Traitement d'un accident vasculaire cérébral et rééducation

 

Un accident vasculaire cérébral est une urgence médicale. Il faut obtenir des soins médicaux d'urgence sans délai afin que l'accident vasculaire cérébral soit traité.

Les accidents vasculaires cérébraux se soignent au moyen de médicaments, d'une intervention chirurgicale ou d'autres techniques qui ne requièrent pas un geste chirurgical. Le traitement spécifique dépend du type d'accident vasculaire cérébral, du moment où l'accident vasculaire cérébral a commencé et de l'état de santé général de la personne subissant l'accident vasculaire cérébral. Il existe des médicaments (appelés activateurs tissulaires du plasminogène) qui détruisent le caillot formé dans la circulation sanguine qui est à l'origine de certains types d'accidents vasculaires cérébraux, mais ils ne sont vraiment efficaces que si la personne atteinte se rend à l'hôpital rapidement (la « fenêtre » d'intervention étant dans les 1 à 4,5 heures suivant un AVC). Ce type de traitement peut prévenir l'extension des dommages au cerveau.

Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour réparer les dommages causés par un accident vasculaire cérébral ou en prévenir un. L'opération permet d'enlever le sang qui s'est accumulé dans le cerveau après un AVC hémorragique, de réparer des vaisseaux sanguins ou d'éliminer la plaque qui s'est formée dans l'artère carotide. On peut aussi insérer un cathéter pour détruire une plaque et traiter des anévrysmes.

Les effets d'un accident vasculaire cérébral sont fonction de la partie du cerveau atteinte et de la gravité du dommage. Les accidents vasculaires cérébraux peuvent avoir un effet sur le langage, les mouvements, la pensée, la vision, et bien d'autres fonctions. Tout le monde n'a pas besoin d'une rééducation après un accident vasculaire cérébral, mais celle-ci peut vraiment faire une grande différence pour les personnes qui ont des difficultés fonctionnelles après un AVC. La rééducation peut les aider à retrouver partiellement l'usage de leurs capacités ou à apprendre de nouvelles façons de s'adapter à leurs déficiences.

La rééducation commence dès que possible après un accident vasculaire cérébral, elle est habituellement entreprise à l'hôpital et continuée après la sortie de l'hôpital. La rééducation est menée par une équipe de professionnels de la santé composée de médecins, d'infirmières, de pharmaciens, de physiothérapeutes, d'ergothérapeutes, de diététistes et de travailleurs sociaux. La famille et les amis occupent aussi une place importante dans l'équipe.

La rééducation peut inclure des exercices physiques qui améliorent le maintien et le contrôle musculaire, l'apprentissage de l'emploi de cannes ou d'autre équipement spécial, la planification de repas sains, l'acquisition de méthodes qui permettront de surmonter les troubles du langage et à dominer des émotions comme la colère, la tristesse ou le désarroi. La famille et les amis peuvent apprendre comment ils peuvent aider la personne qui doit pratiquer des exercices et d'autres activités de rééducation.

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La prévention des accidents vasculaires cérébraux

 

Ce que vous avez de mieux à faire pour prévenir un accident vasculaire cérébral, c'est de repérer vos facteurs de risque associés à un accident vasculaire cérébral, et cibler ceux que vous pouvez maîtriser ou traiter. Votre professionnel de la santé saura vous aider à repérer les facteurs de risque sur lesquels vous pouvez agir et à élaborer un plan que vous pourrez mettre en œuvre.

Vous pouvez effectuer beaucoup de changements à votre mode de vie ; non seulement vous réduirez votre risque d'accident vasculaire cérébral, mais vous améliorerez votre état de santé général :

  • cessez de fumer et évitez la fumée des autres. Vous courrez le même risque d'accident vasculaire cérébral qu'une personne qui n'a jamais fumé, 5 à 15 ans après avoir abandonné le tabac (dépendant du nombre de cigarettes fumées et du nombre d'années de tabagisme);
  • buvez de l'alcool en modération. Limitez-vous à un maximum de 2 verres par semaine et pas plus de 2 verres par occasion ;
  • privilégiez l'activité. Visez 150 minutes d'activité physique d'intensité modérée  à intense par semaine. Vous pourriez tout simplement profiter du repas de midi pour aller faire une petite promenade. Si vous ne menez pas une vie très active pour le moment, consultez votre médecin avant d'entreprendre un nouveau programme d'exercice;
  • ciblez un poids santé et maintenez-vous-y. Discutez avec votre médecin d'un programme de nutrition et d'exercice qui pourrait vous aider à atteindre cet objectif;
  • gérez le stress. Découvrez les causes de votre stress et les stratégies qui vous permettraient de le surmonter. Afin de réduire votre stress, pensez à des façons de simplifier votre vie ou déléguez quelques-unes de vos tâches. Quelques personnes trouvent que l'exercice, le yoga, la méditation et les techniques de respiration profonde les aident à composer avec les effets physiques du stress. Vous devez peut-être essayer plusieurs méthodes pour trouver celle qui vous convient;
  • sachez ce que contiennent vos médicaments. Certains produits de santé naturels et médicaments en vente libre peuvent provoquer une hausse de la pression artérielle et du risque d'accident vasculaire cérébral. Vérifiez auprès de votre médecin ou de votre pharmacien avant de prendre tout nouveau médicament.

De nombreux problèmes de santé sont susceptibles d'augmenter votre risque d'accident vasculaire cérébral. Afin de prendre en charge ces facteurs de risque :

  • faites surveiller votre pression artérielle régulièrement. Si vous avez une pression artérielle élevée, unissez vos efforts à ceux des professionnels de la santé pour la stabiliser;
  • essayez de savoir si vous avez un taux de cholestérol élevé. Si c'est le cas, collaborez avec les professionnels de la santé pour l'abaisser;
  • coopérez avec les professionnels de la santé en vue d'équilibrer votre taux de sucre sanguin si vous avez du diabète.

Si vous avez déjà fait un accident vasculaire cérébral, ou une crise cardiaque, il se pourrait que votre médecin vous procure un programme qui comprendrait des médicaments, des changements alimentaires et des exercices en vue de prévenir un autre accident vasculaire cérébral.

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Risquez-vous de faire un accident vasculaire cérébral?

 

L'accident vasculaire cérébral est la troisième cause de décès parmi les adultes au Canada. Il est aussi la cause primordiale d'incapacités physiques et la seconde cause d'incapacité mentale après la maladie d'Alzheimer.

Chaque année, il se produit plus de 100 000 accidents vasculaires cérébraux (AVC) au Canada. En effet, environ 4.5 % des décès au pays sont causés par un AVC, ce qui représente 19 % des décès d'origine cardiovasculaire. En moyenne, on estime qu'il se produit un AVC toutes les 9 minutes;  60% des personnes affectées sont laissées avec un degré d’invalidité à long terme, qui se traduit à plus de 900 000 Canadiens vivant avec une invalidité à long-terme découlant d’un accident vasculaire cérébral. .

Tandis  que le risque d’ accident vasculaire cérébral augmente considérablement après l’age de 55 ans, n’importe qui peut faire un accident vasculaire cérébral, y compris les jeunes en bonne santé.  Cependant, quelques personnes en courent un plus grand risque. Bien que nous ne soyons pas maîtres de quelques-uns d'entre eux, comme l'âge, nous pouvons tout de même en maîtriser un grand nombre.

Parmi les facteurs de risque qui peuvent être maîtrisés ou soignés, il y a :

  • les accidents ischémiques transitoires (ou AIT, « mini accidents vasculaires cérébraux » qui présentent des symptômes semblables à ceux d'un accident vasculaire cérébral, mais sans les lésions cérébrales persistantes);
  • une affection touchant les vaisseaux sanguins (comme une artériopathie oblitérante ou la maladie de l'artère carotide);
  • le diabète;
  • une élévation de la pression artérielle;
  • l'emploi de drogues à usage récréatif (cocaïne, amphétamines et LSD);
  • le fait de suivre un traitement hormonal postménopausique;
  • la fibrillation auriculaire (un trouble du rythme cardiaque caractérisé par des contractions inefficaces des cavités supérieures du cœur qui ne palpitent pas normalement);
  • une grande consommation d'alcool (plus de 2 verres par semaine ou plus de 2 verres par occasion);
  • un taux de cholestérol élevé;
  • l'inactivité;
  • une maladie cardiaque (y compris la fibrillation auriculaire);
  • l'obésité;
  • quelques types de désordres sanguins (comme la drépanocytose);
  • le régime alimentaire;
  • le stress;
  • le tabagisme.

Parmi les facteurs de risque qui ne peuvent pas être maîtrisés ni soignés, il y a :

  • l'âge : le risque de faire un accident vasculaire cérébral augmente avec le temps, doublant tous les dix ans pour les personnes de plus de 55 ans;
  • des antécédents personnels de crise cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral : si vous avez déjà eu un accident vasculaire cérébral, ou une crise cardiaque, vous courez un plus grand risque de faire un accident vasculaire cérébral;
  • le sexe : les accidents vasculaires cérébraux touchent plus fréquemment les hommes que les femmes jusqu’au moment de la ménopause, et quand ils frappent les femmes, leurs chances de survie sont presque nulles;
  • les antécédents familiaux d'accident vasculaire cérébral ou de cardiopathie (des parents, des frères et sœurs ou enfants);
  • l'origine ethnique : les personnes   d’origine indigène, les personnes d'origine africaine ou sud-asiatique sont plus susceptibles d'avoir une pression artérielle élevée et un diabète; par conséquent, elles courent un risque plus élevé de cardiopathie que la population générale;
  • un poids de naissance inférieur à la normale.

Si vous vous faites du souci au sujet de votre risque, discutez-en avec un professionnel de la santé. Il sera en mesure de vous aider à trouver des moyens de composer avec les facteurs de risque que vous pouvez maîtriser.

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À propos des accidents vasculaires cérébraux

 

Un accident vasculaire cérébral résulte d'une coupure du flux sanguin vers une partie du cerveau. Cette interruption peut être causée par quelque chose (habituellement un caillot de sang) qui bloque le flux sanguin vers le cerveau, il s'agit alors d'un (accident vasculaire cérébral ischémique). Elle peut aussi être consécutive à l'éclatement d'un vaisseau sanguin causant un épanchement de sang dans le cerveau, il s'agit alors d'un (accident vasculaire cérébral hémorragique). Environ 80 % des accidents vasculaires cérébraux sont ischémiques et 20 % sont hémorragiques. Privées d'un apport sanguin, les cellules du cerveau qui sont dans la zone atteinte commencent à mourir.

Les effets d'un accident vasculaire cérébral sont fonction de la partie du cerveau atteinte et de la gravité du dommage. Un accident vasculaire cérébral peut toucher votre capacité de mouvement, votre capacité de parler et de comprendre la parole, votre mémoire et vos capacités de résoudre des problèmes, vos émotions et vos sens : le toucher, l'ouïe, la vue, l'odorat et le goût. Dans certains cas, un accident vasculaire cérébral peut être fatal.

Il faut savoir reconnaître les signes d'alerte d'un accident vasculaire cérébral, car un traitement rapide peut réduire le risque de lésions cérébrales et améliorer les chances de survie. Un accident vasculaire cérébral survient habituellement soudainement, dans l'espace de quelques minutes ou de quelques heures.

Parmi les signes d'alerte d'un accident vasculaire cérébral, on observe :

  • une brusque faiblesse, un engourdissement (souvent sur un seul côté du corps) ou des picotements au visage, dans un bras ou dans une jambe, même temporaire;
  • une soudaine confusion, un trouble de la parole ou de la difficulté à comprendre ce qui est dit, même temporaire;
  • une subite perte de la vision (souvent dans un œil seulement) ou une vision double, même temporaire;
  • un soudain trouble de la marche, des étourdissements, des troubles de l'équilibre ou de coordination ou des chutes;
  • de brusques et violents maux de tête (souvent décrits comme « les pires maux de tête de ma vie ») sans déclencheur apparent.

 Rappelez-vous de l’acronyme “VITE”:

  • Visage : le visage est-il affaissé?
  • Incapacité : la personne peut-elle lever ses deux bras normalement?  
  • Trouble de la parole : La personne a-t-elle de la difficulté à parler?  
  • Extrême urgence : il faut appeler le 9-1-1 sans délai.

Si vous notez ces symptômes, composez le 9-1-1 immédiatement (ou le numéro de votre service médical d'urgence si vous n'avez pas accès au service 9-1-1). Un accident vasculaire cérébral est une urgence médicale.

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