hydroxyzine, la loratadine, la rupatidine);
  • les antipsychotiques (par ex. la cariprazine, la chlorpromazine, la clozapine, l'halopéridol, l'olanzapine, la quétiapine, la rispéridone);
  • l'apalutamide;
  • l'aprépitant;
  • l'atropine;
  • d'autres narcotiques analgésiques (par ex. le fentanyl, l'hydrocodone, la morphine, l'oxycodone, le tapentadol, le tramadol);
  • les barbituriques (par ex. le phénobarbital, le butalbital);
  • la belladone;
  • des benzodiazépines (par ex. le diazépam, le lorazépam, l'oxazépam);
  • la benztropine;
  • le bosentan;
  • la brimonidine;
  • la buprénorphine;
  • le bupropion;
  • le butorphanol;
  • le cannabis;
  • certains inhibiteurs de la protéase du VIH (par ex. le darunavir, le lopinavir, le ritonavir, le saquinavir, le tipranavir);
  • le cinacalcet;
  • le clidinium;
  • la clonidine;
  • le cobicistat;
  • le conivaptan;
  • le dantrolène;
  • la darifénacine;
  • la desmopressine;
  • le diltiazem;
  • le dimenhydrinate;
  • le diphénoxylate;
  • le disopyramide;
  • les diurétiques (pilules pour éliminer l'eau; par ex. le furosémide, l'hydrochlorothiazide, le triamtérène);
  • le dompéridone;
  • la dronédarone;
  • l'éfavirenz;
  • l'entacapone;
  • l'enzalutamide;
  • l'éplérénone;
  • l'eskétamine;
  • l'étravirine;
  • la fésotérodine;
  • le glycopyrrolate;
  • l'hydrate de chloral;
  • les inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO; par ex. le moclobémide, la phénelzine, la rasagiline, la sélégiline, la tranylcypromine);
  • les inhibiteurs des protéines kinases (par ex. le céritinib, le crizotinib, l'imatinib, le nilotinib);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS; par ex. le citalopram, la fluoxétine, la paroxétine, le rufinamide, la sertraline);
  • les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine-noradrénaline ou ISRN (par ex. la desvenlafaxine, la duloxétine, la venlafaxine);
  • l'ipratropium;
  • le jus de pamplemousse;
  • le kava;
  • le lemborexant;
  • le letermovir;
  • le linézolide;
  • le lithium;
  • la méclozine;
  • la méthadone;
  • la métoclopramide;
  • la mifépristone;
  • le millepertuis;
  • le mirabégron;
  • la mirtazapine;
  • le modafinil;
  • le nabilone;
  • la nalbuphine;
  • la naltrexone;
  • l'oxybutynine;
  • le pegvisomant;
  • le pizotifène;
  • la pomalidomide;
  • le pramipexole;
  • la prégabaline;
  • la quinidine;
  • les relaxants musculaires (par ex. le baclofène, la cyclobenzaprine, le méthocarbamol, l'orphénadrine, la tizanidine);
  • la rifabutine;
  • la rifampine;
  • le ropinirole;
  • la rotigotine;
  • la scopolamine;
  • la spironolactone;
  • la terbinafine;
  • la tétrabénazine;
  • le tiotropium;
  • la toltérodine;
  • la trazodone;
  • le trihexyphénidyl;
  • le trospium;
  • le tryptophane;
  • l'uméclidinium;
  • la valériane;
  • le vérapamil;
  • la vilazodone;
  • le zolpidem;
  • la zopiclone.

Si vous prenez l'un de ces médicaments, consultez votre médecin ou un pharmacien. Dans votre cas, votre médecin peut vous demander de :

  • cesser la prise de l'un des médicaments,
  • remplacer l'un des médicaments par un autre,
  • modifier la manière dont vous prenez l'un des médicaments, ou les deux,
  • ne rien changer du tout.

L'interférence d'un médicament avec un autre n'entraîne pas toujours l'interruption de la prise de l'un d'eux. Demandez à votre médecin quelle est la conduite à tenir en cas d'interactions médicamenteuses.

D'autres médicaments que ceux énumérés précédemment peuvent interagir avec ce médicament. Signalez à votre médecin tout ce que vous prenez, qu'il s'agisse de médicaments sur ordonnance ou en vente libre et de remèdes à base de plantes médicinales. N'oubliez pas de mentionner tout supplément que vous absorbez. Si vous consommez de la caféine, de l'alcool, de la nicotine ou des drogues illicites, vous devriez en avertir votre médecin prescripteur puisque ces substances peuvent modifier l'action de nombreux médicaments.

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